vendredi 26 décembre 2008

Pffffff...... (soupir)

Ah tiens ?! Il neige !
Ça me laisse indifférente.

Je respire mal. J'ai l'impression que ça empire. Mais j'évite d'en parler parce que j'inquiète tout le monde autour de moi. Je pourris les fêtes de tout le monde.
Donc, je prends mon mal en patience. L'endocrinologue dit que je devrais revoir la cardiologue. La cardiologue dit qu'elle n'a pas besoin de me revoir et que c'est le traitement pour l'hyperthyroïdie qui devrait régler mon problème de péricardite. Bon. Je ne suis pas médecin moi. Alors je crois ce qu'on veut bien me dire. Et comme le traitement pour soigner l'hyperthyroïdie est un traitement dont les effets se voient sur du long terme, je dois patienter.
Mais s'ils se trompaient ? Et si j'avais autre chose ?
Je pense que dès lundi, je vais reprendre les choses en main et aller chercher un deuxième avis, auprès d'autres médecins. Si ça ne sert à rien, ça ne peut pas me faire de mal.

Hier soir, j'ai eu un mal fou à trouver le sommeil. L'énervement et les contrariétés de la journée peut-être. Je n'arrivais pas à trouver une position dans laquelle je me sente bien pour respirer. Du coup, je tournais, je virais sous la couette. Je me faisais engueuler par l'Homme qui voulait dormir et que je dérangeais. Mais ça, j'ai l'habitude. Il ne supporte pas ma maladie. Il sait régulièrement me faire sentir que je gène.

Du coup, mon esprit vagabondait hier soir. Et je pensais. Je pensais à plein de choses, en vrac.
Je me disais que les fêtes de cette fin d'année étaient bien monotones. Et pas que pour moi. Des problèmes de couple, des problèmes d'argent, des problèmes de santé... sont le lot de bien des gens autour de moi. Et ce n'est pas la venue du Père-Noël, aussi féerique soit-elle, qui va leur faire oublier tout ça.

Je pensais aussi à Constance, que j'ai rencontrée il y a quelques mois avec plaisir et qui m'a téléphoné pour prendre de mes nouvelles. Ça m'a fait très plaisir et j'espère bien que nous nous reverrons un de ces 4 quand j'irais mieux et sa fille aussi. Et oui, elle a été très malade elle aussi.

Je pensais à ce boulot qu'on me propose, qui est celui dont je rêve depuis longtemps et qui risque de me passer sous le nez si je ne suis pas rapidement sur pieds.

Je pensais aux deux repas de familles qui approchent. Ça va être difficile de rester debout toute la journée.

Je pensais à ce petit cadeau que m'a apporté le Père-Noël. J'espérais quoi ? Qu'il aurait pitié de moi cette année et que j'aurais été gâtée plus que de coutume ? Un livre. Un livre certainement très beau puisqu'il a obtenu le prix fémina 2008, mais un livre bien triste. Un papa qui raconte sa vie avec ses deux garçons handicapés. J'avais bien besoin de ça pour me remonter le moral ! Le Père-Noël a dû acheter ce livre, au hasard d'un rayon, avant ou après être aller s'acheter un sandwich pour son déjeuner. Il est allé l'acheter non pas pour faire plaisir, mais juste parce que ça se fait à Noël de prévoir un petit cadeau.
Bref... j'aurais cru qu'il serait un peu plus attentionné... mais non, il faut que j'arrête d'y croire au Père-Noël.
Mes enfants n'ont même pas pensé à m'écrire un petit mot. C'est fou ce que ça peut être ingrats des enfants. Mais bon. Ils sont encore jeunes et n'ont pas vraiment conscience de tout ce que je peux ressentir.

Je pensais aux cadeaux de Noël du reste de la famille : Est-ce que je n'ai oublié personne ? Est-ce que ça va leur plaire ? Est-ce que j'ai bien tout emballé ?

Je pensais à cette robe que j'avais achetée pour les fêtes et que je ne mettrais pas. Heureusement je ne l'ai pas payée cher. Et puis, peut-être que je pourrais la mettre l'année prochaine. Quant au collier que j'avais acheté pour mettre avec, je trouverais bien une occasion de le porter.

Je pense à ma famille et toutes ses incompatibilités d'idées et d'humeur. Noël, c'est une fête familiale. Et dans ma famille, c'est particulier. Ça sera d'abord avec ma belle-famille, mais sans une partie cause gastro, cause varicelle. Je le disais que cette année, les fêtes sont pourries pour tout le monde. Ensuite, ça sera avec mes parents et l'une de mes soeurs (l'autre sister vivant à l'étranger). Et ce repas se fera sans l'Homme puisqu'il y est interdit de séjour depuis de nombreuses années maintenant. Et c'est mieux comme ça. Je préfère éviter les conflits inutiles.

Je pense aussi que pour ces repas de famille, il va falloir que je fasse un effort surhumain. J'ai une tête cadavérique : la peau blanche, des cernes noires, les joues creuses, le souffle coupé... Je vais essayer de camoufler tout ça sous du fond de teint et autres fioritures. Vive le maquillage.


