Hipnos

Une psychiatre est engagée dans un sanatorium spécialisé dans l'hypnose. Un patient énigmatique atteint d'amnésie va l'entraîner dans une spirale infernale dont nul ne peut s'échapper. Réalité et fantasme se confondent alors dans l'esprit perturbé de la jeune femme...

C'est un film espagnol sortie en 2004.

Un sentiment de malaise pendant tout le film.

C'est spécial.

C'est étrange.

Peu à peu, les souvenirs lui reviennent.

Une scène terrible qu'elle avait rayée de sa mémoire revient peu à peu.

C'est Cristina Brondo.

Gynécologie

Bon, après tout, si Kmille est prête à parler de "zob" dans son blog, je peux bien parler de mes problèmes intimes. D'autant que sur le nombre de mes lecteurs... il ne doit pas y avoir beaucoup d'hommes.

Donc voilà ma dernière aventure...
Après m'être interrogé sur les différents modes de contraception qui existent : la pilule, le préservatif, le stérilet, l'anneau vaginal, l'implant, le patch... Bref, je ne vais pas vous faire un cours sur la contraception, si vous voulez tout savoir, allez là.


J'ai opté pour le stérilet. Et un mois après la pose, j'ai eu droit à une visite de routine pour vérifier que tout allait bien.
Et là, ma gynéco ne l'a pas vu quand elle m'a examinée (moment que j'adore) et elle ne l'a pas senti non plus quand elle m'a écrasé le bas-ventre.
Donc, en dehors du fait que j'avais un truc qui se baladait à l'intérieur on ne savait pas trop où, j'étais peut-être également enceinte.

Mais où est donc ce satané stérilet ?

RDV chez le radiologue pour une échographie.

La vessie pleine (très agréable), je m'allonge sur la table et j'attends. Un monsieur grisonnant entre. Il me badigeonne le bas ventre de son gel glacé et appuie son appareil tout en regardant l'écran.
Je n'étais pas très à l'aise à moitié nue devant cet inconnu.
Mais le pire était à venir...

Deuxième étape : Je vide ma vessie (aux toilettes bien sûr, pas sur la table !). Et je m'allonge à nouveau. Et là... vous savez comment il a fait pour voir au plus profond de mon intimité avec sa caméra ? Je vous laisse deviner. C'est ce qu'on appelle l'examen endo-cavitaire.
Et il me disait "détendez-vous madame." Je n'avais qu'une envie, l'envoyer paître en lui hurlant "Je voudrais vous y voir moi avec une caméra entre les jambes !".

Et pendant qu'il étudiait mon utérus en long, en large et en travers, il regardait son écran fronçant les sourcils, il prenait des mesures, il fronçait à nouveau les sourcils.
Et là, gros stress : et si j'avais un cancer du col de l'utérus. On en parle tellement en ce moment.

Il retire sa caméra, lui enlève son préservatif, éteint son écran et dit :
" Bon... le stérilet est bien à sa place. (Ça c'est la bonne nouvelle).
Par contre, vous avez un polype pédiculé de l'endocol".

...

"C'est grave Docteur ?"

Je suis allée demander à Google, et plus précisément à Wikipédia : un polype, c'est une tumeur bénigne qui se développe sur les muqueuses, une excroissance de chair quoi.
Un truc pas glamour.
Un truc avec lequel on peut vivre sans s'en rendre compte, sans que ça soit gênant.
Mais un truc qu'il ne faut pas garder parce que ça peut devenir embêtant.
Un truc dont je me serais bien passé.

Au niveau du colon, les polypes ont un risque plus ou moins important de transformation maligne (en cancer). Lors d'une coloscopie, on les enlève et on les analyse pour y trouver des cellules cancéreuses.
Jusqu'à quel point les polypes utérins ne peuvent-ils pas être cancéreux ? Est-ce qu'on en est sûr ?
Ils peuvent être responsables de stérilité parfois. Ce n'est quand même pas anodin.
Ça me perturbe quand même assez.

