vendredi 30 novembre 2007

Lettre à ma Miss


Tu as l'impression que tu ne verras jamais le bout du tunnel. Tu la vois pourtant cette lumière lointaine. Tu sais même comment tu pourrais l'atteindre mais tu n'y arrives pas.

Une vie triste.
Pas de boulot. Et l'ANPE qui t'avoue sans scrupule que sans piston, tu n'en trouveras jamais.
Pas de distraction.
Pas d'ami (e) et tout cas pas des vrai(e)s.
Plus envie de t'occuper de toi alors que je t'ai connue si jolie et si coquette.
Plus envie de t'occuper de ta maison encore inachevée.
Même plus envie de manger.

Juste envie de dormir, dormir et encore dormir... à cause des médicaments, mais aussi parce pendant que tu dors, tu ne penses plus.

Et toutes ces longues et mornes journées qui se suivent et qui se ressemblent tellement. Tu as trop de temps pour penser, pour te poser des questions, pour pleurer.

Tu n'as pas envie qu'on te bouscule, ni qu'on te plaigne.
Tu veux juste qu'on te foute la paix.

Et non, on ne va pas te foutre la paix.
Ta famille n'est pas parfaite, mais elle est là pour toi.
Et surtout tu as une petite fée Clochette qui a besoin de toi, qui t'aime et qui n'est plus rien sans sa maman.
Reprends le dessus, bats-toi.

Je pense savoir ce que tu ressens.
Si tu as besoin de moi, si tu veux qu'on se voit, si tu veux qu'on parle, n'hésite pas. Je ne suis pas grand chose pour te donner des conseils, mais je peux peut-être t'aider quand même.
N'oublie pas que je suis là pour toi... bien que je ne le montre pas assez.

Je t'aime très fort ma Miss.

Ta grande soeur.

jeudi 29 novembre 2007

Cake aux Carambars

Voici mon Cake aux Carambars... enfin plutôt le cake aux Carambars d'Audrey.



Voici la recette :

Faites chauffer le four à 180°.
Pendant ce temps, ouvrez 20 Carambars de leur papier et posez les dans une casserole. Ajoutez 150 g de beurre et 10 cl de lait. Faites chauffer à feu moyen en mélangeant souvent pour faire fondre les Carambars.

Dans un saladier, mélangez 160 g de sucre, 150 g de farine, 1/3 de sachet de levure et 3 oeufs.
Ajoutez ensuite le mélange beurre-lait-Carambars.

Versez dans un moule à cake beurré (et fariné s'il n'est pas en silicone) ou des moules à muffins.

Enfournez à mi-hauteur pendant 40 minutes.

Quand il est cuit, laissez le refroidir avant de le déguster.


Pour le fun, j'avais aussi fait des tuiles aux Carambars... avec les quelques Carambars que j'ai pu sauver de la brindille et de l'Homme.
C'est super facile. La recette vient du site de Chantal.

Déposez les Carambars sur du papier de cuisson et enfournez à 180° une dizaine de minutes. Dès que les Carambars fondent, s'étalent et "bouillonnent" sortez les du four. Laissez les refroidir quelques secondes et décollez-les. Donnez-lui éventuellement une forme avant qu'elles ne refroidissent complètement.


mercredi 28 novembre 2007

Coup de gueule !


Pendant que des étudiants manifestent, pendant que des lycées ferment pour des questions de sécurité, pendant que des bâtiments et des voitures sont incendiés, pendant que des abris-bus sont cassés, pendant que des gens sont agressés... Où est la police pendant ce temps ????

Elle est là !



