mardi 31 mars 2009

Retour à l'école

Lundi dernier, j'ai eu la chance d'accompagner ma Brindille et toute sa classe pour visiter les archives départementales de Bordeaux. Ma Brindille vous fait un exposé parfait .

Quand je suis arrivée dans le groupe, j'ai entendu des chuchotements :"C'est la maman de qui ?".
Les petites copines accourent pour me faire la bise, et pour montrer fièrement qu'elles me connaissent.

Me retrouver dans la classe où étudie ma fille, rencontrer les enfants qu'elle fréquente chaque jour, écouter la maîtresse qui l'aide à préparer son avenir, tout ça m'émeut toujours. J'ai l'impression de pénétrer dans son monde. J'en suis presque gênée. Elle, pas du tout. Je me fais toute petite. J'essaie de ne pas regarder qu'elle. Bizarrement, c'est très intimidant.
Je la vois évoluer auprès de ses copines, je vois les taquineries des garçons. Je la vois concentrée sur son travail, se tortillant une mèche de cheveux ou mordant son stylo pour réfléchir. Je la vois lever le doigt pour répondre. Je la vois se tromper et rougir, mais je la vois aussi donner la bonne réponse. Là, j'ai envie de dire : "C'est ma fille !!".

J'ai eu la chance de ne pas avoir dans mon groupe les enfants les plus difficiles. La maîtresse les a gardés avec elle. Elle les connaît bien.
Ils sont plutôt drôles et pas méchants ces jeunes garçons avec leurs longues mèches qui leur cachent les yeux, avec leurs pantalons portés très bas... Ils font surtout bien rire les filles.

Une petite fille de la classe m'a beaucoup touchée. Coline. Une petite fille solitaire, plutôt triste.
Elle monte dans le bus et s'assoie. Personne ne viendra s'asseoir à côté d'elle. Elle le sait. C'est comme ça.
Elle écoute les conversations animées autour d'elle. Elle sourit parfois en entendant les bêtises des autres enfants... ces autres enfants qui vivent leur vie d'écolier sans se soucier d'elle. Les garçons l'embêtent souvent. Ils lui tirent les cheveux. Ils se moquent de ses lunettes. Ils secouent le fauteuil du bus où elle est assise. Elle reste impassible. Elle ne réagit pas. Pas un sourire, pas une mimique d'agacement. Rien. Elle est habituée. Elle est blasée.
Elle m'a fait mal au cœur.
Quand j'ai demandé à ma brindille si elle n'avait pas une copine dans sa classe ? Elle m'a répondu que non, qu'elle était toujours toute seule.
Pourquoi ?
On ne sait pas. C'est comme ça. Personne ne l'aime. Il n'y a rien à faire, rien à dire. C'est comme ça.
Plusieurs fois, j'ai croisé son regard. Nous avons échangé un sourire.
J'avais envie d'aller la voir, d'aller lui dire que ce ne serait pas toujours comme ça... Mais qu'est-ce que j'en sais moi ?? Peu importe, j'avais quand même envie de lui dire, de la rassurer. Je me suis demandée si ses parents savaient que leur petite fille passe toutes les récréations toute seule dans un coin, attendant avec impatience que la cloche sonne pour retourner en classe, attendant avec impatience que ce soit l'heure de rentrer à la maison.
C'est triste quand même. A l'âge où tout ne devrait être que joie et insouciance.
Bien sûr, la gamine qui arrive maquillée (à 11 ans !) avec son petit short tout court, ses collants fins et ses bottes, avec ses mèches décolorées, elle, elle est beaucoup plus populaire. Mais pourquoi mériterait-elle plus d'être aimée que la petite Coline ? Parce qu'elle est plus dans le coup ? Parce qu'elle ne porte pas de lunettes ? Parce qu'elle est plus délurée ?
Je ne trouve pas ça juste.
Il y avait probablement quand j'étais à l'école une Coline dans ma classe. Je ne m'en souviens pas. Ses camarades ne se souviendront pas de Coline non plus. Plus tard, quand ils regarderont les photos de classe, ils se demanderont comment s'appelaient cette binoclarde et ce qu'elle a pu devenir... et puis ils passeront à autre chose.

dimanche 29 mars 2009

Déçue !!!!!!!!!

Je suis déçue !!!!!!!!!

Personne ne m'a envoyé de photos pour notre opération "foulards bleus".
Personne !!!!!

J'en conclue donc que soit, tout le monde se fout de cette opération, soit personne ne m'aime.

