mardi 31 juillet 2007

Chez les Ploucs

Ça y est. La reprise s'est bien passée. Mes copines de travail sont en vacances, alors l'ambiance est un peu tristounette mais je fais avec. J'ai lu tous mes mails (même pas une blague !!). J'ai traité les quelques instances urgentes et voilà.

Ce soir, reprise également du cours de rollers. C'était sympa d'autant qu'il faisait un temps splendide.

Et après, histoire de reprendre les quelques calories que nous avions éliminées, nous nous sommes fait un restaurant.
Si vous en avez l'occasion, je vous conseille le restaurant "Chez les Ploucs" à Bordeaux.


Comme son nom l'indique, ce restaurant n'a rien d'un endroit qu'on pourrait qualifier de "trendy". L'ambiance et la déco sont plutôt dans le style rustique : ambiance paysanne, nappes à carreaux rouges et blancs, de la paille par terre, des objets de brocante au plafond.


La carte est un cahier d'écolier. Moi j'avais le cahier de mathématiques. Les menus sont sur les premières pages. Sur les pages suivantes, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination et noter quelques lignes.
C'est une cuisine à la bonne franquette, une gastronomie du terroir. La miche de pain est servie entière avec un couteau planté dedans.
Vous pourrez goûter au cassoulet de la Mère Plouc, à ses bons petits plats mijotés. Et vous finirez par des desserts bien de chez nous comme le riz au lait ou le pain perdu... mais pas perdu pour tout le monde. Il est excellent.
L'ambiance est sympathique, simple.
Les prix sont abordables : le menu Ploucos est à 11,80 euros.
Le service est rapide.
Très bonne soirée.

J'ai ensuite enfourché mon vélo pour rejoindre ma voiture. Je l'avais garée comme d'habitude mais le coin a quelque peu changé depuis que je suis partie en vacances. Des habitations précaires ont été montées au bord de la Garonne : des caravanes complétées par des bâches en plastique. Je me demande qui habite là et comment ils se lavent ?? Oui, je sais, mais moi, j'ai besoin de mon petit confort. Et le long de la barrière, commencent à s'amonceler des déchets en tout genre. Je ne sais pas s'ils se lavent, mais le respect de l'environnement, ça n'a pas l'air d'être leur problème.
Non loin de là gît ce qui était encore récemment une clio... sans roue, sans phare. Il lui manque aussi une aile. Et également une vieille 405 ou quelque chose dans le genre, mais avec toutes les vitres brisées.
Je n'ai jamais plié mon vélo (pliant !) aussi vite. Toute seule dans le noir, j'entendais chuchoter derrière les buissons. J'avais peur qu'on me vole mon vélo, mon sac, mon beau téléphone portable ou qu'on me viole !
J'ai rangé mon vélo en quatrième vitesse, fermé mon coffre, sauté dans ma voiture et je me suis enfermée. Là, j'ai pu démarrer. Quelle trouille !!
Je suis arrivée sans encombre à la maison.

Bilan de la journée : plutôt positif pour une journée reprise de boulot !

lundi 30 juillet 2007

Job

Bon ben voilà ! Demain, c'est la reprise.
Après avoir préparé les valises pour le départ de ma Brindille et de mon Minimoy en colo jeudi, après avoir marqué tous leurs vêtements, après avoir rangé la maison, après avoir fait un peu de béton avec mon Homme (si si c'est vrai !!)
Après avoir fait tout ça, j'ai fait une coloration (parce qu'on voit quelques cheveux blancs, beurk !), j'ai repassé une jolie jupe, j'ai préparé mon cartable pour demain (avec mes protections de rollers puisque je reprends les bonnes habitudes à savoir les cours de roller le mardi et le vendredi soir), j'ai remis mon vélo dans la voiture et je suis prête.
Prête à reprendre ma petite vie de business woman.
Bon, c'est vrai, que je suis assez peu motivée. On est si bien en vacances.
Et puis je commence à me lasser de mon job actuel. Du coup, je vais postuler à un autre poste, quelque chose de différent. Un job avec plus d'autonomie, plus de route aussi mais bon. Je pense que ça peut être un bon tremplin pour évoluer par la suite et finalement, quand je fais le tour des jobs possible dans ma boîte... il y en a assez peu qui me plaisent.
Donc, je crois que je vais me lancer.
Je ne serais peut-être pas prise, mais au moins j'aurais essayé.
Affaire à suivre...


dimanche 29 juillet 2007

Fin des vacances :-(

Et voilà. Nous sommes dimanche soir. Mon homme reprend le boulot demain matin et moi mardi matin.
Les vacances sont terminées. Le bilan : plutôt sympa malgré un temps souvent maussade.

