jeudi 30 août 2007

Ratatouille



Encore un film d'animation des Pixar Animation Studios. Et encore une fois, je suis fan, archi fan.
Il est trop craquant ce rat !!

L'histoire :

"Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l'opposition de sa famille, ni le fait d'être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine... et le fait d'habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l'occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit.

Ecartelé entre son rêve et sa condition, Rémy va découvrir le vrai sens de l'aventure, de l'amitié, de la famille... et comprendre qu'il doit trouver le courage d'être ce qu'il est : un rat qui veut être un grand chef..."

(Allociné)

Quelques anecdotes en vrac :



Pour se préparer à la réalisation du film, 43 membres de l'équipe technique (peintres, décorateurs, directeurs techniques et animateurs) ont suivi des cours de cuisine. D'autres ont fréquenté les plus grands restaurants parisiens (Le Procope, la Tour d'Argent, chez Hélène Darroze...).
"Nous craignions un peu d'y laisser la santé : tant de délices en si peu de temps... Mais nous avons beaucoup appris, et cela a enrichi le film" raconte le réalisateur.



Afin de rendre les aliments aussi réalistes et alléchants que possible, l'équipe de Pixar a préparé près de 270 plats dans une vraie cuisine qu'ils ont ensuite pris en photo avant de les recréer sur ordinateur.

Les images de synthèse sont d'une telle qualité qu'on avait même l'impression de sentir les odeurs des mets succulents qu'ils préparaient.


Paris, où se situe l'action du film, est un personnage à part entière. Pendant la préparation du film, l'aquipe de Pixar a ainsi pris près de 4500 clichés de la capitale pour servir de référence.
Ils sont même allés dans les égoûts, sur les bords du canal Saint-Martin... et ont parcouru les rues de la ville en moto.



Le pelage d'un rat compte habituellement près de 500 000 poils. Malgré la puissance des machines actuelles, il est encore impossible de les animer un par un. Les équipes de Pixar ont donc choisi d'animer "seulement" 30 000 poils clé dont dépend tout le reste du pelage.

La Walt Disney Company profite du succès de ce film pour créer des produits dérivés comme des peluche, des jouets, des jeux vidéos. Plusieurs livres ont aussi été commercialisés autour du film : des albums, des bandes dessinées, ou des romans.
Un vin français à l'image de Ratatouille a même été créé. Quelques bouteilles ont été commercialisées, mais suite à des plaintes déposées par l'institut de l'oenologie en Californie, tout a dû être arrêté. Le motif de la plainte venait du fait que ce produit dérivé allait attirer des buveurs mineurs.






























Ratatouille est un long métrage riche en émotions : chaleur, tendresse, humour...
Les couleurs du film sont chaudes et douces.

"Quand nous sommes allés à Paris, il y avait du soleil, mais la lumière était argentée et diffuse, tout paraissait doux, chaleureux et accueillant. Je voulais retrouver cela dans notre film. Le film n'est pas éclairé avec une lumière fortement colorée et des ombres franches comme c'est le cas d'ordinaire, parce que je voulais vraiment célébrer cette couleur particulière que l'on ne trouve qu'à Paris." (la directrice de la photographie)

La musique est agréable.

On retrouve plusieurs grands thèmes de la vie. Le courage de Rémy face à l'adversité des hommes. Il va se surpasser et devenir le petit chef du restaurant "La Ratatouille".
On retrouve aussi le thème de la simplicité avec la ratatouille servie au critique gastronomique. Ce plat qui réveillera en lui des souvenirs de sa petite enfance.
Et le bonheur de la cuisine, de la table.

Et cette petite bête plutôt repoussante habituellement devient un adorable petit chef attendrissant et doux. Le rat d'égout devient rat de goût.



"Tout le monde peut cuisiner"

mardi 28 août 2007

Rando cyclo-rollers

Voici le récit de notre périple en vélo-rollers de dimanche dernier.
Nous avons décidé de faire une petite balade : Bordeaux-Lacanau soit 130 km aller-retour.

Je sais. Vu comme ça, ça l'air impressionnant... et bien, ça l'est !
Pour résumer : ça n'a pas été facile, mais je l'ai fait. En voici le récit.