Voilà.

Je boude !!!

jeudi 19 mars 2009

Foulards bleus

Pffffffffff....

Je n'ai le temps de rien en ce moment.
J'ai l'impression que les journées ne sont plus assez longues pour faire tout ce que j'ai à faire.
J'ai à peine le temps d'aller vous lire.

Et pour rien oublier (ou alors pour me rassurer), je fais des listes interminables de ce que j'ai à faire. Et je raye au fur et à mesure.
Mais pour une ligne de rayée, j'en rajoute 3 autres.

Je vous le dis moi, c'est pas facile !

Et parmi mes trucs à faire rapidement, et bien il y a la photo avec le foulard bleu.

Oui, la photo avec le foulard bleu.

Quoi ??

Vous n'êtes pas au courant ??

Miss Rainette va vous expliquer. Cliquez .

T'es toujours là ?
Bon, tu ne veux pas cliquer, mais tu vas lire quand même.
Je te fais un copié-collé.

Nom de code : opération Foulardsbleus.

BURKA2

Cette photo m'a interpellée. Ce 8 mars là, ces femmes ont voulu signifier "leur appel à plus de justice", mettre un peu de lumière sur l'ombre qu'elles sont, derrière les barreaux de cette prison de tissu.
Je me suis alors dit que nous, hommes et femmes libres, pourrions leur dire que nous savons. Qu'elles ne crient pas dans le désert. .
L'idée, c'est donc de rassembler des photos de tous les gens qui auront envie de participer , tête nue avec un foulard bleu clair autour du cou, pour en faire une grande photo pêle mêle, et de le faire parvenir. L'adresse pour envoyer vos photos (format 800x600 px stp) : foulardsbleus(at)laposte.net

Votre avis, vos conseils sont les bienvenus. Notamment sur : "bon sang, mais comment je vais bien pouvoir m'y prendre pour faire que cette photo leur parvienne ?" Si vous connaissez un présentateur de JT, ou un rédac chef, Michel Denisot, son concierge, ou même un Président, n'hésitez pas.

Pour que ce geste symbolique soit possible, il faut relayer l'opération le plus possible sur les blogs, réseaux et après des amis. Et si le fait de donner l'adresse d'ici est gênante, il suffit de faire un copié/collé du texte et de le diffuser, seule l'adresse email est importante. Pas mon blog.
Peut être arriverons nous à un joli méli mélo de photos et ce sera déjà bien, et peut être, qui sait, un prochain 8 mars dans quelques années, cela sera devenu une habitude de porter un foulard bleu ce jour là. Pour manifester notre soutien à toutes les femmes qui souffrent de l'oppression religieuse, familiale, politique (quand ça n'est pas les 3 ou plus) partout dans le monde et aussi....chez nous.

NB : le foulard bleu clair, ça peut être un tee shirt, un pull, un tissu, juste noué autour du cou. Je suis sûre que vous ne manquez pas d'imagination.....

Update du 16 mars : 12 photos reçues. Hommes et femmes à égalité ! c'est pas beau ça !



Bon.
12 photos, c'est que dalle.
Moi, je m'y colle ce week-end.
Si vous ne voulez pas les envoyer à Miss Rainette, envoyez les moi à Je les ferais suivre.

Je compte sur vous !!!!!!!

Je sais que j'ai des lecteurs(trices) qui ne me laissent pas de commentaires... mais qui sont là souvent. Je compte sur vous aussi.

lundi 16 mars 2009

Le lundi au soleil

Jeudi soir, soirée Pintades, réunissant les bloggeuses bordelaises du Nuage des Filles (pour ceux qui ne connaissent pas, le Nuage des Filles est THE e-communauté féminine.



Laure Watrin est venue dédicacer son dernier livre des Pintades.


Après la séance de dédicaces, nous avons dégusté un excellent vin du château Caillivet, situé à une trentaine de km, au sud de Bordeaux.
Après avoir mis les non-bloggeuses dehors ;-), nous sommes restées entre nous pour déguster encore du vin, mais élevé en fût de chêne cette fois-ci.

Virginie du site de vente privée Bazar Chic, nous a permis de jouer au top model.
Nous avons été habillée, accessoirisée et shootées ! J'ai hâte de voir les photos.
J'en ai bien une de Miss Rainette qui m'a gentiment proposé de l'accompagner à cette soirée... mais je ne suis pas sûre qu'elle apprécie si je la mets en ligne ;-)

Tout le monde s'est prêté au jeu. C'était plutôt sympa.