Pour clore les vacances en beauté, hier soir, j'ai ramené les jumelles de mon amie que l'appellerai Pomme (parce que c'est comme ça qu'elle s'appelait quand on jouait étant petite). Nous avons dîné chez elle. C'était très sympa.
Couchés tard, 3h00 du matin... et réveillée relativement tôt (8h00) pour préparer le repas de midi pour mes invités.

J'étais super barbouillée... et goûter mon mélange "thon-échalotte-ail-persil-citron" le matin, juste après mon chocolat chaud : l'horreur. Toute seule dans la cuisine, j'ai cru que j'allais tout vomir ! Mais non. J'ai tenu bon.
J'ai préparé quelques bons petits plats dont ça :


Nous avons reçu mes beaux-parents, ma belle- soeur et son ami et la petite Luciole.
Après le déjeuner, ils ont repris la route pour Paris.
Mes beaux-parents sont rentrés un peu plus tard, en emmenant avec eux mon Minimoy et ma Brindille pour quelques jours. Ils partent en colonie jeudi prochain pour un mois.

Quand tout le monde a été parti, quand j'ai eu terminé de débarrasser, ranger... gros vide. Les vacances sont belles et bien finies. C'est difficile finalement de prendre ses congés en juillet. On reprend quand tout le monde part. J'aime mon boulot, mais là, après une coupure de 3 semaines, j'ai du mal à m'imaginer dans mon bureau.
Pourtant, il va bien falloir reprendre ses bonnes habitudes et re-régler ce satané radio-réveil.

Ca m'amène a un petit jeu sympathique, un petit questionnaire qui va de blog en blog... Personne ne m'a passé la patate chaude, mais je me prends au jeu quand même.
Et pour ne pas me sentir toute seule, je vais envoyer quelques mails...

C'est simple : il suffit de donner cinq de nos petites folies ou bizarr-itudes.

1) Je déteste entendre le réveil le matin. Je déteste être obligée de me lever tôt... Pourtant je sais, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, mais je m'en fous ! Et a contrario, j'ADORE éteindre le réveil parce que je sais que je n'ai pas besoin de me lever le lendemain.
Dans la même rubrique, j'aime assez me réveiller, regarder l'heure et me rendre compte que j'ai encore quelques heures de sommeil devant moi. Ça c'est cool.

2) Je déteste les gens qui mangent bruyamment, la bouche ouverte. Ça m'horripile tellement que ça me rend méchante. C'est valable pour les chewing-gum. Quand je me retrouve près de quelqu'un qui mâche bruyamment et vulgairement un chewing-gum, j'ai envie de lui taper dessus. Je vous avais dit que ça me rendait méchante.

3) Je déteste les gens qui reniflent. C'est dégueu. Les mouchoirs, ça sert à quoi ?

4) J'ai aussi en horreur les porcs qui jettent leurs papiers, leurs mouchoirs sales (au moins, ceux là, ils se mouchent !), leurs poubelles, leurs emballages de fast-food, le contenu de leurs cendriers sur le bord des routes. Je n'aurais pas peur de m'en prendre une, quand je vois quelqu'un qui fait ça en voiture par exemple, j'ai envie de klaxonner, de lui barrer la route et de lui faire ramasser. Mais bon, je ronge mon frein toute seule.

5) Je n'aime pas me coucher quand la porte de mon dressing est ouverte. Dans l'obscurité, ça fait un grand trou noir béant. Ça me fout la trouille.

6) ... c'était 5 ??? j'en ai encore plein :
- je n'aime pas les gens qui laissent des traces de leur passage dans les cuvettes des WC
- j'ai horreur d'entendre quelqu'un se brosser les dents (ça me donne des frissons)
- j'adore entamer un cahier tout neuf (comme quand j'étais à l'école)
- j'ai horreur d'être en retard (mais je pars toujours à la dernière minute)
- ça m'énerve quand les gens laissent les portes des placards ouvertes (s'il y a des portes, c'est pour qu'on les ferme bordel !)
- j'ai horreur d'avoir tort
- je pleure presqu'une fois par jour
- j'adore rire (mais je pleure plus que je ne ris)
- j'adore Internet... mais ça, vous le saviez déjà !