Départ prévu à 8h30 de la maison. OK, on est partis à 9h00.


On s'équipe sur le parking du Buffalo Grill de Bordeaux Lac.
Premier coup de pédale à 9h20.
Il tombait quelques gouttes... la météo avait pourtant prévu du soleil. Tant pis, on part quand même.


Le pont d'Aquitaine, vu par en-dessous, c'est assez étrange. Le Lac de Bordeaux vu d'aussi près, aussi.
On est passé au Haillan. On a traversé St Médard en Jalles. Ça n'en finissait pas d'ailleurs !
C'est là que le soleil a montré le bout de ses rayons.
Puis à Salaunes, on avait 25 km dans les jambes. Tout allait bien.



Une petite pause...

Après Ste Hélène, Saumos... une piste à perte de vue. Tout droit. Tout plat.

Devant :


Derrière :

Personne à l'horizon.

Le roller-man en action :


Le vélo à l'arrêt.



Pendant des heures, le soleil caressait mes épaules. Une légère brise tiède m'effleurait. Des lézards traversaient la piste à notre arrivée. L'agréable odeur des pins m'enivrait. C'était très agréable.
Le côté négatif, c'est que le soleil, il tape souvent au même endroit. Sympa la marque du débardeur !!

Petite pause...


Après 55 km environ, on approche du but : le lac de Lacanau est en vue.


Encore 10 km avant de pouvoir se poser et manger. Parce que la boisson énergétique et le pain d'épices, ça ne fait pas tout !!
On a besoin de reprendre des forces.

Lacanau, c'est nul.
C'est moche.
La rue centrale, qui pourrait être agréable, si elle était piétonne est dangereuse. Il faut bien que les fils à papa en décapotable fassent vrombir un peu les chevaux, histoire d'impressionner les filles aux terrasses des cafés.
Tiens, d'ailleurs, parlons-en des cafés.
On s'est arrêté dans une première brasserie. A peine installés, on s'est rendu compte qu'il diffusait sur grand écran le grand prix de Formule Un. Et Vroum, vroum...
Nous, on avait besoin de calme.
Donc, on prend nos clics et nos clacs et on change de crémerie.
On s'attable.
Ça aurait pu être calme si on ne s'était pas retrouvés à côté de 3 pintades qui gloussaient bêtement et bruyamment. Même la Formule Un c'était plus tranquille !!
Et la serveuse qui passait, et repassait, et repassait encore sans nous voir. A croire que nous étions totalement invisibles !
L'homme a fini par aller lui même nous chercher une carte.
Et là, miraculeusement, elle nous a vus. Elle a pris notre commande. Et comme nous étions assez agacés, nous n'avons pris qu'un sandwich. On oublie les glaces. On ira les prendre plus loin, dans un cadre plus sympa.
Et les pintades qui gloussaient toujours.
Tellement bien que nous avons encore pris nos clics et nos clacs et nous avons changé de table, histoire de nous éloigner un peu.
Le sandwich était dégueu.
Bref, bilan de cette brasserie : accueil minable, serveuse désagréable, temps d'attente considérable, bouffe trop chère et pas terrible.

Ensuite, nous sommes partis à la recherche d'un glacier pour moi, et d'une sandwicherie pour l'Homme qui avait encore faim !
Alors, dans les restau qui ont l'air sympa, à partir de 15h00, on ne sert plus de salés. Donc pour ma glace OK. Pour un sandwich, il faut prendre son ticket et faire la queue à la sandwicherie. 15 minutes. J'ai dégusté ma glace toute seule en terrasse en observant les gens qui passent : des tatoués, des rondelettes avec piercing partout, des femmes proches de la soixantaine en string et la peau toute fripée par le soleil...

Puis, direction la plage.
Et bien, il y avait du monde.
Je crois que c'est ce qu'on appelle une plage bondée.




Nouvelle épreuve : trouver 2 m² pour poser nos serviettes. Heureusement que j'en avais pris des petites !
Nous marchons un peu. Un petit espace. Nous étions en train de nous installer et là, horreur : Allongées sur le dos, rôtissant au soleil, les 3 pintades de la brasserie.
On a repris nos serviettes et on a marché un peu plus.
Et nous revoilà en train de nous installer. Si je m'allonge et si je tends les jambes, je pose mes pieds sur la tête de la fille devant moi. C'est marée haute, alors la plage n'est pas très grande.