J'attends la prochaine étape : un RDV avec un chirurgien. J'ai réussi à avoir un RDV avec une femme. C'est quand même moins gênant pour moi de parler de mon intimité avec une personne de sexe féminin, même si c'est une totale inconnue.

C'est pas facile d'être une femme parfois !

St Emilion

Nous avons profité de ce super dimanche pour aller nous balader à St Emilion.










C'est le premier paysage viticole inscrit au patrimoine mondial depuis le 5 décembre 1999.

Le nombre 23

Pour certains, le nombre 23 est source de mystères.
Pour d'autres, cette fascination relève de l'apophénie.
Vous vous demandez peut-être ce que c'est ?
Alors, j'ai demandé à google parce que je ne connaissais pas le terme. L'apophénie, c'est la tendance qu'ont certains à percevoir la vérité n'importe où, alors qu'il ne s'agirait au final que de simples coïncidences.
Pour Klaus Conrad, l'apophénie est la deuxième phase dans le développement d'une schizophrénie. Cette période se caractérise par une altération de la perception qui conduit le patient à attribuer un sens particulier à des événements banals.

Savez-vous que l'axe de la terre est à 23° ?
Savez-vous qu'il y a 23 chromosomes de chaque parent dans notre ADN ?
Savez-vous que le rythme biologique d'un homme est de 23 jours ?
Savez-vous que les Psaumes, plus long livre de la Bible est le 23è livre du Vieux Testament, et que le 23è Psaume est le plus célèbre de tous ?
Savez-vous que les versets du Coran auraient été révélés au terme d'une période de 23 ans ?
Savez-vous que William Shakespeare est né le 23 avril 1564 et mort le... 23 avril 1616 ?
Savez-vous que Jules César aurait été assassiné de 23 coups de couteau ?
Savez-vous que la catastrophe de Tchernobyl a eu lieu à 1h23, et que son emplacement géographique au Nord était 51°23'23''N ?
...


Tout ça pour dire que j'ai vu le film de Joel Schumacher "Le nombre 23"

L'histoire :
Walter menait une vie paisible, jusqu'à ce qu'il découvre un étrange roman, Le Nombre 23. D'abord intrigué par ce thriller, Walter s'aperçoit rapidement qu'il existe des parallèles troublants entre l'intrigue et sa propre vie. Peu à peu, l'univers du livre envahit sa réalité jusqu'à l'obsession. Comme Fingerling, le détective de l'histoire, Walter est chaque jour plus fasciné par le pouvoir caché que semble détenir le nombre 23.

Ce nombre est partout dans sa vie, et Walter est de plus en plus convaincu qu'il est condamné à commettre le même meurtre que Fingerling... Des images cauchemardesques se mettent à le hanter, celles du terrible destin de sa femme et d'un de leurs amis, Isaac French. Walter ne pourra plus échapper au mystère de ce livre. Ce n'est qu'en découvrant le secret du nombre 23 qu'il aura une chance de changer son destin...


Bon, c'est peut-être parce que j'étais fatiguée.
C'est peut-être parce que j'ai été surprise par ce Jim Carrey psychotique, avec une voix tellement grave et caverneuse... même quand il s'adresse à sa femme, même quand il est heureux, il a un ton étrange.
Je me suis ennuyée... endormie même.


Le scénario est complètement tiré par les cheveux. Ça ne prend pas.
Finalement, je n'ai pas aimé.

Charlie, les filles lui disent merci

C'est un film... gentil... et qui manque un peu de finesse.