J'en ai plein plein d'autres... mais ce sera pour une autre fois.

vendredi 27 juillet 2007

Vacances et lecture

Depuis hier et jusqu'à demain, C. et M., les jumelles de ma meilleure amie sont avec nous. C'est l'éclate totale : ciné, Mac Do, baignades, télé jusqu'à pas d'heure... (il faudra pas le dire à maman !!).


Pour l'occasion, Mon Homme a acheté une "petite bouée". Là, ils ne sont que 3, mais ils y rentrent à 4... en tassant bien.
C'est très sympa. C'est vivant, bruyant. C'est les vacances !

Et comme je dois surveiller la piscine pendant qu'ils se baignent... et bien j'ai bouquiné sur mon transat. Dure journée !
D'ailleurs, j'ai entamé un livre très sympa : "Les yeux jaunes des crocodiles" de Katherine Pancol. La destinée de 2 soeurs que tout sépare... c'est assez prenant. Je vous en dirais plus quand j'en aurais lu un peu plus. L'auteure a reçu pour ce livre le prix Maison de la Presse 2006. Il m'avait été conseillé par des amies et je ne regrette pas de l'avoir acheté.

"Je vois tout, je sens tout, mille détails entrent en moi comme de longues échardes et m'écorchent vive. Mille détails que d'autres ne remarquent pas parce qu'ils ont des peaux de crocodile".

jeudi 26 juillet 2007

Vacances, j'oublie tout...

Pendant ces vacances, nous avons réglé nos loisirs et sorties sur le soleil. Je plains les personnes qui se sont retrouvées en camping, sous des toiles de tente avec des enfants par des temps comme lundi (pluie, vent, froid).

La météo étant clémente mardi et mercredi, nous avons décidé d'aller rendre visite à ma belle-soeur V., son ami S. et ma petite nièce la petite Luciole. Il y a avait aussi le fils et la fille de S. Didi et Coucou accompagnée de son chéri Vivi (ils ont tous les trois entre 17 et 19 ans).
Coucou et Didi sont les petits noms que la Luciole a donné à son demi-frère et à sa demi-soeur.
En ce qui me concerne, je lui ai appris à dire Tatie et je crois qu'elle l'a bien enregistré. Elle répétait inlassablement tatitatitatitati à qui voulait bien l'entendre.

Nous les avons rejoint sur leur lieu de vacances. Ils avaient loué deux mobil-home (un pour eux, un pour les d'jeuns) à Lit-et-Mixe dans les Landes, au camping Les Vignes.



Avant que ma belle-soeur ne m'en parle, je n'avais jamais entendu parler de Lit-et-Mixe.
Ce n'est pourtant qu'à 150 km de chez moi, à une quarantaine de kilomètres de Dax et à une vingtaine de kilomètres de Castets ou Mimizan.



La fusion entre les deux paroisses Lit et Mixe en 1825 est à l'origine de cette station balnéaire. C'est important de le savoir !
La plage sur l'océan Atlantique, c'est le cap de l'Homy.


En 1987, un film y a été tourné. Il s'agit de "Maladie d'Amour" réalisé par Jacques Deray avec Jean-Hugues Anglade, Michel Piccoli et Nastassja Kinski.



Revenons-en à notre séjour.

Ça a été très sympa.

Voici le camping et le mobil-home.










La piscine très sympa, mais je vous laisse seul juge...




Ça, c'est mon Minimoy et la Luciole dans l'eau.

Ce qui est un peu frustrant dans ces campings, c'est qu'on est "fliqués" tout le temps. D'abord, le problème des shorts de bain. Il est interdit de se baigner en short de bain, vous savez les jolis shorts longs, larges, colorés...
Et bien sûr, mon Minimoy est entré dans l'eau avec son joli short orange. Immédiatement, une personne de l'animation est arrivée vers nous et nous a dit que c'était interdit. C'est vrai que c'est écrit partout, mais nous n'avons pas pris la peine de lire les panneaux !!
Elle nous explique donc que c'est interdit, qu'il faut aller acheter un maillot à la supérette du camping.

La supérette ouvrant une petite heure plus tard, nous avons dit au Minimoy de se baigner comme ça en attendant.. mais la fliquette n'a rien voulu savoir. Il a dû sortir de l'eau. Le pauvre a dû attendre que la supérette ouvre avant de pouvoir se mettre à l'eau.
Les d'jeuns qui étaient avec nous, Coucou, Vivi et Didi, prenaient un malin plaisir à provoquer les animateurs, et notamment "Bryan", un blondinet qui ressemblait à Benjamin des "Queers".