Étalée sur la serviette, les yeux fermés, on entends des bribes de conversation des gens qui nous entourent. Les d'jeuns qui parlent de leur vacances, les plus vieux qui parlent de leur boulot, ceux qui appréhendent déjà le retour et les embouteillages. Le sujet qui revient le plus souvent, c'est le temps pourri de cet été.
Et tout d'un coup, on entend dans les hauts-parleurs "le petit Gabriel, 4 ans, attend ses parents au poste de secours".
J'imagine les parents sortis de leur léthargie, réalisant tout à coup que leur bout de chou a disparu. Quelle inconscience ! Quelle inconscience aussi ceux qui laissent leur progéniture sans chapeau sous ce soleil de plomb. Je leur mettrais des amendes moi à ces gens là.

Et jeune homme, je crois que vous devriez arrêter les biscuits...



On dort mal sur la plage. Il fait chaud. Il y a du bruit. Le sable passe partout et gratte.
Vers 18h30, ou 19h00, je ne sais plus, on a décidé de plier bagages.
Et Lacanau, c'est pas cool. Il n'y a qu'une douche sur la plage centrale. Vous avez vu le monde qu'il y avait sur le sable ? Vous imaginez donc la queue pour se passer sous l'eau. Il était hors de question que nous repartions avec du sable partout. Bonjour les irritations !

Nous sommes rincés et rhabillés. Le vélo est paré. Les bouteilles sont pleines de boisson énergisante. Les roues des rollers ont été interchangées.
Il est 20h00. Et là, c'est absolument HORRIBLE ! Nous avons 65 km à faire. On a mis plus de 4h ce matin. Ça nous fait donc arriver vers... minuit !


Et nous voilà repartis.

Rapidement, le soleil s'est couché et tout s'est assombri. C'est fou comme les journées sont courtes maintenant.
Et même que rapidement, il a fait tout noir.
La lampe frontale pour l'Homme, et feu arrière clignotant rouge pour moi, et la lune pour nous guider.


Vous la voyez la lune au dessus du roller-man ??

Je vous avoue que je flippais un peu. Régulièrement, on entendait des bruits dans les buissons. Des grosses bêtes... probablement des chevreuils... ou peut-être des sangliers. Ça charge les sangliers non ??
Quand on était à proximité d'habitations, on dérangeait des chats qui profitaient de la chaleur du goudron.
Vous avez vu le dessin animé de Disney "Blanche-Neige et les Sept Nains" ? Vous vous souvenez de l'épisode de la forêt avec les arbres qui essaient d'agripper la robe de Blanche-Neige avec leurs branches crochues. Et bien j'avais la même impression. Je suivais le roller-man, et avec la lampe frontale, les ombres des arbres étaient immenses et mobiles. C'était très impressionnant.
Flippant !
Et pour couronner le tout, en arrivant à Salaunes, nous avons croisé des couples qui se promenaient. Un des messieurs m'a dit "Vous n'avez pas peur des agressions ? On a retrouvé des vélos abandonnés récemment."
Quel con ! Je ne lui avais rien demandé à lui. Je n'avais pas besoin qu'on me donne des raisons supplémentaires de flipper.

Salaunes... ça veut dire plus que 25 km. Plus que...

Autour de Bordeaux Lac, c'est plein de petits lapins. Il paraît que c'est aussi le RDV des homosexuels. Je n'ai vu que des lapins ;-)

A quelques kilomètres de l'arrivée, j'étais tellement fatiguée que je ne savais même plus où j'avais mal.

Nous avons rejoint la voiture à 1h00 du matin. Il nous a fallu quasiment 5h00 pour le retour.

Nous étions crevés. 130 km dans les jambes. Rien dans l'estomac.

Quelques étirements.

Notre dilemme pendant le trajet de retour en voiture était de savoir si on allait d'abord se doucher, ou d'abord déguster un Boonty glacé.
La douche d'abord parce qu'une fois vautrée dans le canapé, je pense que nous n'arriverons plus à décoller.