L'histoire : Quand Charlie avait 10 ans, il a refusé d'embrasser une fille un peu étrange, d'un style gothique. Pour se venger, elle lui a jeté un sort.
Charlie a maintenant 35 ans, il a réussi sa vie professionnelle, mais ne trouve pas de compagne. Pire, il se rend compte que chacune des femmes avec qui il a eu une aventure a épousé l'homme qu'elle a connu juste après lui ! Sa réputation de " porte-bonheur " fait vite le tour de la ville, et toutes les femmes qui veulent se marier se jettent dans ses bras dans l'espoir qu'après une nuit avec lui, elles trouveront l'homme de leur vie.
Au départ, il trouve ça plutôt sympathique et en profite beaucoup.
S'il a toutes les femmes qu'il veut, Charlie n'a pas encore rencontré l'amour, le vrai, et il est plus seul que jamais... Jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance de la très jolie Cam. Pour pouvoir vivre une véritable histoire d'amour, il faut qu'il découvre au plus vite comment rompre la malédiction, avant que la fille de ses rêves n'épouse l'homme qu'elle connaîtra après lui...

C'est le premier film de Mark Helfrich en tant que réalisateur. Ca fait 25 ans qu'il est monteur pour le cinéma (Predator, Showgirls, Rush Hour, X-Men...).

Charlie, c'est Dane Cook. Il a une grande notoriété aux Etats-Unis où il a déjà présenté plusieurs émissions de télé. En France, il n'est pas très connu. En tout cas moi, je ne le connaissais pas.


Jessica Alba est très belle. Elle, je l'avais vu dans les 4 Fantastiques.


Le building où travaille Charlie s'appelle le Seltaeb... ce qui à 'lenvers donne Beatles. La référence est bien sûr volontaire et elle n'est pas la seule.
L'affiche du film est une copie d'une très célèbre photo de John Lennon et Yoko Ono parue en couverture de Rolling Stone.


Voilà.
Je n'en garderai pas un souvenir mémorable.

Le Panna Cotta citron framboise

Parce que la miss me l'a demandé...

Le Panna Cotta citron-framboise.

Ingrédients :
- 12,5 cl de lait
- 12,5 cl de crème liquide
- 1,5 feuilles de gélatine
- 2 c à s de sucre en poudre
- 2 c à s de jus de citron
- Quelques framboises (surgelées ou non)

Dans une casserole mélanger la crème liquide et le sucre. Laisser chauffer jusqu'à ébullition.
Pendant ce temps, laisser tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide. Quand elles sont devenues molles, les essorer et les ajouter dans le lait sucré hors du feu.

Laisser tiédir.

Ajouter le citron et mélanger.

Écraser les framboises avec une fourchette et disposer la pulpe obtenue au fond des verrines.

Remplir la verrine de la préparation citron-lait-sucre. Attention de verser très délicatement pour que les deux couches ne se mélangent pas.

Mettre au frais pendant 3 heures minimum.

Et voilà ce que ça donne.




Bon appétit...

A suivre... le mojito glacé.

Hors de prix

Hors de prix : n petit film sympa. OK, je ne suis pas objective. J'adore Gad Elmaleh. Audrey Tautou y est également excellente.

L'histoire : Jean, serveur timide d'un grand hôtel, passe pour un milliardaire aux yeux d'Irène, une aventurière intéressée.
Quand elle découvre qui il est réellement, elle le fuit aussitôt. Mais Jean, amoureux, se lance à sa poursuite et la retrouve sur la Côte d'Azur.

Rapidement ruiné, il finit par adopter le mode de vie de celle qu'il aime et s'installe comme homme de compagnie dans un magnifique palace.
Ce nouveau statut le rapproche d'Irène qui accepte enfin sa présence. elle lui donne alors des conseils et sans s'en rendre compte, s'attache de plus en plus à lui...

Même la critique de Télérama est bonne. Je cite : "Tout est à sa place, le luxe est luxueux, rendu à son scintillement, et l'amour, qui grise soudain, libère de l'argent. On regarde, charmé, craignant la fausse note. Mais non, tout s'enchaîne et glisse parfaitement. Moment parfait, qui n'a pas de prix en effet."

C'est une très belle histoire d'amour. Il est tellement touchant ce Gad éperdument amoureux.

Il y a des jours comme ça

Il y a des jours comme ça où d'un coup, tout bascule et des projets renaissent là où on ne les attendait pas.