Elle a l'oeil la fliquette de la piscine...

Sur cette photo, elle a repéré que 2 hurluberlus ont l'intention de descendre le toboggan avec leurs shorts fleuris... Pas de problème. Elle les attend à l'arrivée.



Et sans même leur laisser le temps de sortir de l'eau, elle leur explique que le short de bain est interdit et blablabla...


On a testé d'autres trucs interdits dans ce genre là...


On n'a pas le droit de prendre le toboggan la tête la première... c'est écrit sur le panneau à gauche de la photo ;-)

Parmi les trucs interdits, il y en a un qui nous a bien fait rire...
Nous avions prévu de rester deux jours. Nous devions partir le mercredi soir. Mais avant ça, nous avions décidé de se faire une soirée entre filles : cours de madison à 21h00, élection de Mister Camping en suivant, et pour finir, le bal. Je reviendrais sur ces activités "campinguestes" plus tard. Quand la musique s'est tue, nous sommes retournés en direction du mobil-home. La tente avait été pliée plus tôt dans la soir
ée, les affaires rassemblées et les sacs rangés dans le coffre de la voiture. La soirée étant terminée, nous étions prêts pour le départ. Mais ce à quoi nous n'avions pas pensé... c'est que la circulation des véhicules est interdite entre minuit et sept heures du matin dans le camping. Et même en promettant au monsieur de la sécurité (celui qui a le tee-shirt où c'est écrit derrière) de pousser la voiture pour ne pas faire de bruit, il a refusé catégoriquement. Résultat, nous n'avons pas eu le courage de remonter la tente dans la nuit. Nous avons donc déplié le canapé-lit dans le mobil-homme. Grâce au matelas de 3 centimètres d'épaisseur, on sentait bien le sommier métallique. En face de nous, le réfrigérateur, bien bruyant. Et au-dessus du réfrigérateur, le four à micro-ondes que nous avons bien entendu quand V. a préparé le biberon de la petite Luciole vers 5 ou 6 heures du matin. CLING !!!! Parce que la Luciole, quand elle a faim, et bien elle le fait savoir !! et je suis à peu près certiane que les mobil-home aux alentours le savaient aussi que La Luciole avait la dalle !
Bref, le réveil fut un peu douloureux. C'est plus de notre âge. Il est où le temps où nous dormions dans la Super 5 après une journée à la plage ??
Nous sommes partis après le petit déje
uner... avec un peu de tristesse, je l'avoue. J'étais bien là-bas.

Pour la première soirée, nous sommes partis V. et S., mon Homme et moi au restaurant où nous avons dégusté des fruits de mer pour les filles et du poisson pour les garçons. Nous nous sommes régalés et nous avons passé une excellente soirée.
Le lendemain, c'était donc notre soirée entre filles. J'ai appris des pas de madison que je ne connaissais pas, très sympa, guidée par John le gentil animateur.
L'élection de Mister Camping était digne des soirées du genre... bien ringarde, mais on a bien ri quand même parce qu'on a fini par se prendre au jeu.

Les quatre participants ont commencé par chanter une chanson... et leur répertoire musical était assez limité parce que nous avons eu droit entre autre à "une souris verte" ou "meunier tu dors". Après ça, deuxième exercice, la même chanson avec du chocolat en poudre ou de la farine dans la bouche. Ridicule !! Et c'est un coup à s'étouffer en plus !! Pour le strip-tease (parce que c'est quand même pour ça qu'on était là !), ça n'a pas été grandiose... le petit jeune blondinet s'est assez bien débrouillé. Les trois autres, la quarantaine bien sonnée, voire proches de la cinquantaine ont plus fait dans l'humour que dans le sensuel, mais il fallait oser quand même. Bien sûr, on connaît la fiabilité légendaire des applaudimètres de camping, le petit jeune blondinet a gagné.
On a fini en bougeant nos derrières bronzés autour du DJ. C'était très
sympa. C'est le genre de soirée délire qui rajeunit !!

Ma brindille a beaucoup aimé son petit séjour. Dès les premières heures dans la piscine, elle s'était liée d'amitié avec une petite fille, Alix, qui habite près de Valenciennes. Elles ne se sont pas quittées. Dès la fin du petit déjeuner, elles s'étaient déjà rejointes, pour ne se quitter que le soir au moment de se coucher.