En arrivant, l'Homme s'est jeté sur un reste de riz froid et du jambon. Il a mangé tout ça avec les doigts. A la sauvage.
Une bonne douche.
Un bon Boonty glacé.
Et un gros dodo.

Les retrouvailles

Ca y est !! Ma Brindille et mon Minimoy sont de retour.
Ils sont tout bronzés, tout grandis, super beaux !!

Les retrouvailles : Je suis arrivée à la gare. J'ai vu arriver un bus avec des inscriptions Bordeaux/Mimizan. Et puis un deuxième bus. Et puis un troisième...
Et des bambins en rang, 2 par 2, qui suivaient des animateurs soucieux de n'en perdre aucun.
Ils les ont fait s'asseoir par terre et entonner les chansons qu'ils ont appris pendant leur séjour.
Je guettais.
Et enfin, j'ai vu arriver mes deux schtroumphs, main dans la main. Ils avaient l'air un peu paumés. Ma Brindille m'a regardée mais sans me voir. Finalement, elle a réalisé que c'était moi et immédiatement elle est venue vers moi. Elle a un peu affolé une animatrice qui a cru qu'un des enfants s'échappait du troupeau. J'ai embrassé mon Minimoy (moins démonstratif dans ses embrassades) et j'ai suivi le cortège, avec la petite main de ma Brindille qui me serrait très fort, comme pour ne plus me perdre.
Ils m'ont montré les animateurs, certains de leurs copains...

Après avoir récupéré les bagages et dit quelques au revoir, nous avons rejoint la voiture.

J'étais hyper heureuse.

Nous sommes rentrés à la maison, tous les 3. Ils ont retrouvé avec plaisir leur chambre respective qu'ils ont trouvée vide. C'est vrai qu'après avoir dormi à 4 ou 6 par chambre !!

A table, ils m'ont chanté les chansons qu'ils ont apprises pendant les veillées. Nous avons regardé les photos que mon Minimoy a prises. Il y en a plein de super !





Je trouve qu'ils ont grandi physiquement. Leurs cheveux ont poussé.
J'ai trouvé Jules plus mâture. Deux ou trois attitudes de sa soeur l'auraient, un mois plus tôt, beaucoup agacé et il aurait réagi de façon assez virulente. Et là, non. Il s'est effacé. Il a cédé en faisant part quand même de son agacement mais de façon très calme, très posée et très gentille. Ça ne lui ressemble pas. Pourvu que ça dure !

Quant à ma Brindille, j'ai laissé partir une petite fille et je retrouve une pré-ado. Si mon Minimoy a perdu 3 dents pendant son séjour (pas par accident, des "tombages" de dent normaux !), ma Brindille, elle, revient avec un truc en plus. Sa poitrine commence à pointer. Bon, ok, on ne va pas mettre des brassières tout de suite, mais quand même. Rien ne laissait présager que ça allait arriver déjà. Elle est tellement menue ma crevette !! Et bien si, une demie olive, du côté droit ! Les ennuis vont commencer. Est-ce qu'elle en est gênée ?? Pas du tout. Elle est même très fière !




Outre les petits cadeaux adorables qu'ils ont fait avec leurs petites mimines, ils ont aussi acheté quelques souvenirs. Et là, il ne faut pas rire ! Dans le genre ultra kitsch !! Sympa le dauphin avec sa planche non ? Et le collier "tong". Heureusement, quand ma Brindille me l'a offert, elle a bien précisé que c'était un collier pour les vacances. Ouf !! Parce que je me voyais mal aller bosser avec !!!!!