Et voilà !
Encore une fois mon blog n'est que lamentations.
Mais non, ça va. Je vous assure. Je n'ai pas encore envie de me jeter par la fenêtre.
A force de me plaindre, plus personne ne va venir me lire.
Il y a bien plus malheureux que moi. Je le sais.

Allez, promis. J'arrête de me lamenter.

Dès lundi, je reprends contact avec mes médecins pour leur dire que je ne constate aucune amélioration (si, peut-être la déprime en plus) ou avec d'autres médecins pour des nouveaux avis.
Je reprends les choses en main. Il faut bien puisqu'ils n'ont pas l'air de se soucier de mon état.

Allez... demain sera un autre jour...

jeudi 25 décembre 2008

Noyeux Joël !

Un dîner chinois pour un réveillon de Noël. Original non ?
Ben oui, ici nous ne faisons rien comme tout le monde.
Donc, hier soir, c'était dîner chinois.

... avec des rouleaux de printemps (faits maison), des nems et divers autres samoussas et beignets et des nouilles chinoises aux crevettes (faites maison).

Aux dires de ma petite famille, ce fut bon !

Et en dessert, des litchis que j'ai oubliés de sortir, et une bûche ? Non.
J'ai trouvé une idée originale sur un blog culinaire, et au lieu de me contenter d'une simple bûche, j'ai opté pour l'arbre tout entier. Je me suis donc amusé à préparer des sapins.



Si, si, ça se mange... même si on ne sait pas par quel bout le prendre ;-)
Donc, pourquoi ne pas commencer par la cime ?


Si vous voulez cette recette, elle est .

Après un film familial, tout le monde au lit, non sans avoir mis les pantoufles sous le sapin.
Même à 10 et 12 ans, le passage de Père-Noël est très très excitant, et c'est en les laissant sauter sur leur lit qu'on a fermé la porte de leur chambre.

Et le lendemain matin, OOOooooohhhhh surprise !!!!
Le Père-Noël est passé.




Même à 10 et 12 ans, et même quand quelquefois on sait ce qu'il y a dans les paquets, la même joie à l'ouverture des paquets, les mêmes yeux brillants, le même enthousiasme...

Et aujourd'hui, le 25, repas ... tous les 4.
Le grand repas en famille, ce sera pour ce week-end.
J'avais encore préparé plein de choses.

Et maintenant, je vais me coucher parce que je suis crevée. Du repos, du repos qu'ils disent les médecins. Il faut bien que je profite un peu de Noël et de la féérie qui va avec, non ?
Déjà que je ne pourrais même pas mettre ma robe pour les fêtes. Déjà que je ne pourrais même pas danser pour le réveillon alors que, pour une fois, la fête s'annonce très fun. Déjà que je suis trop fatiguée pour profiter de l'enthousiasme général. Déjà qu'il y a plein de gens pas heureux autour de moi. Déjà que les fêtes sont toutes tristounettes.

Un peu de magie et de rêve dans ce monde de bruts... ça ne peux pas faire de mal !

dimanche 21 décembre 2008

Hyperthyroïdie

Résumé de ces dernières semaines :
Problèmes respiratoires. Extrême fatigue.
RDV chez le médecin généraliste.
RDV chez la radiologue pour une radio des poumons.
RDV chez le cardiologue pour un électrocardiogramme et pour une échographie du cœur.

Diagnostic : péricardite. (un épanchement : du liquide est passé entre le péricarde et le cœur, d'où mes problèmes respiratoires.)
C'était .
Le problème est viral
Prescription : de l'aspirine et beaucoup beaucoup de repos.

Une semaine plus tard, re-RDV chez le cardiologue. Aucune amélioration. La péricardite est toujours là et bien là.
Résultats des analyses de sang.
Le problème n'est pas viral.
Le cardiologue dit ne plus rien pouvoir faire pour moi, et me suggère de reprendre RDV avec mon médecin généraliste.
Ce que je fais.
Le problème est nerveux. Le surmenage, le stresse... Il faut que je lève le pied, etc...
Pas d'autres médicaments.
Du repos.

15 jours après, je respire toujours aussi mal.
De nouvelles analyses sanguines. Ce n'est plus un bras que j'ai, c'est une passoire.
Il semblerait que tous mes problèmes soient liés à un dérèglement de la thyroïde.

RDV avec un endocrinologue.
Nouvelles analyses sanguines.

Samedi matin.
2ème RDV chez l'endocrinologue.
J'aurais aimé que l'Homme m'accompagne. Pour une fois. Il ne travaillait pas. Mais il a préféré aller faire du vélo.
J'arrive à mon RDV.

Je vois tout ce que je n'avais pas vu la dernière fois. La salle d'attente est sale. Les murs ont dû être blancs dans une autre vie. Ils sont gris maintenant avec un énorme cercle noir autour de l'interrupteur. Au plafond, il devait y aovir 3 spots. Il n' en a plus que 2. A l'emplacement du 3ème, un trou béant. Les carrés de moquette n'ont jamais été collés et jusqu'à 2 centimètres séparent certaines plaques, laissant apparaître un parquet usé. Les magazines datent au mieux de mars 2008. Les chaises sont dépareillées.