Vous n'imaginez pas à quel point ça m'énerve !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le parking du tram est complet tous les matins à partir de 8h00-8h30. Je peux difficilement arriver avant. Je suis bien obligée d'attendre que l'école ouvre ses portes pour y laisser la Brindille. Et puis le tram, régulièrement, il faut en laisser passer un ou deux avant de pouvoir mettre un pied à l'intérieur. S'il y avait des contrôles plus réguliers, les nombreux fraudeurs laisseraient leur place aux honnêtes gens comme moi.
J'ai donc opté pour le vélo, que je mets dans mon coffre de voiture. Et je laisse ma voiture où je peux. Là, en l'occurrence, elle ne gênait ABSOLUMENT PAS. Ce qu'ils appellent trottoir n'est autre que le prolongement des quelques places de parking se trouvant là : une surface en terre de plus de 3 mètres de large, délimités par un bateau (par définition, c'est bien pour qu'on puisse le franchir aisément en voiture non ?).

Je suis furieuse !

Quand je vois tous ces gens chaque matin, cul à cul au chaud dans leur voiture, qui polluent, qui contribuent un peu plus aux embouteillages. Sans parler de ceux qui téléphonent au volant ou ceux qui laissent leurs enfants à l'arrière sans les attacher.
Et là, elle est où la police ??
Elle est sur la piste cyclable et elle réprimande les cyclistes qui n'ont pas de lumière !

Ce n'est pas tellement le montant, mais c'est pour le principe : ça me fait très très mal de leur donner 35 euros pour payer une infraction qui pour moi n'en est pas une... et je suis polie !

lundi 26 novembre 2007

RFM Party 80

Je vous raconte ma journée de vendredi :

Je me suis levée déjà toute excitée à l'idée d'aller à la soirée RFM Party 80 à Bordeaux.



Non pas que je sois super fan de Désireless ou Jean-Pierre Mader mais simplement parce que le temps d'une soirée, je vais retourner 25 ans en arrière, à l'époque de mes premières boums. Et je ne pouvais absolument pas aller à une telle soirée sans Ma Pomme, ma complice de toujours.

Pendant l'après-midi, j'ai eu un appel de mon peut-être-futur-employeur qui voulait me rencontrer pour la seconde fois RAPIDEMENT.
"- Vous pouvez venir tout de suite ?"
"- Heu... non, ça ne va pas être possible. Je suis au boulot là."
"- Vous pouvez passer après votre journée de travail ?"
"- Heu... ça ne va pas être possible, je vais à un concert ce soir. Et je reste sur Bordeaux."
"- Et demain matin, vous commencez à quelle heure ?"
"- A 9h00."
"- OK, on se voit à 8h00".
"- ......... OK"

Ça va pas être facile !!!!!!!

A 17h00, j'ai donc rejoint ma Pomme à son boulot. J'ai enfilé Jeans et baskets dans les toilettes de son bureau... dans environ 1m² ! Elle a eu du mal à partir et à laisser son téléphone sonner... Il ne faut pas traîner, Partenaire Particulier nous attend !
Nous avons commencé à faire la queue à 18h00. Nous sommes entrées vers 19h00. Nous sommes en deuxième ligne. Certains ont couru plus vite que nous mais ça va. Du haut de mon mètre soixante, je vais bien y voir. D'ailleurs, ceux qui sont devant nous ont couru on se demande pourquoi. Ils n'ont pas bougé de tout le spectacle.
Et derrière nous, on avait deux champions du monde qui sont restés les bras croisés pendant 2h30... sans même ouvrir la bouche pour fredonner les chansons ! Ils auraient mieux fait d'acheter le DVD et de le regarder dans leur canapé. On a pu profiter de leur intéressante conversation avant le début du spectacle. Ça nous a d'ailleurs valu un bon fou rire. L'un des deux a des problèmes de plomberie dans son appartement. La propriétaire doit passer demain matin. Mais le problème, c'est que si elle passe avant 10h00, il sera couché. Et il risque de ne pas entendre la sonnette si elle n'insiste pas un peu. Si elle passe après 10h00, il sera parti parce qu'il a un championnat de tennis de table. Quel dilemme !! Pendant 1/2 heure, il a parlé de ses problèmes d'intendance à son pote, jusqu'à ce que celui ci ait un éclair de génie :
"- Et si tu l'appelais, ta propriétaire ?".
"- Ben oui, bien sûr ! Mais pourquoi n'y ai-je pas pensé ?"