La vie est un éternel recommencement...

Bague de fiançailles

Je ne parlerai pas ici de politique. J'ai mon avis sur la question mais je ne m'y intéresse pas assez pour en débattre.
Par contre, je voudrais parler de la relation Nicolas Sarkozy/Carla Bruni.
Leur liaison n'est pas un secret. Le président en a parlé lors de la conférence de presse d'hier.
Mais il y a une chose lue dans une certaine presse que je trouve aberrant.

En guise de bague de fiançailles, vraisemblablement lors de leur voyage en Egypte, le président a offert à sa belle une superbe bague de chez Dior Joaillerie. Il s'agit du modèle Cupidon que voici.

Je la trouve très belle avec ses quelques petits diamants roses...

Mais là où je suis très surprise, c'est qu'il avait offert la même à Cécilia Sarkozy. En tout, cas elle portait la même. Vous pouvez les voir sur cette photo.

Je lis en plus que la collection Dior Joaillerie est dessinée par Victoire de Castellane... qui n'est autre que la meilleure amie de Cécilia.
En tant que nouvelle élue, je n'aimerais pas qu'on m'offre la même bague que la précédente compagne.
Heureusement, il s'est rattrape ! Il en a offert une seconde à Carla : Le Coeur Romantique de Dior également en or blanc, sertie de diamants avec au centre, une tourmaline rose vif en forme de coeur.

Quand on aime, on ne compte pas !

Reprise

Aujourd'hui, c'était la reprise.
(soupir)
C'est pas facile !

00h00 Hier soir, difficile de m'endormir.
01h00 Après un petit câlin, ça a été mieux. Elle était plus détendue la fille !
Dodo... mais cauchemar. L'Homme me quitte pour une gonzesse qui ressemblait étrangement à Laetitia Casta. Allez savoir pourquoi ! Heureusement, je garde les enfants, le chat et le matelas à eau. Tout va bien.
7h00 Le réveil. Quoi ??? Déjà ???? Sentiment de mal-être dû au cauchemar probablement.
7h10 Deuxième alerte... oui, je sais... je vais me lever...
7h20 Troisième alerte : je me lève. Je vais vers la douche au radar...
7h30 Ça va mieux.
8h00 On décolle. La Brindille a un peu de mal ce matin. Je la dépose à l'école. Direction les Quai Deschamps...
8h30 Je me gare. Je déplie mon vélo, et je pédale.
8h45 Je suis devant mon chocolat chaud à l'agence, ravie de revoir mes collègues.
9h00 C'est parti pour une matinée de folie : courrier à traiter, dossiers en instances à reprendre... Beaucoup de mes clients n'avaient pas oublié que je reprenais aujourd'hui.
11h00 Mes objectifs individuels pour 2008 : ça va pas être facile. C'est difficile de remettre les compteurs à zéro. On oublie tout ce qui a été fait en 2007 et on recommence.
13h00 Déjeuner dans l'agence.
14h00 On y retourne. Appels téléphoniques, RDV, problèmes à régler...
Je trouve quand même le temps d'envoyer un petit mail à mes copines pour leur souhaiter une bonne année.
18h15 C'est la débauche. Je prends mon vélo et je rejoins ma voiture.
18h25 Je plie mon vélo et je démarre.
18h35 Je vais faire mes courses. Aujourd'hui, c'est mardi, et le mardi, c'est permis. Et surtout c'est moins 10% !
19h15 Je récupère la Brindille à la danse.
19h30 Je range les courses, je grignote une bricole, je me change.
20h00 Je vais à la danse : étirements, abdo., chorégraphie de folie...
22h00 Je suis sous la douche.
22h15 Je plie un peu de linge et je mets une machine à tourner.
22h30 ÇA Y EST !!!!!!!! Je m'assoie devant mon micro. Les enfants sont couchés. L'Homme est au ciné avec un copain.

15h30 de folie !
Moi, dans une autre vie, je voudrais être chat !