J'entre dans le bureau du médecin. Un fatras innommable. Il y a des papiers, des dossiers absolument partout : sur le bureau, pas terre contre le mur... même dans la salle d'examen.

Je lui demande :
- "Vous avez reçu mes derniers résultats d'analyse"?
- "euh... oui, il me semble les avoir vues..."

Elle farfouille, déplace des petits tas de documents, en soulèvent d'autres... puis se décident à téléphoner au labo... Elle cherche le numéro de téléphone... Je lui tends un document sur lequel il figure. Elle cherche son téléphone. Je ne vais quand même pas lui prêter mon portable !
Elle trouve le téléphone. Elle appelle.

Verdict : je souffre d'hyperthyroïdie. La glande thyroïde joue un rôle primordial sur l'organisme. Elle régule le métabollisme des cellules du corps. Chez moi, elle fonctionne en accéléré, ce qui se caractérise par un état de nervosité, une accélération du système cardiaque (d'où mes problèmes respiratoires) et un état de fatigue extrême.

L'hyperthyroïdie pas ou mal soignée peut avoir des répercussions très graves. Je préfère ne pas rentrer dans les détails parce que ça fait peur.
Elle me dit qu'il me faut du repos, que le repos représente 70% de la guérison, et que les médicaments contriburont aux 30% restants. Je suis arrêtée au minimum 3 semaines de plus.

Je sors de son cabinet complétement effondrée. Je suis en larmes dans la voiture. Encore 3 semaines de repos. Toutes les fêtes tombent à l'eau. Au niveau de mon job, on me proposait une mission intéressante, est-ce qu'ils vont m'attendre ? Et elle n'était même pas sûre que ce traitement était le bon, qu'il suffirait à tout réguler.

Il faut voir le bon côté : les médecins ont ENFIN trouvé ce que j'avais. Je commence ENFIN un traitement après plus de 15 jours dans le même état de fatigue et de gène respiratoire.

Je dois revoir l'endocrinologue dans 3 semaines, avec de nouveaux résultats d'analyse, pour voir si l'hyperthyroïdie est bien traitée.

Les fêtes s'annoncent tristounettes pour moi cette année.

mardi 16 décembre 2008

Le Sapin de Nouwel !

Bon. C'est pas tout ça, mais la terre continue de tourner, les jours passent et Noël approche. Et qui dit Noël dit SAPIN. Ça fait déjà 3 week-end (on met un s ou pas ??), bref. Ça fait 3 week-end(s) que les enfants me tannent pour qu'on décore la maison et le sapin. Donc là, je ne pouvais plus y échapper. Et puis, il était temps.
Je les ai laissés faire, et ma foi, je suis assez contente du résultat. J'avais juste précisé que je ne voulais que des tons oranges et or. Pour le reste, ils ont eu carte blanche pour le choix des décorations.




dimanche 14 décembre 2008

A votre avis ?

J'avais toujours dit que mon blog n'était pas fait pour ça, mais finalement, c'est un formidable exutoire. On y dit les choses comme on les pense que ça plaise ou non.
Moi, ça me fait du bien.
Autre chose également m'a fait du bien : ce sont vos messages de réconfort. J'ai été très touchée par toutes vos gentilles attentions.

Rien n'est résolu.
J'ai juste pris conscience de certaines choses. C'est déjà bien.
Au niveau de ma santé, je respire toujours aussi mal, et je suis toujours aussi fatiguée.

Maintenant, j'ai cru comprendre que beaucoup d'entre vous ont vécu des choses similaires.

J'ai une question. Vous n'êtes pas obligés d'y répondre. Et si vous vouliez bien y répondre (ce qui m'arrangerait ;-), vous pouvez le faire de façon anonyme soit en ne vous identifiant pas dans les commentaires, soit en m'envoyant un mail.

Voici donc ma question : Est-ce que ça peut être une solution d'aller voir un psy ? Est-ce que ça peut m'apporter quelque chose de bénéfique. Et si oui, comment choisir un bon psy ?

Voilà. J'attends votre avis sur le sujet. Peut-être pourrez-vous m'aiguiller un peu...

En tout cas, merci d'avance pour ça, et encore merci pour vos messages de soutien.

vendredi 12 décembre 2008

C'est pas facile !

Une nouvelle visite chez le cardiologue. Je respire toujours aussi mal. J'avais l'impression que ça s'arrangeait mais non, alors que je n'ai pas fait d'effort et que je me suis pleinement reposée (Je t'assure maman !).
Mon mal a évolué, mais pas dans le bon sens. L'inflammation est plus importante. Le cardiologue fait la moue, une fois de plus. Par contre, les anomalies qui apparaissaient sur l'électrocardiogramme ont disparu.
Les résultats d'analyse sanguine sont là. Le problème n'est pas viral comme on le pensait. Non. Aucun virus. Juste un mal-être, du surmenage, du stress.
Je n'irais donc pas travailler la semaine prochaine. Je crois que depuis que je suis entrée dans le monde du travail, jamais ça ne m'était arrivé.
Je suis trop stressée, trop surmenée, trop malmenée et le corps a ses limites.
Certains sombreraient dans la dépression, moi, je "me provoque" des inflammations du péricarde bien visibles à l'échographie et donc pas imaginaires, des problèmes respiratoires et autres. Je vous passe le bel herpès qui me défigure et les cernes noires sous mes yeux qui me font ressembler à un cocker triste. Je n'ai rien contre les cockers que je trouve plutôt mignons d'habitude, mais quand c'est moi qui leur ressemble...
C'est un peu comme voiture en super état, sauf que la batterie est à plat.