Ben parce que t'es bête peut-être ??
Il l'a appelée. La fuite est énorme. Le parquet commence à pourrir. Il faut faire quelque chose très vite. Elle va passer demain. Soit entre 9h et 10h, soit plus tard, mais elle aura le double des clés puisqu'il soit s'absenter.
Et après, il a aussi appelé sa maman pour lui raconter toute l'histoire.
Bref !! Un véritable champion du monde... et je passe sur les odeurs !
Les mêmes que dans le tramway !




A 20h31 précises, le DJ Jackie est entré sur scène et a chauffé un peu la salle en nous passant des tubes des années 80. Nous avons repris les refrains en coeur : Niagara "l'amour à la plage", Les Rita Mitsouko avec "Marcia Baïla", Jean-Pierre François avec "je te survivrais" (oui bon ben ça va, ça aussi ça fait partie des années 80 !!!) et plein d'autres...
Ça, c'était la première partie du spectacle.




20 minutes plus tard, le spectacle commence... avec bien entendu Début de Soirée :
"Et tu tapes tapes tapes, c'est ta façon d'aimer....", suivi de "La vie la nuit".


Ont suivi Philippe Cataldo avec "Les divas du dancing",


Désireless a chanté "John" et "Voyage voyage",


Cookie Dingler ("Femme libérée")


Vivien Savage ("La p'tite Lady"),


Jean-Pierre Mader ("Disparue" et "Macumba"),


Richard Sanderson ("Reality"), Rose Laurens ("Africa" et une reprise des Pointers Sisters "I'm so excited"), Léopold Nord et Vous ("C'est l'amour"), les Bordelais très émus Partenaire Particulier ("Partenaire Particulier" et "Elle est partie"),


Raft (Y'a ka dansé"),


Jean Schultheis ("Confidences pour confidences"),


Kazino ("Around my dream"), Sabrina ("Boys boys boys" et une reprise de Patrick Hernandez "Born to be alive"), Lio ("Banana Split", "Les brunes comptent pas pour des prunes", "Amoureux solitaires" et "Fallait pas commencer"), Emile et Image ("Un peu plus près des étoiles", "Maîtresse", "Capitaine abandonné", et "Laissez nous chanter").


Tout ce spectacle était présenté par Laurent PetitGuillaume.


Et surtout, tout a été bien mis en valeur par de jolies danseuses et de charmants danseurs.

J'ai adoré Léopold Nord et Vous. J'aimais déjà la chanson. J'adore le mec.


Le groupe Kazino est très délire aussi. Et c'est sur cette musique que nous avons dansé avec Ma Pomme à l'occasion d'un spectacle de fin d'année au collège... en 1985.


Sabrina n'a pas failli à sa réputation : elle a laissé paraître un de ses tétons !


Lio était égale à elle même... toujours très courtement vêtue.


Rose Laurens n'a pas été épargnée par les années.


C'était une ambiance très sympa.


J'aurais bien continué la soirée après... si je n'avais pas eu un entretien d'embauche le lendemain à 8h00 !

Parlons-en de cet entretien.
Je suis arrivée en avance. J'avais tellement peur de ne pas me réveiller.
Je me suis présentée la voix un peu cassée d'avoir trop chanté la veille. J'avais réussi à cacher mes cernes sous le maquillage mais par contre, je n'ai pas pu cacher mes yeux rouges... tel un lapin atteint de myxomatose. C'était probablement dû à la fumée dans la salle la veille.
Ça s'est bien passé.
Je suis arrivée à l'heure au boulot, ni vu ni connu.
Ça s'est tellement bien passé d'ailleurs que j'ai eu un 3ème RDV aujourd'hui. Avec le directeur de l'agence cette fois-ci. Ils sont d'accord pour m'embaucher. J'ai posé mes conditions. J'attends leur réponse. Mais finalement, ce soir, je suis un peu perdue. Je ne sais pas trop quoi faire. J'aimerais en parler avec des gens objectifs et qui connaissent bien ce milieu. J'ai très envie de me lancer, mais je prends des risques. Affaire à suivre...

jeudi 22 novembre 2007

Drôle d'époque

On vit une drôle d'époque... Je ne sais pas si "drôle" est le mot le plus approprié d'ailleurs.