Mais le plus sympa a été de rencontrer d'autres bloggeuses de la région. Je n'ai malheureusement pas toutes les adresses, et je n'ai pas non plus pu bavarder avec toutes. J'ai particulièrement apprécié l'humour et la spontanéité d'Addline. (bisous Addline ;-))

Ce fut une soirée agréable. Je renouvellerais l'opération avec plaisir.

De vendredi à dimanche soir, pendant que certaines jardinaient et se donnaient des coups de pelle, pendant que d'autres profitaient du soleil dans leur transat... et bien moi, je bossais.
J'étais enfermée dans un hangar froid, dans lequel aucun rayon de soleil ne passait, à faire des simulations de crédits.

Et là, j'ai vu des phénomènes !

Parmi eux, le modèle Mouss Diouf avec grosse montre en or (je ne sais pas si c'était une rolex, mais je pense qu'elle aurait plu à Séguéla), énorme gourmette en or, chaîne en or autour de son gros cou, et lunette de soleil montures or (qu'il n'a pas enlevées pour me parler)... tout ça avec... un beau jogging. Il était accompagné de se femme, une grande black plutôt bien foutue et de leur trois morfales de gamins qui ont mangé tous les bonbons que nous laissions à la disposition des visiteurs. Il m'a bien sûr tutoyée parce que c'est comme ça chez eux. Et il m'a parlé comme si j'étais une pauvre merde :
"Dis-moi, pourquoi à moi tu veux pas prêter des sous. J'ai des potes, ils gagnent moins que moi, et eux ils ont fait construire."
J'ai failli lui répondre "parce que j'ai pas envie."
Je mourrais d'envie de lui dire "M. Bling-Bling, commence par vendre tous tes bijoux de merde, ça te fera un apport pour ton financement !".

J'ai détruit quelques rêves aussi... à ceux qui faisaient les choses à l'envers en allant voir d'abord les constructeurs et ensuite les banques. Les vendeurs de maisons individuelles les faisaient rêver...
et moi je leur disais :
"ah non, ça va pas être possible ! Ça ne va pas rentrer dans votre budget. Peut-être pourriez-vous revoir votre projet à la baisse. Vous êtes jeunes. C'est votre première acquisition, peut-être pouvez-vous investir dans une maison qui coûte moins de 250 000 euros non ?? D'autant qu'avec votre prêt auto, votre prêt moto, et votre crédit revolving vous grevez déjà pas mal le budget mensuel..."

Mais qui je suis moi pour dire ça ??

Et là, les réactions sont diverses :
Il y a ceux qui y croyaient tellement à leur grande maison sur leur grand terrain avec leur grande cheminée et leurs 5 chambres que la demoiselle se met à pleurer. Je passe pour une méchante briseuse-de-rêve-rabat-joie.

Il y a aussi ceux qui me regarde méchamment, se lèvent et se dirigent immédiatement vers le stand de nos concurrents juste à côté parce que moi, je suis nulle. A côté, ils pourront leur donner tous les sous qu'ils veulent certainement.

Il y a des couples improbables : lui, plutôt agréable à regarder. Elle, genre camionneur.

Il y a les jeunes couples qui viennent avec Belle-maman. Belle-maman qui répond à toutes les questions et mènent l'entretien comme si c'était elle qui achetait. J'ai beau regarder les 2 personnes concernées, Belle-maman ne leur laisse jamais l'occasion de prendre la parole. Je suppose que si elle se sent autant concernée, c'est qu'elle n'est pas étrangère au montant de l'apport personnel...
Il y a même une jeune fille qui m'a passé sa maman au téléphone. Vous y croyez vous ? Même à distance belle-maman s'en mêle.
Autant vous dire que de m'entendre tenter d'expliquer le montage financier et les problèmes d'assurance à belle-maman au téléphone, sachant qu'elle me coupait à peu près toutes les 3 secondes, mes 3 collègues se sont bien marrer.

Il y a ceux qui ont déjà 82 simulations dans leur porte-vue, et des pages et des pages de notes et de questions pour être certains de ne rien oublier, pour pouvoir comparer les différentes propositions à tête reposée. Vous pouvez me faire une simulation sur 20 ans avec 50% d'assurance chacun, et puis une sur 20 ans avec 100% d'assurance chacun et une simulation sur 25 ans avec 50% d'assurance chacun, et une autre sur 25 ans à 100% d'assurance chacun. Et avec l'assurance chômage, ça donne quoi sur 20 ans et sur 25 ans ? Et est-ce que vous pouvez me refaire ces 12 simulations avec un différé de 12 mois, et d'autres simulations avec un différé de 10 mois.
"Euh... 100 balles et 1 mars aussi ???"