Je suis une légende

Je suis une légende (titre original I am Legend). C'est un film de Francis Lawrence. C'est une adaptation du livre de l'écrivain américain Richard Matheson, un roman, d'anticipation Je suis une légende paru en 1954. Cette histoire a déjà été portée à l'écran deux fois : dans The last Man on earth de Vincent Pride en 1964, puis dans Le survivant de Boris Sagal en 1971, avec Charlton Heston.
Je n'ai vu aucune de ces deux versions. En revanche, j'ai adoré celle de 2007 avec Will Smith.


Voici l'histoire : Robert Neville (Will Smith) était un savant de haut niveau et de réputation mondiale. Malheureusement, il en aurait fallu plus pour stopper les ravages de cet incurable et terrifiant virus d'origine humaine. Mystérieusement immunisé contre le mal, Neville est aujourd'hui le dernier homme à hanter les ruines de New York. Peut-être le dernier homme sur terre... Depuis 3 ans, il diffuse chaque jour des messages radio dans le fol espoir de trouver d'autres survivants.
mais Neville n'est pas seul. Des mutants victimes de cette peste moderne - les "infectés" rôdent dans les ténèbres, observent ses moindres gestes, guettent sa première erreur. Devenu l'ultime espoir de l"humanité (rien que ça !), Neville se consacre tout entier à sa mission : venir à bout du virus, en annuler les terribles effets en se servant de son propre sang.
Ses innombrables ennemis lui en laisseront-ils le temps ? Le compte à rebours touche à sa fin...



La scène flashback de l'évacuation et de l'explosion du pont de Brooklyn a coûté (millions de dollars. Elle a été tournée pendant 6 nuits à New York. C'est la scène la plus chère jamais tournée dans la Grosse Pomme. Elle a nécessité la présence de plus de 1000 figurants et de 150 gardes nationaux et l'accord de 14 organisations officielles.

La petite Marley, qui jour le rôle de la petite fille de Robert Neville, n'est autre que la fille de Will Smith. Il avait déjà joué avec son fils dans A la recherche du bonheur. Un très beau film également.

Le réalisateur s'est autorisée quelques libertés par rapport au roman original. Par exemple, l'action a été transposée de Los Angeles dans les années 1950 à New York en 2012. Dans le film, l'origine du virus est créée par l'homme...

Parmi les petits clins d'oeil aux spectateurs, on notera la présence d'Emma Thompson, au début du film.
On y voit aussi des spéciales dédicaces à Shrek et à Bob Marley, utilisés pour poser l'humanité du personnage principal.
Et enfin, en plein New York, on voit l'affiche d'un improbable Batman vs. Superman, projet un temps commandé par la Warner à Wolfgang Petersen. Peut-être qu'en 2012...


Bien que ce soit contradictoire avec le roman original, les scénaristes Akiva Goldsman et Mark Protosevich plancheraient sur une suite à Je suis une légende.

Nous avons passé un très bon moment. On ne voit pas le temps passé. J'ai sursauté souvent. J'ai pleuré un peu aussi. Will Smith est un acteur excellent.

Urgences

Alors ça, c'est qu'à la télé, et aux States.
J'ai fait la triste expérience aujourd'hui des urgences de l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, je peux vous assurer que ça n'a absolument rien à voir.