Voici une photo des filles.


L'avantage de ce type de séjour dans des campings, c'est que les enfants ont vraiment l'impression d'être autonomes. Ils font ce qu'ils veulent, quand ils veulent. Et je reconnais que nous leur avons foutu une paix royale.
Les adieux entre Ma Brindille et sa nouvelle amie ont été déchirants. D'abord, pendant la soirée, Ma Brindille est arrivée en larmes : elle avait perdu Alix. En fait, Alix la cherchait aussi. Mais vers 23h30, elles ont dû se dire au revoir pour de bon. Ma Brindille sanglotait. Nous avons échangé les adresses et les numéros de téléphone, mais ça n'a pas suffit à la consoler.
Bizarrement, le lendemain matin, Alix est passée par hasard en vélo devant notre mobil-home, et elle a vu que la voiture était toujours là. Elles ont donc grappillé quelques minutes supplémentaires ensemble. Ma Brindille a déjeuné en se promenant avec sa nouvelle meilleure amie. Elles sont revenues avec la petite soeur d'Alix, qui a le même âge que La Luciole, 19 mois. C'est drôle la conversation entre deux bouts de chou de cet âge : "bébé", "dodo", maman"... deux petites blondes aux yeux bleus...
Alix nous a suivi en vélo jusqu'à la barrière...
La tristesse se lisait sur le visage de Ma Brindille, mais elle a contenu ses larmes.

Mon Minimoy par contre a eu plus de mal à se lier d'amitié. Il a bien passé quelques moments avec le grand frère d'Alix, mais quand on joue sur les consoles de jeux, les dialogues se font rares. Et puis il est plus solitaire que sa soeur.

Bilan de ce court séjour, c'était très sympa. Nous pourrions même envisager pour les vacances futures, de prévoir de louer nous aussi un mobil-home dans le même camping qu'eux pour pouvoir passer un moment ensemble.
La Luciole est très mignonne, quoi qu'un peu capricieuse parfois. Elle a un caractère bien trempé et sait ce qu'elle veut. Ça m'a fait plaisir de profiter de ma petite Luciole parisienne quand elle était tout près de chez nous.


Je ne résiste pas à l'envie de mettre une photo de la Luciole...




dimanche 22 juillet 2007

Bricolage

Hier, nous avons bricolé.
J'ai repeint la porte d'entrée pendant que mon Homme terminait la terrasse juste devant.
Et j'ai aussi peint les piliers de la terrasse... jugez par vous-même.



Aujourd'hui, j'ai pris une sorte de double revanche. J'ai reçu des membres de MA famille.

La première revanche, c'est parce que très régulièrement, nous recevons ou allons dans la famille de mon homme. J'aime beaucoup sa famille mais j'aime aussi la mienne et je déplore de ne pas les voir davantage.

La deuxième revanche, c'est par rapport à un événement récent qui m'a blessé. Quelqu'un de ma famille baptisait son fils aujourd'hui. Je l'ai appris par ma mère et c'est aussi par elle que j'ai su que mon Homme n'y était pas le bienvenue. OK, il n'a pas été toujours très sociable, mais et d'une on peut lui donner une seconde chance, et de deux, c'est vexant pour moi d'être considérée comme la femme de F. et rien d'autre. J'ai été vexée par cette sorte de discrimination. Je pense que mes parents ont contribué à peindre un tableau assez négatif de mon Homme.
Du coup, blessée, je n'avais aucune envie d'y aller.
A la place, j'ai lancé une invitation. Et ces personnes ont accepté avec joie mon invitation. Nous avons donc passé la journée avec ma marraine (qui n'est pas vraiment ma marraine puisque je ne suis pas baptisée, mais je l'ai toujours appelée comme ça) avec son mari, et ma cousine Flo (sa fille) et son mari.
Nous avons passé un agréable moment, avec un temps agréable lui aussi.
Je suis ravie.
Ça m'a un peu revigorée parce que hier soir, de savoir que des membres de ma famille se préparaient pour ce baptême où je n'étais pas la bienvenue, j'étais triste. Ce sentiment de rejet, je le ressens souvent, et très souvent de la part de mes parents. Ils ne le font pas exprès. Ils ne s'en rendent même pas compte
je crois. C'est comme ça. Des fois, je me dis que je ne mérite pas ça. D'autre fois, je me dis que j'ai une vie pas facile. Les gens pourraient comprendre et ne pas me rajouter d'autres soucis.
Enfin bref, c'est pas facile !
Je fais ce que je peux pour faire avec tout ça : pour vivre avec ces problèmes de famille, avec ces problèmes de couple, avec cette impression d'être incomprise, de ne pas être heureuse...
J'arrive très souvent à faire face, mais quelquefois, je m'écroule, fatiguée de tout et avec l'impression de ne plus pouvoir faire face. Quelquefois, ça devient trop difficile.