Il y a aussi eu des couples qui ont fait les choses dans l'ordre, qui savent où ils vont.
Ils sont venus me voir. Ils m'ont dit qu'ils voulaient rembourser tant pas mois.
Je leur ai donné une enveloppe de crédit qui correspondait tout à fait à ce à quoi ils s'attendaient.
Ils sont ensuite allés vois les constructeurs avec des chiffres précis.
C'est tout de suite plus facile pour avancer...

Des bonbons à gogo pour attirer les enfants (et les grands aussi), des porte-clés et leur jeton de caddie. Ça marche très bien.
Le champagne a coulé à flots pour montrer à nos partenaires à quel point on est sympa et généreux.
Sourires à tout va.
Mal aux pieds.
Brouhaha permanent.

J'ai fini le week-end sur les rotules.

Heureusement, c'est une fois par an seulement.

Et heureusement, j'ai quand même profité du soleil lundi... parce que le lundi, je ne travaille pas ;-)

mercredi 11 mars 2009

Mercredi, journée pourrie !

Lundi, Miss Rainette parlait de son lundi de catastrophes .
Et ben moi, aujourd'hui mercredi, c'était pas raviolis, mais journée pourrie.
Ça doit être à cause de la pleine lune ;-)

J'arrive au boulot.
Comme je veux faire la belle, j'ai mis mes petites chaussures avec mes jolis talons tout fins. Et à l'entrée, il y a quoi ? Des pavés. Et entre les pavés ? Et ben y'a pas la mer. Y'a des trous dans lequel je me suis coincé un talon. J'ai extrait mon pied, discrètement, non sans regarder autour de moi si quelqu'un a vu que j'ai failli m'étaler.

J'arrive dans mon bureau du troisième étage.
Pleine de bonne volonté, je prends les trois mugs dans une main et la verseuse de la cafetière dans l'autre pour préparer du café pour l'équipe. Je prends l'escalier parce que je suis sportive pour aller jusqu'au point d'eau du deuxième (jusqu'aux toilettes quoi !).
Je lave consciencieusement les mugs, la cafetière. Je remplis la verseuse d'eau.
Je reprends l'escalier pour remonter jusqu'au troisième étage.

Et là...

Mon petit pied accroche une des marches (en béton les marches, c'est important pour la suite) et patatras.
Après le pied, le genou droit vient s'écraser sur l'angle d'une autre marche... et les 3 tasses et la verseuse sur une autre marche encore... parce qu'il y en a plein des marches.

Je ne suis pas morte. J'ai juste un genou tout bleu et tout enflé qui me fait atrocement mal. Et aussi, j'ai réduit en mille morceaux la cafetière de mon chef ;-)

Ça n'allait pas s'arrêter là.

Nous avons une clé pour notre courrier. Une seule et unique clé parce que mon chef a perdu l'autre. J'ai stressé toute la matinée à l'idée que je l'avais perdue. J'ai vidé mon sac 3 fois. J'ai retourné mon bureau 3 fois.
Rien.
J'ai même envoyé un texto à mon chef pour lui demander gentiment si à tout hasard il ne l'aurait pris avec lui.
Je m'imaginais déjà lui disant : Monsieur le chef, vous allez rire, ce matin, j'ai cassé votre cafetière et j'ai aussi perdu la seule et unique clé qui nous restait pour prendre le courrier ;-)
Le connaissant, je crois que ça ne l'aurait pas fait rire.

Et à 14h00, j'ouvre une armoire, et je vois la clé, posée sur une étagère, bien en évidence, A SA PLACE. J'étais tellement persuadée que je ne l'avais pas rangée la veille que je n'ai même pas pensé à regarder à l'endroit habituel.

J'ai retrouvé la clé. J'ai racheté une verseuse. Ni vu ni connu. Que de frayeurs !!

Je crois que je suis un peu perturbée en ce moment... ou fatiguée peut-être.