A force de vouloir tout gérer, à force de prendre sur moi en permanence, à force de donner sans retour, à force d'essayer d'assumer pleinement cette vie qui n'est pas celle dont je rêvais, il fallait que ça arrive.
Et non ! Je ne suis pas Wonder-Woman.
Moi qui me croyais indestructible !

Je ne sais pas quelle est la solution, s'il y en a une. Un psy ? Je ne vois pas. Je n'ai jamais eu de difficultés à parler de mes soucis. J'ai ma Pomme à qui je me confie toujours (elle ne va pas beaucoup mieux que moi d'ailleurs), j'ai ma famille. Je ne crois pas qu'un psy changerait quoi que ce soit.

Et puis à contrario, je me dis que je ne suis pas à plaindre.
A moins de vivre sur Mars, tout le monde a entendu parler de tous ces gens qui n'ont pas d'endroit où dormir, qui doivent affronter le froid et la violence de la rue, la honte aussi pour certains. Beaucoup sont morts depuis le début de l'hiver. Et tous ces gens ou ces enfants qui sont gravement malades et pour qui on ne peut plus rien...
Je n'ai pas à me plaindre. J'ai tout pour être heureuse et pourtant, il me manque l'essentiel.

Et dire que je m'étais dit que jamais je me lamenterais jamais sur mon blog. Que ce n'était pas le lieu. Que je ne voulais pas risquer de saouler mes quelques lecteurs.

Je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Ce n'est pas dans mon tempérament. C'est mon corps qui a décidé de me faire payer le fait que je le malmène. Il faut que mon mental reprenne le dessus et que peut-être j'essaie de faire de ma vie ce que je veux qu'elle soit, que j'essaie d'être heureuse quoi !

jeudi 11 décembre 2008

Programme TV de malade

Comme je suis malade, je regarde beaucoup la télé.
Je vais donc vous parler de certains programmes TV du jour. Autant dire que les femmes au foyer ont intérêt à avoir de quoi occuper leur journée. Sinon, c'est la dépression assurée.

Une séquence pub du milieu de matinée.


Visiblement la cible, ce sont les mamans, de jeunes enfants :
Une pub pour un jeu vidéo pour les petits. Il faut bien aider le Père-Noël !!
Des couches-culottes, ben oui, normal.
Eva Longoria présente une coloration aux reflets brillants et naturels parce qu'il faudrait voir à ne pas trop se laisser aller les mères au foyer, et puis vous le valez bien !
Un mobile pour bébé. Allez on revient aux cadeaux de Noël.
Un désodorisant d'intérieur qui se déclenche quand on passe devant. Magique. Ça c'est pour rappeler aux mamans qu'elles doivent s'occuper de leurs bambins, de leurs cheveux mais aussi de leur intérieur.
Une école de comptabilité pour celles qui ont envie de se remettre à travailler, celles qui se remettent en question.
Allez, un peu plus glamour quand même avec une pub de parfum. Et dans le spot, un couple s'embrasse alors qu'ils ne se connaissent même pas. Ils sont surpris eux-mêmes de s'être emballés de la sorte ! Il n'y a que dans les pubs qu'on voit ça ! Bien sûr, ils sont super beaux tous les deux, forcément. Et ils sentent bon, puisqu'ils mettent du parfum.
Des plats tout prêt pour bébé. Revenons à la dure réalité. Il faut s'occuper des enfants.
Et pour finir, une société vous propose un crédit. Le montant que vous voulez, pour en faire ce que vous voulez. C'est super rapide, un coup de téléphone suffit. C'était pour vous rappeler que vous aviez des problèmes de fric (ben oui, le problème du pouvoir d'achat, tout ça...). Et si vous pensez régler vos problèmes de fric avec ce genre de crédits, et bien non, parole de banquière.

Bon.
Terminée la page pub.

"Magnum" (sur France 3 ou 2, je ne sais plus).
Je le trouvais craquant à l'époque. Aujourd'hui, il est un peu ringard avec ses chemises hawaïennes bien repassés et bien rentrées dans le pantalon, remonté jusque sous les bras.
Et toujours la chemise bien ouverte sur un torse velu.
Et sa moustache ???? Quelle horreur !


Mais bon, il est super fort. Il se retrouve toujours dans des situations pas possible et il finit toujours par trouver les méchants.

"10h00 le mag" avec Sandrine Quétier et Julien Arnaud.