On croise des manifestants à tous les coins de rue. J'arrive à ne plus savoir qui fait grève et pourquoi. D'ailleurs, est-ce que tous le savent ? On parle de réformes dans l'éducation nationale, on parle de pouvoir d'achat, on parle de retraite... Outre ces problèmes économiques et politiques, on parle aussi de problèmes écologiques avec le réchauffement de la planète, la pollution... L'ex femme de Paul Mac Cartney, Heather Mills, déclare même que si la planète se réchauffe dangereusement, c'est à cause de tous ceux qui mange de la viande et des produits laitiers. C'est pour dire !
Alors que le trafic de la SCNF revient peu à peu à la normale, quand les professeurs ont repris la chemin des salles de classe, les étudiants bordelais sont encore dans la rue. La preuve en image.



Qu'est-ce qui va bien aujourd'hui dans notre monde de brutes ???

mercredi 21 novembre 2007

Soirée de folie en perspective...

Je suis excitée comme une puce.
Vendredi, avec ma Pomme, on va là :



Pendant une soirée, on va revenir à nos années de folie, à nos 15 - 17 ans.

A suivre...

mardi 20 novembre 2007

Fondant aux pommes et spéculoos

Hier soir, j'ai fait la traditionnelle quiche thon-oignons-tomates (recette que je vous donnerai plus tard) mais j'ai aussi testé une nouvelle recette de dessert : le fondant aux pommes et spéculoos. J'ai trouvé cette recette sur le site "Cuisiner... tout simplement". Vous trouverez la recette dans sa rubrique "clafoutis, flans et soufflés".

Pas de sucre dans ce dessert, mais des spéculoos. Pour ceux qui ne connaissent pas, les spéculoos sont des biscuits consommés en Belgique et les Pays-Bas, à base de cassonade et de cannelle mais aussi d'épices (spéculoos vient du latin species (épices).



Voici la recette :

Faites préchauffer le four à 180°.
Sur feu doux, faire "compotez" 6 pommes coupées en cubes dans 60 g de beurre salé. Les remuer délicatement pour ne pas les écraser.
Mixez 150 g de spéculoos.
Battez 3 oeufs avec une grosse cuillère à soupe de crème fraîche.
Ajoutez 3 cuillères à soupe de farine et 1 cuillère à soupe de maïzena.
Battez à nouveau.
Ajoutez les spéculoos mixés et mélangez.

Pour finir, incorporez les pommes et mélangez très délicatement.

Versez l'appareil dans un moule à cake et laissez cuire une trentaine de minutes.


Bon appétit.

lundi 19 novembre 2007

Une journée avec les M&M's

Nous avons passé hier une super journée avec nos futurs voisins les M&M's.
Super déjeuner. Au menu :
- un velouté de potiron et sa crème fouettée au lard
- des aiguillettes de canard aux raisins blancs accompagnés de petits paillassons de pommes de terre
- fromage basque et sa gelée de griottes
- mousse au chocolat et pralinoise

C'était délicieux. Bravo Melle M&M's !
On reviendra !!

Après ce succulent déjeuner bien arrosé, nous sommes allés faire une balade, en rollers pour les garçons et en vélo pour les filles.
Il y a eu quelques chutes (pour les rollers-men). Ils accusaient l'amas de feuilles de platane sur l'avenue Thiers... moi je crois que l'alcool en était plutôt la cause.
Ce n'est que ce matin qu'on a pu constater les courbatures et les bleus !