Ça doit être mon chef qui m'impressionne. Il faut dire qu'il n'est pas toujours facile de travailler avec lui. Il va de l'avant. Comme dirait une collègue, "il pulse". Il "pulse" tellement que je ne vais pas tarder à aller m'écraser contre un mur moi !
"Vous ferez ça." "Vous me préparerez une action sur ça". "Vous formerez telles personnes". "Prévoyez une intervention sur telle loi à tel endroit à 18h00."
Euh... 18h00, c'est normalement l'heure à laquelle je débauche... bon tant pis alors...

Bref, j'ai plein de choses super intéressantes à faire mais personne à qui poser les questions qui me turlupinent, personnes pour me guider, m'éclairer...
Au secours, je me sens SEULE au monde !!

Bon.

Je suis une grande fille (peut-être pas assez pour porter des petites chaussures à talon) mais une grande fille quand même.
Demain je change de bureau. Ce n'est pas pour fuir. On m'oblige. Nouveau bureau, nouvelle organisation, nouvelle motivation !

Et puis pour aller remplir la verseuse de la cafetière, même plus besoin de prendre l'escalier ou même l'ascenseur. Juste quelques mètres à parcourir... sur de la moquette. C'est quand même moins dangereux !

Et même si mon chef est un peu lunatique, je vais y arriver !!

Ce n'est pas parce que quelquefois quand on prend le café entre collègues, il claque la porte de son bureau bien fort parce qu'on le dérange qu'on va se laisser démonter.
Ce n'est pas parce que quand j'ai besoin de le voir 2 secondes pour un dossier (et je vous promets que j'y vais le moins souvent possible), il me fait clairement comprendre que je le gonfle, que je vais me démonter.

Ah ça oui, pour pulser, il pulse... et il n'y met pas toujours les formes !!

Mais je vais y arriver.

Non mais !!!

Et sans tomber !!

dimanche 8 mars 2009

Joyeux anniversaire Poupy

Je ne suis pas à la moitié de mon parcours professionnel, mais j'ai quand même déjà eu l'occasion de rencontrer plein de gens.

Et parmi ces collègues, il y a eu toi. Et tu fais partie des rares qui m'ont marquée.

Que ça me manque de ne plus t'apercevoir à travers la vitre de mon bureau !!
On se comprenait souvent d'un seul regard. Et dès que j'avais besoin, c'est à toi que je me confiais. Et tu me comprenais toujours. Tu étais une binôme de choc.

Allez, nous n'allons pas pleurer un jour comme aujourd'hui.

Je te souhaite un EXCELLENT ANNIVERSAIRE !!

Gros bisous ma Poupy.

jeudi 5 mars 2009

Le petit pot de beurre...

Je vais vous raconter une petite histoire.
C'était pendant notre séjour à la montagne.
Ma Brindille aimait aller se balader jusqu'au village. Du coup, dès que j'avais besoin de quoi que ce soit, un magazine, de la salade par exemple, elle se proposait.

Je leur ai fait des gaufres pour le goûter (vous comprenez mieux la nécessité du régime maintenant ;-)
Avec du sucre ou du nutella...
Elles étaient tellement bonnes, qu'il a fallu que j'en refasse pour le repas du soir. Mais un problème : plus assez de beurre. Ben oui, parce qu'il y a du beurre dans les gaufres ;-)

La brindille part donc, quelques pièces de monnaie dans la poche, pendant la sieste du petit cousin.

Il faut savoir que ma Brindille est une petite fille très ouverte, très gaie, très attachante. Et je ne dis pas ça parce que c'est ma fille. Je ne fais que vous répéter ce que j'entends très souvent la concernant. Elle est comme moi quoi ;-)

Donc 15h00, elle descend au village.
Elle arrive à la supérette, mais ici, ils vivent à l'heure espagnole. Et donc, à 15h00, c'est fermé.
Elle prend le chemin du retour.
En route, elle passe devant un monsieur, la soixantaine qui taille sa haie. Elle lui dit bonjour parce que j'ai oublié de le dire, mais elle est aussi très bien élevée. Il lui demande si ça va. Elle répond que oui. Elle lui raconte qu'elle voulait acheter du beurre pour que sa maman puisse lui faire des gaufres, mais la supérette est fermée...
Il lui dit de rentrer avec lui dans la maison pour voir Bernadette.
Elle refuse gentiment mais il insiste.
Elle rentre.
Et là, je suis sûre que vous vous dîtes que c'est un pervers qui a réussi à l'amadouer...

Et bien PAS DU TOUT.
Pourtant quand elle m'a raconté son histoire, j'ai tout de suite pensé à ça. Je me suis dit qu'elle était folle. Je lui parle pourtant très souvent des pédophiles, de leur façon d'attirer les enfants innocents... mais elle est entrée.