Sandrine Quétier m'agace. Heureusement, elle ne parle pas beaucoup. C'est Julien Arnaud qui mène le débat.
Plein de sujets sont abordés :

L'horoscope.

Comment être belle même quand on ne l'est pas. En fait, tout est dans la brosse qu'on choisit pour son brushing. Il ne faut pas une brosse ronde, mais une plate. Et puis le blush, il faut mettre en remontant vers les oreilles. C'est beaucoup plus glam !

Une petite recette rapide : des gambas pannées au sésame avec une vinaigrette à la mangue.
Originale. A tester.

L'invité c'est Patrick Fiori. Il cuisine dans la cheminée lui. Et aussi il ramasse des oursins à côté de chez lui, en Corse, il les ouvre et il les mange direct. Des fois, il fait des omelettes aux oursins.
On présente son nouvel album parce que s'il est là, c'est bien pour qu'on lui fasse sa promo. Il n'est pas la pour s'amuser et d'ailleurs, il ne s'amuse pas.


Le buzz, c'est une sorte de zapping des émissions.
Par exemple, on nous repasse des images de France 5 de la veille, un magazine santé qui passe à 13h00, quand on est à table.
Le thème : pourquoi on sent des pieds ?
Le médecin explique que c'est dans le pied qu'on trouve le plus grand nombre de glandes sudoripares (près de 250 000). Elles sécrètent près d'une demie tasse de sueur par jour. Bon appétit mesdames.

Sur France 2, dans un jeu télévisé présenté par Naguy, à la question quel pays est limitrophe du luxembourg, la prof de Géo répond la suisse. Raté ! C'est l'Allemagne.

Allez, on change de programme.
Une rediffusion de "seconde chance". Et ce soir, on aura le nouvel épisode. 2 fois dans la même journée, on nous gâte !
On y retrouve le Sébastien de Hélène et les Garçons. Il jouait déjà très mal à l'époque.


Et puis rediffusion de la Star Academy, présenté par l'excellent Nicos. Personnellement, je le trouve mauvais au possible.
Il ne reste que 3 élèves. Il ne se passe rien d'intéressant. Donc, la production meuble.
Mickels a le mérite d'avoir une voix. Il n'est pas très rigolo mais il sait chanter et il est le seul. Il est le seul qui mérite de gagner.


Gautier-tête à claques est insupportable. Je ne comprends même pas qu'il puisse plaire, même aux midinettes.


Alice, la poupée Barbie. Elle ne chante pas très bien, mais elle est jolie et ça, ça suffit à priori.


"La petite maison dans la prairie", enfin un bon programme, même si on en est à l'époque Laura est adulte et où elle vit enfin avec son Almanzo. Je préférais quandelle était petite fille et qu'elle se crêpait le chignon avec Nelly Olson.

"Un jour, une histoire" sur M6.
Dans le genre mielleux... les titres : "Lune de miel", "Les flocons de l'amour", "Un noel de chien" 1 et 2...
C'est navrant !

Et quand on zappe sur TF1 à la même heure, après "Les feux de l'amour", c'est "Le miracle du coeur". Ils sont tous malades dans ce téléfilm : problème cardiaque, hépatite...

"Les frères Scott", dans la même lignée que "Dawson's Creek".
Des jeunes, super beaux qui s'aiment tous les uns les autres, qui sortent les uns avec les autres, qui parlent beaucoup beaucoup... mais ne se disent jamais rien. Ils s'aiment, mais ne se le disent jamais. Ça serait trop facile. Par contre, ils le disent aux autres, à ceux qu'ils n'aiment pas. Peut-être espèrent-ils qu'ils ne sauront pas tenir leur langue. Sauf que quand un garçon dit à une nana A qu'il est amoureux d'une nana B, et si la nana B est amoureuse du garçon, et bien elle ne le répète pas. Au contraire, elle dit l'inverse pour brouiller les pistes. Et toi, tu trépignes devant ton écran parce que putain, c'est chiant !

C'est dans "Dawson's Creek" qu'on a découvert Katie Holmes en garçon manqué.

Vivement "Un dîner presque parfait" et ensuite "Le grand Journal" de Canal+.
C'est un peu plus intéressant comme programme.

Bon, j'espère qu'avec tout ça, vous constatez comme vous êtes bien au boulot, derrière vos ordinateurs, près de vos collègues !

Et ce soir, je vais sortir les mouchoirs et regarder "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux". Même si je l'ai vu des tas de fois, c'est un très beau film. Et je suis fan de Kristin Scott Thomas.

lundi 8 décembre 2008

Je fais du lard...