Un clochard étendu sur 3 chaises dormait.
10 chaises, pas une de plus, pas une de moins étaient occupées par des jeunes, visiblement un peu éméchés, des cannettes de bière à la main. Ils accompagnaient l'un d'entre eux, blessé à la main. Beaucoup de gitans allaient et venaient. Ils parlent fort. Visiblement, un différent en opposait certains puisque la sécurité a dû être appelée pour séparer deux femmes qui se disputaient bruyamment.
Des enfants chahutaient violemment sur la pauvre petite aire de jeu aménagée dans un coin.
Et au milieu de cette cours des miracles, des gens inquiets, silencieux attendent patiemment d'avoir des nouvelles de leur proche. Un couple âgé d'environ 70 ans attendent de savoir comment va la maman de monsieur. Il est 18h00. Ils sont là depuis 14h00.
Une maman et une soeur attendent de savoir comment va le grand frère, atteint d'un malaise.
Un rugbyman attend quelques points de suture suite à un mauvais coup.
Et L'Homme.
Après un effort hier un peu violent, il a été pris cet après-midi d'une douleur fulgurente. Depuis, il a des difficultés pour respirer.
On est arrivés aux urgences.
On a fait la queue à l'accueil.
On a fait la queue pour faire l'enregistrement administratif.
Et ensuite, l'Homme est entré pour être ausculté. J'ai attendu dans la jungle.
Après une heure d'attente, il est sorti pour me dire que personne ne s'était encore occupé de lui et qu'il valait mieux que je rentre. Il a ajouté que la prochaine fois, il se crèverait un oeil pour être sûr d'être pris en priorité.
L'attente aura finalement duré pendant 3 heures.
On craignait qu'il ait la même chose que ce qu'il avait eu il y a 8 ans : un pneumothorax. Finalement, il s'agit d'une déchirure intercostale. Rien de grave. Du repos est préconisé. Il est ressorti des urgences avec une ordonnance et rien d'autre. Pas un calmant. Et l'ordonnance, un dimanche soir, à 20h00, ce n'est pas super utile.
Je ne comprends pas que rien ne soit fait pour améliorer l'accueil des urgences à Bordeaux mais aussi ailleurs parce que je suppose que c'est partout pareil. Les gens qui arrivent ici sont souvent désemparés, paniqués. Et rien n'est fait pour les rassurer bien au contraire.
Pourquoi aucune sécurité n'est présente à l'entrée des urgences ? Pourquoi n'importe qui peut entrer ? Pourquoi ne limite t-on pas les entrées à un seul accompagnant au lieu de laisser entrer 10 personnes à la fois (avec des cannettes de bière à la main) ? Et pourquoi le personnel des urgences se sent-il si peu concerné pas les patients ? Pourquoi a t-on attendu 3h00 avant d'être pris en charge ? Pourquoi n'a t-on même pas prescrit un calmant à l'Homme avant de le laisser repartir ?

C'est vraiment un endroit où on veut aller le moins souvent possible !

Journée en famille

Nous avons déjeuné chez "Léon de Bruxelles". Alors, d'aucun diront que c'est "bof", que c'est ringard, que c'est populaire... moi je réponds que nous avons reçu un accueil excessivement chaleureux. Le personnel est agréable, très à l'écoute, y compris avec les enfants. Nous avons bien mangé. Évidemment, il vaut mieux aimé les moules quand même. Nous avons passé un bon moment et nous y retournerons. Ça a bien plu aux enfants.

Après le repas, histoire de digérer un peu, nous sommes allés faire une partie de bowling. La Brindille a eu un peu de mal. Il faut dire que les boules sont aussi lourdes qu'elles... surtout après sa gastro. Quand au Minimoy, il a commencé à maîtriser sur la fin. Il a demandé une deuxième partie pour être au top.

C'est quand même L'Homme qui a gagné.
En ce qui me concerne, j'ai fait un strike à mon premier lancé de boule. je n'en ai refais aucun. La chance du novice !

Nous sommes rentrés. Nous nous sommes installés dans le canapé avec une plaque de chocolat noir-framboises et des clémentines. (C'est cool les vacances quand même !).
Nous avons regardé un film un peu léger, qui n'a pas super bien vieilli : "Une baraque à tout casser" avec Tom Hanks et Shelley Long, produit par Steven Spielberg.

Ce film date de 1986. C'est l'histoire d'un jeune couple qui investit dans l'achat d'une vieille maison. Dès qu'ils emménagent, tout commence à s'effondrer.
Les enfants ont bien aimé. Ils ont bien ri.
Les grands ont trouvé ça un peu moins bien.