Nous avons terminé la journée en famille, dans la bonne humeur.
Ma Brindille a préparé son cartable pour sa rentrée de demain.
Et oui, les vacances sont finies !!


samedi 25 août 2007

Préparatifs de la rando

Voilà ! Tout est prêt pour notre randonnée de demain. Bordeaux-Lacanau par la piste cyclable. Moi en vélo et l'Homme en rollers. Ça représente à peu près 125 km, soit 4 heures aller et 4 heures retour.
Ça va pas être facile !
Le vélo est équipé. Très classe. Je n'avais pas de joli panier à accrocher devant. Mais j'ai trouvé une panière en plastique qui fera l'affaire. Elle est fixée à l'avant. J'ai pris quelques bricoles en cas de crevaison, une petite trousse à pharmacie (des pansements pour les bobos, de l'aspirine, des anti-inflammatoires...), les serviettes pour aller se vautrer sur la plage, histoire de reprendre des forces. Et aussi de l'eau, de l'eau... parce qu'ils annoncent chaud pour demain.

Je vous raconterai demain... ou après demain, le temps de me remettre...

Je vais avoir des fesses en béton !

jeudi 23 août 2007

Nouveau joujou

Ce soir, je n'ai pas beaucoup de temps... je m'amuse avec mon nouveau joujou !Je vais enfin pouvoir aller chez mes copines sans appeler avant d'arriver parce que je suis perdue.
Et en plus, je peux visualiser des photos et écouter de la musique.
Que demande le peuple !

mercredi 22 août 2007

Temps de m...

Mais c'est quoi ce temps ????
Un véritable déluge aujourd'hui.
J'ai dû rentrer du boulot en vélo comme d'habitude. J'ai attendu une accalmie. Quelle accalmie ??? Après 15 minutes d'attente, je me suis dit que je n'allais pas dormir sur mon bureau. Je me suis donc affublée de mon poncho ridicule. Il paraît que le ridicule ne tue pas ( j'espère !). Vous connaissez le sketch de Dany Boon sur le K-Way. Pareil !
J'avais les pieds trempés, le bas du pantalon à essorer. Le poncho, c'est bien, mais c'est trop long et ça se prend dans les rayons et dans la chaîne du vélo. Et la capuche, soit tu ne la serres pas trop, pour ne pas être trop moche et dès que tu as fait 2 mètres, elle s'enlève. Soit tu sers bien les 2 cordons... vous imaginez le tableau...



Bon, moi, le poncho, il est bleu foncé... mais quand même, ça n'en fait pas une fringue très glamour.

Et non seulement j'étais trempée du bas, mais "tu sues à mort dans un K-way ! C'est le principe du K-way, c'est imperméable mais à l'intérieur, t'es tout trempé" (D. Boon).
J'étais aussi trempée du haut.
Quelle galère !!

Mais c'est quoi ce temps de m...
Mais bon, relativisons. OK, je suis arrivée légèrement humide, mais ce n'est rien comparé à ce que vivent les gens sur le trajet du cyclone Dean.


Après la Martinique, Haïti et la République Dominicaine, où il a laissé 7 morts derrière lui, le cyclone a ensuite touché le Yucatan, dans l'est du Mexique. Partout où il passe, il laisse un paysage de désolation : inondations, arbres arrachés, pylones couchés...
Où va t-il aller maintenant ?
De plus en plus souvent, on entend parler de cyclones, d'inondations, de tremblements de terre, de sécheresses, de canicules, de tsunamis...

Ca fait flipper !


mardi 21 août 2007

Colo

Enfin, une photo de Ma Brindille à la colo...

(à gauche)

Même en scrutant les autres photos à la loupe, impossible d'y voir Mon Minomoy.

J-7 avant de les retrouver.
(soupir)

lundi 20 août 2007

It's raining...

La photo du jour...


No comment !


dimanche 19 août 2007

Pluie

Et voilà ! La pluie est de retour...
Heureusement, nous avons pu profiter de ces derniers jours plutôt ensoleillés.

La photo du jour...


Notre petit bout de pelouse à J+6.
Vous les voyez les petits brins d'herbe qui pointent le bout de leur nez ?


J'ai quelques nouvelles des enfants.
Beaucoup de lettres de Mon Minimoy. Peu de Ma Brindille.
Ca doit vouloir dire que Le Minimoy pense à nous et qu'on lui manque un peu.
La Brindille doit s'éclater tellement qu'elle n'a pas le temps de nous écrire.
Sur le blog de la colo où je vais le plus souvent possible, il y a des photos mais je n'ai jamais pu y voir ma progéniture. (soupir)
Je vais les trouver grandis après 27 jours sans les voir.