Allongée dans mon lit, je passe beaucoup beaucoup de temps sur Internet. Je pourrais écrire plein d'articles, parce que je n'ai que ça à faire, mais le truc quand on est clouée au lit, c'est que du coup, on n'a pas grand chose à raconter. Je pourrais vous parler du technicien qui est venu ce matin pour vérifier notre alarme. C'est un peu sans intérêt. J'ai dû rester debout à faire semblant de m'intéresser à ce qu'il me disait : le changement du G.S.M., le remplacement des piles...
Je pourrais vous parler du super programme télé de la journée. Je trouve qu'on se moque de la ménagère de moins de 50 ans quand même ! Mieux vaut aimer les séries à rallonge comme "Les Feux de l'amour" ou les jeux télévisés. Vous avez remarqué quand dans les feux de l'amour, tous les acteurs ont toujours de super brushings ? C'est une remarque comme ça. Je vous assure que je ne regarde pas. J'ai déjà regardé l'élection de Miss France. C'est bon non ? J'ai mon quota ! Je ne regarde pas parce que je ne peux pas. Il y a "Un jour, une histoire", la série du début d'après-midi sur M6 en même temps.
Je passe mon temps à zapper, sans arriver à accrocher sur quoi que ce soit.
Heureusement, il y a "La petite maison dans la prairie".

Je lis tous mes blogs favoris. Et la liste s'allonge. Je lis tous les commentaires. Et du coup, un commentaire m'interpelle. Je vais sur le blog de l'auteur. Le blog me plaît et paf, un de plus dans ma liste de favoris.

Je lis plein de recettes de cuisine pour mon autre blog.

Je lis tout.

J'ai fait mes achats de Noël sur internet aussi. Pas question de perdre trop de temps.

Il faut voir le bon côté : je me repose. Moi d'habitude si active, maintenant, je m'essouffle en montant mon escalier. Dès que je parle plus de 5 minutes , j'halète comme si je venais de courir un 100 mètres. Quand on me téléphone, les gens abrègent parce qu'ils pensent que je vais mourir.

En temps normal, quand je me couche le soir, je m'endors comme une masse.
Mais là... le sommeil vient lentement, lentement.
Je suis pourtant affaiblie, mais ma respiration irrégulière m'empêche de trouver le sommeil.
Et on ne peut pas dire que je me fatigue physiquement.
Finalement, c'est paradoxal, mais c'est épuisant de rester couchée !

En tout cas, merci pour vos commentaires qui me touchent beaucoup.

vendredi 5 décembre 2008

Et ben voilà !

Depuis quelques jours, j'ai des difficultés pour respirer. Ce qui, normalement, est naturel, est devenu compliqué pour moi, surtout pour l'inspiration.
Bref.
Ce matin, RDV chez mon médecin généraliste.
Elle est sceptique.
Ma tension est normale.
Ça pourrait être dû au stress mais non. Et puis je suis stressée certes, mais pas plus que d'habitude. Et puis si c'était dû au stress, ça se calmerait la nuit pendant mon sommeil.

Elle prend donc RDV pour moi, en urgence avec des spécialistes. Elle leur dit qu'il faut absolument radio et cardio pour une suspicion de je ne sais trop quoi. Des termes de médecins.

Ma matinée est chronométrée.

Arrivée au laboratoire d'analyses. Je prends un ticket, comme chez le boucher. Je trépigne. J'inspire plusieurs fois profondément. Les autres patients me regardent bizarrement. Mon numéro est appelé. Je me lève. On prend ma carte vitale, ma carte de mutuelle... Je me rassoies. On m'appelle à nouveau, par mon nom cette fois-ci. Prise de sang. L'élastique autour du bras. Le coton imbibé et je tourne la tête. Impossible pour moi de regarder l'aiguille me rentrant dans la chair. Un tube, deux tubes, trois tubes, quatre tubes. Un tamponnage de coton imbibé. Un adhésif et au revoir madame.

Je file.

Je récupère ma voiture, que j'ai garée avec deux roues sur le trottoir. Je n'ai pas eu le temps de peaufiner le créneau. D'habitude, je me débrouille plutôt bien mais là, je dois vous avouer que je suis un peu stressée. Mon médecin m'a quand même fait un peu flipper avec tous ces examens !!

J'arrive à la clinique. Et heureusement que j'avais mon GPS parce que déjà qu'en temps normal, c'est la cata, avec le stress, je ne vous raconte même pas. Je suivais ses indications même si j'avais l'impression de tourner en rond. Il m'a guidé par des petites rues que je n'avais jamais prises jusque là et je suis arrivée à la clinique avec seulement 5 minutes de retard.

Je n'y ai jamais mis les pieds. Je regarde le panneau à l'entrée qui indique les différents services. Je repère le service de radiologie et le secrétariat :
- ah, c'est vous l'urgence ?
- Euh... oui, c'est moi.

Carte vitale + carte de mutuelle. Je m'assoie dans la salle d'attente... glauque... 4 murs blancs sales, des fauteuils... que dis-je, des chaises en plastique bleu roi, assorties aux portes d'ailleurs. Et une affiche "veuillez vous présenter au secrétariat dès votre arrivée". Rien d'autre. Pas de revue. Pas de cadre. Pas de déco. Rien. Ah si ! Un extincteur. Et pas une fenêtre, on est dans un couloir.

Il est déjà 11h00. Je voudrais appeler ma maman qui a dû essayer de me joindre et qui doit s'inquiéter. Je voudrais appeler au boulot pour leur dire que je ne viendrais pas ce matin, mais la veille, j'ai oublié mon portable au boulot. Et pas une cabine téléphonique à l'horizon.