Mais quelquefois aussi, j'arrive à tout surmonter. Quelquefois j'arrive à me dire que j'ai tout pour être heureuse, que si des personnes ne me comprennent pas, tant pis.
Quelquefois j'ai l'impression que je pourrais être heureuse malgré tout.

vendredi 20 juillet 2007

Le Périgord

Comme vous le savez déjà, hier, nous sommes allés dans le Périgord, rendre visite au papi de mon Homme.
C'est un endroit que j'affectionne beaucoup.
Nous sommes arrivés en fin de matinée et nous avons déjeuné à Vitrac, au restaurant La Treille.

Un bel endroit...





Nous y avons mangé des spécialités périgourdines.



Voici mon plat principal : parmentier d'enchaud (rôti de porc cuit en cocotte) et de boudin accompagné d'une sauce au vinaigre balsamique et à la moutarde à l'ancienne. C'était excellent.
Seul hic : le confit de canard de papi et la pièce de boeuf de mon homme n'ont pas été servis avec les bonnes pommes de terre sarladaises comme on les connaît, c'est-à-dire cuites dans la graisse d'oie, accompagnées d'une bonne persillade, quelque fois de cèpes... voire de truffes. Non, au lieu de ça, la viand
e a été servie avec des pâtes !! Papi, Sarladais de naissance, n'avait jamais mangé de confit avec des tagliatelles.
Ça doit être une question d'intendance. Les pâtes réchauffées, c'est bon. Les pommes de terre sautées... beaucoup moins.
Autre ombre au tableau... la serveuse, pas désagréable mais pas très joviale non plus, avait les ongles sales. Et ça, pour moi, c'est très gênant. Je n'ai pas l'habitude de pinailler... mais quand même, quand on est serveuse dans un restaurant, la moindre des choses c'est d'avoir des mains impeccables !!
Bref !!
A part ces deux chos
es, je vous conseille ce restaurant de Vitrac. Il est agréable, la cuisine y est très bonne... et les prix raisonnables... au moins autant qu'ils peuvent l'être dans cette région très touristique.
exemple : 2,10 euros le café !! servi sans petite gourmandise, sans même un tout petit verre d'eau.

Derrière le bâtiment, un pont, à l'endroit où la Cuze se jette dans la Dordogne.



Papi a tenté de montrer à Jules comment faire des ricochets.

Ensuite, nous sommes allés nous balader dans les rues de Sarlat.




Nous y avons vu la maison de la Boétie.


Nous avons traversé la place du marché aux oies.


Nous avons croisé le Badaud, sculpté par Gérard Auliac de Vitrac (2002).


Nous avons salivé devant les spécialités périgourdines.



Nous avons rêvé devant les créations artisanales locales.


Nous avons rencontré des artistes locaux.



Des artistes belges de passage. (Je vous les recommande d'ailleurs !) : la fanfare du commando fête.


Et des artistes qui venaient d'encore plus loin ;-)


Vous avez remarqué la boule de cristal qu'il a sur la tête ??? Et je vous assure qu'il marchait d'un pas rapide, sans hésitation... à croire que la boule était collée !!!
On voit de tout dans les rues de Sarlat.

En tout cas, j'ai passé une excellente journée dans cette belle région.

jeudi 19 juillet 2007

Photos

Nous avons passé aujourd'hui une excellente journée à Sarlat, chez le grand-père de mon homme.

En attendant de vous en faire le récit, voici quelques unes des photos que j'ai fait aujourd'hui... parce que je ne vous ai pas dit encore, mais une de mes passions, c'est la photo.
Je n'essaie pas de faire des photos d'art mais simplement de capter des moments, des lieux, des situations qui me plaisent, me touchent ou m'amusent.

