La Brindille, le Minimoy, l'Homme et moi même avons embarqué à bord de Léon.
Destination : la Côte d'or en Espagne (costa dorada).
On choisit de ne pas suivre les indications du GPS qui veut nous faire passer par Perpignan. Google nous a dit que c'était plus court en passant par Toulouse, Ax les Thermes, Bourg Madame et Puigcerda et enfin Tarragone. Vous vous en foutez certainement, mais c'est important pour la suite de mon histoire.
Après quelques heures de route, nous arrivons à l'un des campings que nous indiquait le guide. Un endroit perdu et mal indiqué. Une entrée sans prétention, qui ressemble à tous les campings qu'on connaît.
En descendant du camion, nous entendons la mer. Elle ne doit pas être très loin.
On est accueillis gentiment. On nous montre notre emplacement.
Et là, c'est le bonheur !
Le camping est à flan de falaise et notre emplacement donne sur la Méditerranée.
Voici la vue de notre emplacement. Vous voyez que je n'exagère pas !
Le même palmier, quand on fait quelques pas...
Balade sur la plage un peu plus tard.
Notre emplacement est au bout de la flèche.
Lever de soleil sur notre campement...
Le lendemain matin, direction Barcelone, à 85 km du camping. Difficile de s'y retrouver dans cet enchevêtrement de routes et d'autoroutes. A ou AP ? Autovista et Autopista ? C'est quoi la différence ? Le GPS est paumé. Les panneaux de signalisation sont rares. Et quand on en trouve un, on ne sait pas ce qu'ils veulent dire.
Et quand on est enfin sur l'autoroute, on double un tracteur, puis un vélo ! C'est l'Espagne.
Il fait un temps splendide. Bermudas et Tee-shirts sont de sortie.
Barcelone.
Nous avons dû parcourir 7 ou 8 km à pied malgré la présence de vélibs à tous les coins de rue...
Nous nous sommes garés près de Montjuic.
Nous avons traversé des jardins et sommes arrivés près du bâtiment des douanes et près du musée maritime.












On abandonne tous ces artistes et on reprend notre route.
On passe devnat le Museu arts decoratives
La façade baroque de l'église Betlem, construite entre 1681 et 1732 par les Jésuites.
C'est la plaque tournante du trafic automobile, du métro et du train.
Et moi je cautionne ça ! Bravo.
En 1859, l'enceinte fortifiée de la vieille ville fut démolie. La ville du coup s'est agrandi. Ce quartier a été le lieu d'expression d'architectes d'art nouveau, déclinaison catalane du Modernisme.
Cette maison a été construite par Gaudi pour Joseph Batllo, un riche aristocrate, qui voulait une maison digne de sa classe sociale. Il vivait avec sa famille dans les deux premiers étages, et louait les appartements des étages supérieurs.
La Casa Milà est aujourd"hui un des monuments les plus visités de Barcelone.
Je fais une pause pour parler des tenues vestimentaires des Espagnols.
Chaussettes montantes, bottes fourrées (il faisait 28° !), mini-jupes ou shorts et toque en fourrure (toujours par 28°).
Et puis très souvent, les Espagnoles, elles sont classes.

6 personnes sur un même banc et un clochard tout seul sur le sien. Il leur fait signe de venir pourtant...
Au bout du Passeig de Gracia, la place Joan Carles.


Demain, je vous parle des émotions que nous avons eu les jours suivants.