Vendredi soir, après le cours de rollers, nous sommes allés reprendre quelques calories au "monde à l'envers" avec des amis. En dehors d'une déco plutôt rigolote avec une table au plafond et les couverts disposés à l'envers sur les tables, rien de transcendant. Le service a été excessivement long. Les plats nous ont été servis froids. Et la nourriture n'est pas exceptionnelle. (Même le site Internet date de 1994... avec des menus encore en francs !)



Samedi soir, nous avons reçu, à la bonne franquette, un collègue de Mon Homme, L. avec sa chérie. A cette occasion, ils nous ont présenté la soeur de L. Elle revient de 10 mois en Australie. Du coup, comme ma sister y est actuellement et qu'elles ont à peu près le même parcours, nous avions plein de choses à nous raconter. Je l'ai trouvée très sympathique et très mûre pour ses 23 ans. On dit bien que les voyages forment la jeunesse ! Ce qui est dommage, c'est qu'elle vit à Paris. Ca ne va pas être facile de se revoir fréquemment. Vive Internet !!


jeudi 16 août 2007

Cours de pépiniérisme

Moi, en plantes ou arbustes, je n'y connais rien.
Alors je profite de nos récentes plantations pour me cultiver un peu. Et au moins
, je saurais ce que j'ai dans mes massifs.

Nous avons fait un coin de palmiers.



A gauche de la photo, un grand et un petit "chamaerops excelsa" ou "trachycarpus fortunei" , plus communément appelé "palmier de Chine", "palmier chanvre", "palmier moulin" ou "palmier de Chusan". Le "tronc" s'appelle en réalité un stipe et est recouvert de fibres brunes enchevêtrées.
Il doit son nom au botaniste anglais Robert Fortune qui avait ramené des graines de Chusan (Chine) vers 1850.

A droite de la photo, un Cycas. Il en existe plusieurs espèces. Je pense que le mien est un "cycas revoluta" aussi appelé "Sagou du Japon", "Sagoutier" ou "palmier de la paix", originaire donc...
du Japon. Sa forme ressemble à un palmier et pourtant, ce n'est absolument pas un palmier. Il appartient à un ordre complètement à part.


J'ai aussi mis un peu de lavande...


Elle vient
de l'ouest du bassin méditerranéen. Elle était déjà utilisée par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains. Dès le Moyen Age, en Provence, on l'utilisait pour la composition de parfums et de médicaments.
Dans le langage des fleurs, la lavande signifie "répondez-moi". Dans une relation amicale ou amoureuse, c'est un symbole de tendresse en relation avec sa couleur mauve, son parfum et ses propriétés apaisantes et antiseptiques.

Et dans le folklore français, les noces de lavande symbolisent les 46 ans de mariage. Ça sera en 2041 pour moi ;-)


Près de la terrasse, j'ai planté un buis tout rond.


L'art topiaire est apparu à Rome dans la seconde moitié du IIe siècle avant J.-C. Les jardiniers d'ornement, inspirés par les sculpteurs de pierre, ont commencé à travailler les buis, cyprès et lauriers en forme d'animaux ou de figures mythologiques. c'était l'"art topiaria" ou "art du paysage".

Dans le lan
gage des fleurs, le buis est le symbole du stoïcisme. Pour les Gaulois, il représentait l'éternité.
On dit qu'un bon buis peut aller bien au-delà de 500 ans. Certains disent qu'il peut tenir 1000 ans !

En Bretagne, on conserve un rameau de buis toute sa vie dans une armoire et un enfant le dépose sur le cercueil lors de l'enterrement en signe de bénédiction.
Dans le Berry, on accrochait des croix de buis aux portes des maisons. Dans la plupart des régions, on l'accroche à la tête du lit, comme symbole religieux, mais aussi en guise de porte-bonheur.
Dans le Périgord, un bouquet de buis et de laurier est tenu par les enfants pendant la bénédiction de Pâques.

Comme tous les végétaux sacrés, le buis ne doit pas être coupé par un outil en fer, métal impur, mais cassé, pour conserver toutes ses vertus protectrices.