Et que s'est-il passé ?
Et bien la gentille Bernadette a sorti 1 kilo de beurre de son congélateur et le lui a donné !

Ben si.

Moi je n'y croyais pas. Je me disais que ce n'était pas possible qu'il y ait des gens aussi gentils. Il est où le loup ??

Ma Brindille est arrivée à la maison toute fière. Elle a posé le kilo de beurre tout dur sur la table et elle m'a dit : "tiens maman, voilà du beurre." Et elle a reposé à côté toutes les pièces que je lui avais données.

Je suis allée remercier avec elle ce couple que je ne connaissais ni d'Eve ni des dents. Ils ne nous connaissaient pas non plus d'ailleurs. Simplement, ils m'ont dit qu'à chaque fois que ma brindille passait devant chez eux, elle leur souriait et les saluait. Ils m'ont dit qu'elle était très polie (vous voyez, ce n'est pas moi qui le dis là !) et que du coup, ça leur a fait plaisir de lui donner ce beurre.

La morale, c'est qu'on vit dans un monde tel que tout n'est que suspicion et doute, que nous avons oublié que des gens peuvent tout simplement être gentil. Bernadette m'a ouvert sa porte, elle m'a accueillie chez elle comme si nous nous connaissions. J'aurais plaisir à aller les saluer la prochaine fois que nous irons.

C'est beau non ?

dimanche 1 mars 2009

Lou, le retour !

Ça y est !!

Je suis reviendue !!
En pleine forme !

Et comme je l'écrivais à Philémon, je reviens en pleine forme dans tous les sens du terme : reposée et avec mes kilos superflus !
Du coup, depuis notre retour, je me suis mise au régime : légumes, salades, soupes... J'arrête les pâtisseries, les viennoiseries, les gaufres ou le chocolat.

Nous avons passé une semaine extra sous un soleil splendide, dans un petit village des Pyrénées Orientales.
J'ai pu profiter de mes enfants, mais aussi de mon petit neveu le petit poisson, 4 ans.

Il tient des conversations de grand. Il est trop mignon.
Parmi les petites anecdotes qui nous ont bien amusés, il y a eu les œufs Kinder "Madam'Gascar".
(comprenez Madagascar, le film de Disney).
Luge, jeux dans la neige, patin à glace, balades au village, piscine, pique-nique.. il n'a pas eu le temps de s'ennuyer. Et nous non plus !!

Parmi les autres anecdotes rigolotes, les voisins :

Il y a les Comb. Ils ne disent plus vraiment bonjour. Peu importe. Elle passe ses journées affublées d'un tablier blouse court, ouvert sur le devant, rose. Il paraît que quand mon mari était petit, soit, il y a une quarantaine d'années, elle en portait déjà. Mais surtout, ce qui caractérise ces voisins, c'est leur façon de conduire. Fidèles à la même marque de voiture depuis quarante ans (finalement, ces gens ne doivent pas aimer le changement !). Quand ils sortent de leur chemin, on les entend à des kilomètres. Ils débrayent et accélèrent à fond, ce qui fait un bruit de folie, et la voiture n'avance pas. Quand ils partent quelque part, on le sait. Et ça aussi, à priori ça fait une quarantaine d'années que c'est comme ça.

Mais la plus étrange voisine, c'est bien celle qui est juste à côté. Outre le fait qu'elle nourrit tous les chats du quartier (ça ne fait pas d'elle une folle pour autant),

elle n'ouvre son portail que lorsqu'elle part avec sa vieille mère. Le reste du temps, elle n'enlève pas le fil de fer qui tient lieu de serrure et elle passe par-dessus sa clôture. La preuve en image :

A part ça, elle est très discrète et elle au moins, elle dit bonjour.

Voici la vue depuis le balcon où j'ai bouquiné chaque jour pendant la sieste du petit poisson.

Voici le village. Un village de montagne où le temps semble s'être arrêté.


Les alentoursJolie frange !!

Nous sommes rentrés avec les 3 marmots à l'arrière de notre camion Léon, notre chien et notre chat, la remorque chargée d'un matelas et d'un sommier que nous ramenons dans le sud-ouest. De véritables manouches !


Une bonne semaine de détente, de farniente et de soleil. Rien de tel pour se ressourcer.
Sur ce, je vais régler les réveils pour demain...