Lutte contre le tabagisme

Depuis hier, il est interdit de fumer dans les lieux dits de "convivialité".
Je suis une toute petite fumeuse.
J'avais horreur de manger dans une salle empestant le tabac. Je choisissais toujours la salle non fumeur. En revanche, je ne trouvais pas désagréable de fumer une petite cigarette en fin de repas, avec le café.
Elle va me manquer cette petite pause bavardage avec ma Pomme : un café, une cigarette et on parle de nos petits (grands) tracas, on critique les gens autour de nous, on refait le monde. Il va falloir attendre cet été pour pouvoir librement le faire en terrasse.
Dommage !

Mais si cette mesure peut permettre à certains grands fumeurs de ralentir... voire même d'arrêter, pourquoi pas.

Pourtant, comme le dit si justement Kmille sur son blog Café de filles : "La génération à venir n'aura jamais vu un café fumeur. (...) Ce ne sera pas la même ambiance, pas les mêmes odeurs, pas les mêmes moments."

J'ai même lu que dans certains pays européens, il est interdit de fumer en terrasse ou dans la rue. Et si vous attendez un électricien ou un plombier chez vous, veillez à ne pas vous en griller une petite avant qu'il n'arrive parce que si ça sent trop la fumée, il peut refuser de travailler et vous êtes passible d'une amende.

Bonne année

Qu'est-ce qu'on peut manger en ce moment !

Le 30, nous avons passé la journée chez mes parents, avec les enfants, mais sans l'Homme. Il y est interdit de séjour. C'est une histoire qui remonte à loin maintenant. Je ne m'étendrais pas (plus) sur le sujet.

Excellente journée.
La Fée Clochette était là, habillée en mère-Noël...

Nous avons ouvert les derniers cadeaux.

La maison des "kemobils" est terminée ! La Fée Clochette avait oublié de laisser sous le sapin le poster de la maison des "kemobils" pour que le Père-Noël sache quelles les pièces manquaient encore. Mais il est super fort ce Père-Noël !! Il a pensé à tout.

Une jolie table, un bon repas... Très jolie déco la Miss.


Un joli dessert aux couleurs pastels...


Et dans l'après-midi, des jeux de société : "Tic-Tac Boum", un jeu musical le Wouégo et le trivial Disney.

Lundi, nous avons préparé nos déguisements pour le soir, et j'ai cuisiné pendant tout l'après-midi. Pour le réveillon, nous avons invité la Miss et son chéri puisque comme nous, ils n'avaient rien de prévu.

Voilà la table...


Voilà l'équipe...

La naine avec les cheveux roses... c'est moi.
J'avais pas mis de talons... et ça se voit.

L'apéritif... un Ti-punch... une boisson du soleil... parce que tout le monde n'a pas la chance comme Chlo l'Australienne de fêter le nouvel par 45° !!




Nous avons passé une bonne soirée.
Sans cotillon, ni serpentin... mais une bonne soirée quand même.

Nous avons bien mangé même si je ne suis pas entièrement satisfaite de mes préparations culinaires...

Ce qui m'a fait plaisir, c'est que je crois que c'est la première fois que ma soeur et moi passions un réveillon du nouvel an ensemble.
Nous avons mangé, nous avons bu... pas mal bu d'ailleurs... nous avons écouté de la musique. Nous avons joué à des jeux de société et nous avons terminé la soirée vers 3h00 du matin sur des sketches de Gad Elmaleh.

Je me suis couchée vers 3h30...

Et à 4h00, j'étais debout. Pas pour refaire la fête non. Je nettoyais le vomi dans la chambre de la Brindille. Elle n'avait pas bu d'alcool pourtant. Bonne année 2008 qui démarre avec une gastro... Il y en avait partout !
A 4h30, je retourne au lit.

C'est pas facile !!

Malgré tout, je souhaite à tous ceux qui lisent mon blog, régulièrement ou par hasard, une excellente année 2008. C'est banal, mais c'est important : la santé, le bonheur, l'amour... et accessoirement... des sous !