Nous sommes très heureux de les avoir rencontrés. On ne pouvez pas rêver mieux comme voisins.

vendredi 16 novembre 2007

Speed prof-parents-rencontring

Je suis crevée ! Quand je dis crevée, le mot n'est pas encore assez fort. Tellement crevée que j'ai presque piqué un petit roupillon sur mon bureau.
Et ce soir, je suis allée faire mes courses. Il y a plein de choses qui me saoulent, mais alors les courses : c'est une horreur !! Et il n'y a rien qui m'énerve davantage que les gens qui téléphonent en plein milieu des rayons, le caddie en travers de l'allée. Je jouerais bien aux autos tamponneuses dans ces cas là. D'ailleurs, je donne régulièrement un petit coup sur le chariot, même quand ça passe, juste pour faire remarquer que ça m'énerve !

Hier soir, nous avons eu la rencontre parents professeurs au collège du Minimoy.

Nous avons rencontrés le prof de math à l'heure. Très sympa avec sa grande moustache, très décontracté. Il a été relativement bref : le Minimoy a des capacités. Il est intelligent et fait partie de ceux qui comprennent vite et bien dans la classe, mais ça ne suffit pas : il faut aussi prendre le temps de bien rédiger, de bien écrire et de bien lire les énoncés des exercices.
Bizarrement, nous ne sommes pas surpris.
Le Minimoy s'est engagé à s'appliquer davantage et à avoir entre 19 et 20 jusqu'à Noël ce qui est tout à fait à sa portée, dixit le prof.

A partir de là, les horaires sur le papier n'ont plus été très respectés.
Pour certains professeurs, la file d'attente était longue alors que d'autres erraient dans les couloirs à la recherche d'éventuels parents...
Il y a même une des professeurs, un peu vieille France et peut-être vieille fille aussi avec ses cheveux roux mi-longs et attachés de chaque côté avec 2 barrettes et sa jupe stricte en dessous du genou qui a grondé les parents qui ne venaient pas la voir alors que c'était SON heure : "Il est
20h, c'est MOI que vous DEVEZ voir maintenant !". Et les parents ont suivi, la tête basse, le fiston derrière, en tentant de se justifier...

Nous, on ne s'est pas contenté d'attendre. Le Minimoy allait de salle en salle pour essayer de trouver LE prof disponible auquel cas, nous aurions pu nous jeter sur lui. Ça ne s'est pas produit. On a donc respecté l'ordre. Et celui que nous aurions dû voir à 19h45, on l'a vu à 20h50 !

Le deuxième prof que nous avons rencontré est le prof de français.
J'appréhendais un peu et bien à tort.
Autant le démarrage a été difficile et elle était régulièrement obligée de rappeler le Minimoy à l'ordre pour qu'il se calme. Autant depuis 3 semaines, il est attentif, il participe même en classe et fait avancer le cours.

Je le lui ai fait part de mon inquiétude quant aux fautes d'orthographe que je peux voir dans les leçons du Minimoy. Pour elle, c'est un problème de génération. Les enfants d'aujourd'hui ont de sérieuses lacunes en orthographe mais aussi en vocabulaire. Elle nous a d'ailleurs raconté une anecdote qui lui est arrivée dans la semaine avec une classe de 3èmes. Ils avaient un texte à étudier. Un des élèves pensaient que "faubourg" était le nom d'un personnage. Et quand elle a demandé la définition de ce mot, aucun élève de la classe n'a pu répondre et aucun d'entre eux n'avait eu la curiosité de consulter un dictionnaire à la maison.
C'est quand même énorme !!
Bref, après quelques échanges avec cette prof très sympathique, nous avons rencontré le prof d'histoire-géographie. Un barbu grisonnant sympa. Jules est un bon élève mais il veut des fois aller trop vite et du coup il passe à côté de certaines choses.

Et enfin, la prof de sport, qui est aussi la prof principale.
Alors en sport, le Minimoy est assez dissipé. Il distrait ses copains et n'écoute pas les explications. Il s'est là aussi engagé à être plus attentif et plus calme.
Elle a expliqué à Jules comment "fonctionner" et comment travailler. Elle a aussi tenté de nous expliquer à nous aussi comment nous devions "fonctionner". L'Homme l'a rapidement arrêtée en lui disant que nous savions tout ça et que nous y travaillions déjà. (le i ce n'est pas une faute de frappe, c'est l'imparfait ; clin d'oeil à la prof de Français).

