Ma Pomme a eu envie de rendre honneur à ses parents pour leur extrême générosité et pour tout ce qu'ils ont toujours fait pour elle ou pour tous les gens qui ont croisé leur route.
C'est très vrai qu'ils ont le cœur sur la main. Ce sont des gens simples, gentils et qui donneraient leur chemise.
Du coup, nous étions nombreux à répondre présents à cette grande fête. Une quarantaine d'invités étaient là vendredi soir.
Ma pomme avait décoré de jolies tables et avaient préparé une multitude
d'amuse-bouches pour l'apéritif.





C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai revu les oncles, tantes et cousins de ma Pomme. Ils me connaissent depuis que je suis toute petite, parce que ma Pomme, elle est un peu comme ma grande sœur (en taille, parce que je suis plus âgée qu'elle ;-)
Parmi les invités, il y a aussi les nouvelles pièces rapportées et parmi elles, il y a
Carl, le chéri de la petite sœur de ma Pomme qui a fait parlé de lui !

A la fin de la soirée, on a rassemblé la vaisselle que nous laverions le lendemain.
On a également fait le tour des tables pour récupérer toutes les bouteilles entamées ou non.


Il était tard... ou plutôt tôt quand les derniers invités sont partis se coucher. La petite sœur de ma Pomme, conformément à sa réputation de pique-assiette a demandé à emporter tout un tas de bonnes choses : des
amuse-bouches, des bouteilles de vin rouge, de rosé... Elle s'est largement servi surtout quand on compare au peu d'aide qu'elle a apporté pour la préparation de la soirée ou même pour le service pendant la fête.
Et non contents de tout ce qu'ils avaient pu emporter avec eux,
Carl a trouvé le moyen de fuir en camouflant tant bien que mal dans son blouson, sous des vêtements, des bouteilles de soda supplémentaires. Pas de chance, ma Pomme l'a vu. Outrée par cette attitude, elle n'a rien dit, sur le coup, gênée à l'idée de lui mettre la honte devant les dernières personnes encore présentes.
Et pourtant, ça l'a perturbé pendant toute la nuit. Et encore le lendemain, elle était très en colère par cette attitude mesquine.
Sa tante et moi-même avons tenté de dédramatiser l'affaire en lui disant que c'était un paumé, que ça n'avait pas d'importance et qu'il fallait qu'elle laisse tomber plutôt que d'envoyer là sa sœur le
texto incendiaire qu'elle avait écrit pendant la nuit.
Après avoir émergé samedi, je suis retournée à la salle pour donner un coup de main pour la vaisselle et le nettoyage.
Et le soir, complètement crevées, ma Pomme et moi avons passé une petite soirée avec nos filles respectives, à regarder rapidement les quelques 200 photos que j'avais pris pendant la soirée.
Et en voyant une des photos prises sur les verres sales et les bouteilles rassemblés sur une table, ça a été le déclic !
Au nombre des invités, on comptait également Roger et sa femme qui avaient fait pas moins de 1000 km pour assister à cette soirée. C'est chez eux que le père de ma Pomme passait ses vacances quand il était petit. Ils avaient amené avec eux 2 bouteilles d'alcool de mirabelles qu'ils ont offert au père et à l'oncle de Ma Pomme. Ils en raffolent.
En y réfléchissant, on s'est aperçues que nous n'avions pas récupéré ces deux bouteilles. Après un rapide coup de téléphone à l'oncle et au père de Ma Pomme, c'est devenu une certitude : les bouchons rouges qu'elle a aperçus dépassant du blouson de
Carl n'étaient pas des bouchons de soda, mais les bouchons des 2 bouteilles de mirabelles. Et là, son sang n'a fait qu'un tour. Elle a appelé immédiatement sa sœur, lui a tout d'abord gentiment demandé si elle n'avait pas malencontreusement emporté les deux bouteilles de mirabelles. Elle a dit non. Ma Pomme lui a donc suggéré de poser la question à
Carl. Il a tout d'abord nié puis a avoué. Il a tenté toutes les excuses les plus bidons : qu'il ne savait pas que c'était des cadeaux, qu'il ne savait pas ce que c'était que de l'alcool de mirabelles (il en avait quand même goûté pendant la soirée), que comme il y avait plein de bouteilles sur la table, il pensait que ce n'était pas grave, qu'il était trop ivre et qu'il ne se souvenait de rien...
A aucun moment, il n'a admis que quelque soit le liquide que contenaient ces bouteilles, son geste était lamentable, mesquin et pouvait être considéré comme du vol.
Ma Pomme, soulagée d'avoir enfin vidé son sac, a demandé à
Carl de ramener la bouteille à son père et l'autre à son oncle. Il allait devoir s'en excuser auprès d'eux.
Ce garçon est vraiment un mec paumé, bardé de
piercings qui vit au crochet de la petite sœur de Ma Pomme, parce que ce n'est pas son salaire qui lui permet de financer ses pétards. Le plus dommage, c'est qu'il déteint sur la petite sœur qui adopte elle aussi une attitude souvent désinvolte à l'égard de ses enfants, de sa famille, de sa vie...