Sur nos buttes, sur lesquelles il ne sera pas possible de tondre, nous avons mis du lierre.

Le lierre est une plante grimpante et rampante. Pour nous, elle sera rampante.
Le nom s
cientifique est "hedera helix L.". Plus communément "lierre", "bourreau des arbres" ou "herbe de St Jean".
Vous saviez qu'en faisant bouillir 100G de lierre dans 2 litres d'eau pendant plusieurs minutes et en pressant le jus, on obtient du produit vaisselle ??
Il est aussi utilisé à titre purgatif et dans divers produits de traitement de la cellulite.



Dans le même genre, pour recouvrir les buttes, on a aussi planté des genévriers ou plus scientifiquement des "juniperus".

Certaines espèces de genévrier peuvent vivre plus de 1000 ans.

C'était une plante très appréciée des Grecs anciens et des Romains. Ils faisaient chauffer les bois pour obtenir de l'huile de cade. Cette
huile était utilisée pour laver les morts.
Dans l'Antiquité et au Moyen-Age, les fumigations de genévrier étaient réputées désinfectantes (notamment utilisées dans les rues pour combattre les épidémies de peste et de choléra). Le "vin de genièvre" avait des vertus diurétiques.
Une légende prétend que celui qui croquera chaque jour une baie de genévrier sera épargné par la maladie.



Dans le massif, derrière la piscine, la plante tout à fait à gauche, à moitié coupé sur la photo, c'est du laurier.


Le nom scientifique est "Laurus nobilis L.". Plus communément appelé "laurier-sauce", "laurier vrai", laurier franc", "laurier noble", "laurier des cuisinières" ou "laurier d'Apollon".
Chez les grecs et les Romains anciens, on couronnait de laurier les poètes et les vainqueurs.
Au Moyen-Age aussi, on couronnait de laurier les savants. Dans les écoles de médecine, la couronne dont on entourait la tête des jeunes docteurs était faite de rameaux feuillés de laurier avec des baies, d'où le nom "baccalauréat" (bacca laurea : baie de laurier).
Le laurier est toujours un symbole de paix.

S'il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers, il ne faut pas non plus oublier d'en ajouter quelques feuilles aux bouquets garnis et dans les sauces.


Tout de suite à côté, un lagerstroemia, aussi appelé "Lilas des Indes", "Lagerose", "fleur de mousseline", "Myrte de crêpe" ou "fleur de papier crépon".



A côté du lagerstroemia, un "Pittosporum Tobira" ou "Pittospore".


Cette plante est originaire de Chine et du Japon.
Son nom vient du grec "pitta" (résine) et "sporos semence", allusion à la substance résineuse qui enrobe les graines.
"Tobira" est le nom japonais.


Ensuite, un laurier rose. c'est très joli mais c'est aussi une des plantes les plus dangereuses dont toutes les parties sont toxiques. L'ingestion d'une simple feuille peut être mortelle pour un adulte.



Et enfin, un "photinia fraserii red robin". Le mot grec "photeinos" qui signifie lumineux, a donné son nom à cet arbuste au feuillage rouge.



Et enfin, de l'autre côté de la maison, nous avons planté un hêtre, et pas n'importe quel hêtre puisque c'est ma grand-mère qui en a fait une bouture pour moi. Elle s'en est occupée jusqu'à son décès. Elle disait qu'en le plantant dans notre jardin, quand elle ne serait plus là, on penserait toujours à elle. (Comme si j'avais besoin d'un arbre pour ça !)


Le hêtre fait partie des essences nobles. Le nom vient du vieux germanique "hester".
Il fait partie en France des essences dominantes et constitue environ 10% des forêts françaises. Il peut vivre de 150 à 200 ans, voire exceptionnellement jusqu'à 300 ans.

Son fruit, la faîne, est très apprécié des rongeurs mais aussi, autrefois, des enfants. C'était un aliment de disette, utilisée aussi pour la nourriture des porcs.

Symbole de sagesse, il est l'un des quatre piliers (avec le chêne, le bouleau et l'olivier) de l'année solaire chez les anciens Celtes.

Le mien je ne le verrais jamais comme ça, mais un hêtre, après de nombreuses années, ça donne ça :