Avant, je collectionnais les photos que je trouvais sur Internet. Je les classais, les regardais, les renommais.
Avant ça encore, je collectionnais les images qui me plaisaient et que je trouvais dans les magazines. Une fois, j'ai discrètement découpé une photo dans une revue dans la salle d'attente de mon médecin.
C'est un peu du vol et puis ce n'est pas très agréable pour la personne qui feuillettera le magazine après moi... mais tant pis, ça a été plus fort que moi.

Aujourd'hui, j'essaie de faire les photos moi-même. Peut-être que certaines ne vous évoqueront rien, peut-être même que vous ne les trouverez pas jolies... moi, je les aime bien.


J'ai très souvent (pour pas dire toujours) mon appareil photos dans mon sac à main. Parfois, je me trouve face à des situations cocasses mais je n'ose pas le sortir. C'est idiot.
Depuis peu, j'ai un photo-phone (un téléphone qui fait des photos... ou un appareil photos qui permet de téléphoner, ça dépend) et du coup, je crois que j'oserais plus facilement (parce que plus discrètement) faire des clichés pris sur le vif.

Sarlat et le petit coin de campagne autour de la maison du Papi Pierrot se prêtent parfaitement à mes essais... Jugez par vous mêmes...







Ces clichés ont été fait dans le jardin de Papi...


Même la Minette prend la pose.


Mais de tous mes sujets, les plus beaux sont indiscutablement mes enfants !

mercredi 18 juillet 2007

Australia

Depuis le mois de novembre 2006, ma petite soeur (bientôt 23 ans) est en Australie. Elle vit là-bas avec son chéri. Elle va de villes en villes, de petits boulots en petits boulots. Ils voyagent à bord de leur van. Ils ont croisé au cours de leur périple plein d'animaux sauvages, plus ou moins sympathiques : des sangsues, des araignées, des crocodiles, des méduses dont les piqûres sont mortelles, des requins, des raies manta, des serpents noirs (une espèce extrêmement dangereuse)... mais aussi des kangourous, des diables de Tasmanie, des koalas, des perroquets aux couleurs flamboyantes, des wallabies, des échidnés (ça ressemble à un hérisson), des sea lions, des goannas (une espèce de lézard), des pingouins (si, si, il y en a en Australie), des sea lions, des opossums...



Au coeur de ses paysages paradisiaques, ils doivent aussi régulièrement faire face à de vraies galères : le van en panne, le manque d'argent, et puis à nouveau le van en panne, les réparateurs australiens indélicats (à Bowen, sur la côte est de l'île, si vous y passez, méfiez-vous !), le manque de place dans les campings, les petits jobs qui se font rares, les gérantes de camping pas sympa... Récemment, ils étaient même obligés de dormir dans leur van, dans le garage où il est en réparation. Et comme c'était interdit, ils quittaient les lieux en catimini chaque matin avant l'ouverture, vers 7h00 du matin. Dans cette île immense, ils ont aussi croisé... Nicole Kidman et Hugh Jackman ! Non ! Ce n'est pas un scoop. Ils ne sont pas en couple et ne sont pas en vacances sur les plages australiennes. Ils y tournent un film. D'ailleurs, le chéri de ma petite soeur a passé le casting et il a été sélectionné comme figurant. Il joue le rôle d'un soldat. Il a une carte de l'armée pour avoir le droit de porter une arme. Il a dû apprendre à marcher au pas (lui qui n'a même pas fait son service militaire !). Il joue dans la scène du débarquement des japonais à Darwin (scène qui n'est pas tournée à Darwin !) Ils cherchaient aussi des figurantes féminines... mais pour jouer le rôle de prostituées asiatiques... et ma petite soeur n'a pas tellement les yeux bridés. Il s'agit du film réalisé par Baz Luhrmann "Australia". L'histoire se déroule avant la seconde guerre mondiale. Nicole Kidman, aristocrate anglaise hérite d'un ranch. Elle se protège des envieux avec un berger bourru, Hugh Jackman. Le chéri de ma petite soeur a côtoyé Hugh Jackman de près. Il est très sympathique. En revanche, bizarrement, Nicole Kidman ne se laisse pas approcher... sauf par sa bande de larbins : un pour lui tenir le parapluie, un pour lui lacer ses chaussures, un pour lui apporter à boire... Elle a aussi 3 doublures (rien que ça). C'est pas facile d'être star !

















Maintenant, ils prévoient de remonter vers le nord est de l'ïle, où Steven Spielberg est en plein tournage également.

Affaire à suivre...