On m'appelle.
Salle 2.
- Vous n'êtes pas enceinte ?
- Euh.... non.
- Vous avez encore l'âge vous savez ?
- Oui, je sais, mais non.

Torse nue, plaquée contre la paroi, radio des poumons. Inspirez bien fort par le nez, coupez votre respiration, soufflez.
- Vous fumez ?
- Ça m'arrive quelque fois, mais je ne suis pas une fumeuse.
On me laisse là. Je me caille. On m'a dit de ne pas me rhabiller.
Le médecin revient. Re-radio, mais de profil cette fois. Vous pouvez vous rhabiller et retourner dans la salle d'attente (bien glauque).

Une dame, le bras dans le plâtre qui attend aussi entame la conversation. Et de fil en aiguille, elle me tend son téléphone portable. J'appelle le boulot. Je préviens rapidement.
On me donne mes résultats.

Je rejoins le service de cardiologie. Je suis un peu en avance. Je m'assoies dans une autre salle d'attente un peu moins glauque. Pourtant les couleurs sont les mêmes. Les chaises aussi. Pas de déco non plus. Mais des portes couleur bois, et une ouverture sur l'extérieur. Ça fait du bien de voir la lumière du jour.

La porte s'ouvre. Le cardiologue (une femme) apparaît.
- C'est vous l'urgence ?
- Oui, c'est moi. Je suis Mme Urgence aujourd'hui
- Que vous arrive t-il ?

Je lui raconte mes symptômes. Elle écoute. Pose des questions. Vous prenez des médicaments ? Des opérations ? Des allergies ? Des antécédents familiaux ?
Depuis quand avez-vous du mal à respirer ? En inspirant ou en expirant ? C'est plus gênant en position assise ou allongée ?
J'enlève le haut.
Elle m'ausculte et fait la moue.
Elle entends quelque chose.
Elle me met un gel glacé à plusieurs endroits : poignets, cheville et autour du sein gauche. Ben oui, elle fait le tour. Le coeur est dessous je vous rappelle ;-)
C'est froid. Ça pince un peu. Elle allume une machine et imprime mon électrocardiogramme.
Elle enlève certaines pinces.
Puis échocardiographie (échographie du cœur). J'avais déjà vu ce genre d'appareil dans d'autres circonstances beaucoup plus agréables. Et le cœur qu'on entendait à l'époque, n'était pas le mien.
Elle promène doucement la sonde, marmonne des trucs que je ne comprends pas, prend des clichés.
Et enfin, elle me parle.
J'ai un coeur de sportive. Ah, bonne nouvelle.
Par contre, j'ai aussi une péricardite. Avant aujourd'hui je ne savais pas ce que c'était.
J'explique : c'est une inflammation du péricarde. Le péricarde c'est l'enveloppe qui contient le cœur.
Ce problème est viral. j'ai dû attraper un virus banal genre rhume ou angine qui s'est fixé sur le système cardiaque. Grâce à l'échocardiographie, on voit la présence de liquide dans le péricarde. Ce décollement péricardique peut s'accentuer encore si je ne me soigne pas rapidement.

Elle m'a aussi trouvé une insuffisance mitral, plus communément appelée "souffle au coeur".
Plus précisément, une des valves qui amènent le sang au cœur a une fermeture insuffisante. Elle n'est pas complètement hermétique. Ce n'est pas grave, si ça reste léger et si c'est surveillé.

Comment soigner ma péricardite (j'ai appris un nouveau mot, il faut bien que je le place).
10 jours de repos complet. quand je dis complet, c'est allongé, au chaud dans la maison, avec des anti-inflammatoires. Un nouvel examen est prévu dans 8 jours pour voir l'évolution.

Les risques, parce qu'il y en a quand même et puis il faut bien que j'attire un peu de compassion quand même. Un petit rhume là-dessus, et alors plus de liquide pénétrera. Du coup, il compressera le péricarde et empêchera le cœur de se remplir correctement.
Autre risque, une mauvaise guérison peut entraîner la récidive, voire la chronicité du fait que la zone est fragilisée.

Je pense avoir bien retranscris les propos du cardiologue. Quoi qu'il en soit, le cœur, c'est quand même THE organe, et il vaut quand même mieux en prendre soin.
Donc, j'ai fait ce que j'avais à faire et direction la maison. Les chaussons, le pyjama en pilou et le lit.
J'ai quand même, avec l'aide de mon adorable Minimoy qui a bien pris soin de moi, mis la télé dans la chambre, le téléphone fixe et portable sur la table de chevet, et l'ordi (portable heureusement) sur les genoux. Et vive Internet.
Je vais avoir le temps de lire tous vos blogs, avoir le temps de mettre plein de commentaires...
Par contre, je vais avoir du mal à rester tranquille... moi qui ne tient jamais en place.
Oui, Poupy et Biquette, j'oublie mon aspirateur pendant quelques jours !!!... et la serpillière ?? je peux ?? Je vous imagine toutes les deux quand vous lirez ça, faisant des bonds !! Mais non, promis. Je serais raisonnable.

Je compte bien me faire coucougner... même si ça n'a pas l'air d'être dans les intentions de mon cher et tendre.

Ce soir, j'aurais dû être sur scène avec mes copines pour danser un Charleston pour le Téléthon. Raté.
Je ne dois pas quitter la maison pour éviter de prendre froid. Et par ce temps humide, c'est d'autant plus recommandé.

Et dire qu'il y a quelques jours de ça, je disais que je me ferais bien une petite maladie pour rester tranquille à la maison. Maintenant que c'est le cas, je râle. Je râle parce que je culpabilise de ne plus pouvoir gérer les enfants et la maison comme je le fais d'habitude. Parce que je ne peux plus aller au boulot... Je n'en demandais pas tant !!!

Mais comme a dit mon médecin généraliste... qui me connaît si bien : profitez-en pour lever le pied.

Bon.

D'accord alors.

jeudi 4 décembre 2008

Le tram et moi...

... une grande histoire d'amour.


Vous constaterez que la photo n'a pas été prise hier, parce qu'hier, il faisait un temps de m...
D'ailleurs, c'est parce qu'il faisait un temps pourri que j'ai pris le tram. Il en faut beaucoup pour me décourager. J'ai l'habitude de prendre mon vélo. J'ai un super poncho, qui me vaut parfois quelques émotions, mais là, il pleuvait trop. J'ai commencé par être coincée dans les bouchons. Ni une, ni deux, je sors mon GPS. Oui, parce qu'il faut savoir que j'ai un sens de l'orientation proche du -10. C'est le cas de beaucoup de femmes, mais moi, je dois être parmi les pires. Heureusement, quelqu'un a eu l'idée géniale d'inventer le Global Positioning System. Je me lance donc dans des petites rues pour échapper aux bouchons et pour rejoindre une station de tramway. Je me gare. Le tram arrive rapidement. même pas besoin de poireauter sous mon parapluie. Je monte. Même pas besoin de pousser. C'est respirable. Je ne m'assoies pas. Il ne faut pas pousser non plus. Mais il n'est pas bondé.
J'arrive à Pey-Berland, pour ceux qui connaissent. En bonne feignasse, je prends le tram de la ligne d'à côté juste pour un arrêt, rue Vital Carles. J'arrive au boulot. J'ai mis plus de temps qu'en vélo, mais je suis presque réconciliée avec les transports en commun.

C'était sans compter sur le trajet du retour.

Je rejoins ma station de tram. Je suis guillerette. Je ne fais pas ma feignasse. Je monte. Et là, c'est le drame. Je me retrouve coincée entre mon parapluie et mon sac à main. Une grosse dame, malodorante me colle. Je joue du coude pour la faire reculer. Ben non. Elle colle toujours. Ça pue tellement que je monte mon écharpe jusque sur mon nez. J'hésite même à respirer par la bouche. J'ai peur que ça me pollue l'intérieur. Je m'appuie contre les strapontins, relevés, parce que je suis disciplinée moi. Quand il y a du monde, je ne m'assoie pas. Contrairement à ces 4 jeunes, en pleine santé, qui sont vautrés sur les strapontins, sans se soucier de tous les gens qui sont debout et qui sont s'agglutinent contre les portes. Donc, appuyée contre les strapontins, je commence à taper un SMS.
Et là, je sens que quelque chose tente un passage entre mes jambes. Je sursaute. Un gros chien mouillé et puant essaie de passer. Je le repousse.
Sa maîtresse s'offusque et me dit :
- "Ce n'est pas méchant. Sa place, c'est sous les strapontins, c'est pour ça."
- "Oui, et ben il n'est pas obligé de me passer entre les jambes."

J'aime beaucoup les animaux. En général je ne suis pas du genre prude, mais là, j'étais en jupe et cette intrusion m'a un peu surprise.

N'en pouvant plus, je suis descendue un arrêt avant le mien. J'ai préféré marcher un moment plutôt que de respirer cet air nauséabond et plutôt que de rester coller à tous ces gens que je ne connais pas. Beurk !
J'ai bien failli mourir une ou deux fois en glissant sur les grosses feuilles d'érables tombées sur le trottoir, qui, une fois détrempées, deviennent pires que des peaux de banane. Mais je me sentais libre de mes mouvements.

Donc.

Définitivement.

Je déteste les transports en commun.

lundi 1 décembre 2008

Il a de qui tenir !!

Bientôt auront lieu les conseils de classe.
En tant que représentants des parents d'élèves, je vais assister à celui du Minimoy, et à une autre classe de 5ème. Ben oui. Je me suis dévouée.

Pour permettre aux parents de m'informer des sujets qu'ils souhaitent que j'aborde, pour leur permettre d'expliquer certains faits concernant leurs enfants, j'ai fait passer un questionnaire à me retourner complété.

Parmi ceux que j'ai récupérés, il y en a un qui a retenu mon attention.

A la réponse : "Avez-vous des remarques à faire concernant la classe ?"

Et à la question "Votre enfant rencontre-t-il des difficultés ?", la réponse a été celle là :

Et pour ceux qui n'aurez pas bien vu...

Cet élève a de qui tenir !