Résumé : Le Minimoy est un élève intelligent avec d'énormes capacités qu'il gâche parfois par un
comportement un peu perturbateur. Nous lui faisons confiance pour que de lui-même il redresse la barre maintenant que les choses sont dites.



J'ai appris au détour des conversations avec les profs qu'à la question : "Que veux-tu faire quand tu seras grand ?" il répond "photographe".
A suivre...

mercredi 14 novembre 2007

Coiffeur

La Brindille et moi sommes allées chez le coiffeur.
Je vais chez un coiffeur dont le slogan est

Tout un programme.

Pendant qu'une coiffeuse s'occupait de la Brindille, j'attendais à l'étage que les autres reviennent de leur déjeuner. C'est un salon où on va sans RDV, mais je vous déconseille d'y aller entre midi et deux. L'attente est longue. Heureusement, mon attente a été "égayée" par ce que je pourrais qualifier de situation cocasse. Sont entrées trois jeunes filles, âgées de 16 à 18 ans. Elles avaient fait dans l'originalité côté tenue vestimentaire. Les trois portaient chacune un slim taille très basse noire, un haut blanc et une paire de converses noires pour deux d'entre elles et blanches pour la troisième. Et aussi, chacune un sac à main Longchamp. Je dois préciser que les trois filles étaient assez rondelettes et que les slims ne leur seyaient pas des masses... L'une des trois en revanche était très jolie avec des yeux superbes et de très beaux cheveux.
Là où la situation devient drôle, c'est quand on entend leur conversation. J'ai regretté de ne pas avoir dans mon sac un dictaphone que j'aurais pu brancher discrètement. C'était digne d'un sketch d'Elie semoun quand il parle de Kevina.

- "Moi quand je me marierai, j'aurais les cheveux gavés tirés avec des diamants. Tu vois qu'est-ce que je veux dire ?"
- "Mais regarde, j'ai les cheveux gavés truqués là ?" (en se regardant dans le miroir)
- "Ah ouais, toi t'as les cheveux gavés épais. T'as gavé de chance."
En feuilletant un magazine people :
- "Elle est gavée belle elle."
- "Regarde, c'est Eve Angeli. Elle est gavée conne elle."
- "Mais non, t'as rien compris. Elle est gavée intelligente en fait. C'est son manager qui dit de faire la gavée conne pour être gavée plus populaire."
- "Ah ouais ?"

- "Ma voisine, elle a un lapin qui mange gavé de chocolat" (pauvre bête !)
- "Moi, j'ai gavé peur des lapins... et des grenouilles aussi."

Vous imaginez la situation !
Ces filles sont incapables de parler autrement que de cette façon. Tant et si bien que quand il a fallu qu'elle parle à la coiffeuse, une personne normale (encore que... quand tu vois la coiffure et les piercings... tu te demandes), quand il faut qu'elle explique ce qu'elle veut, elle a du mal à s'exprimer. elle bafouille, elle hésite et les mots ont du mal à sortir.
Je n'ose pas imaginer comment elles écrivent !!

Je vous passe les conversations téléphoniques sur des portables derniers cris. Et la scène de celle qui se photographie toute seule pendant un quart d'heure avec son portable en faisant une moue de la bouche.

Bon, sinon, à part ça, la Brindille est ravie de sa nouvelle coiffure.

Quant à moi, je trouve que la pression qu'on nous met pour qu'on leur achète des produits devient un peu lourde.
Ça a commencé pendant le shampoing.
- "Vous avez lavé vos cheveux quand pour la dernière fois ? Ils sont un peu gras non ?"
En effet, ça fait deux jours que je ne les ai pas lavés et je n'allais pas me faire un shampoing avant d'arriver. Il faut bien amortir la visite chez le coiffeur.
- "Et vos pointes sont très sèches. Vous utilisez quoi comme shampoing ? Et vous faites des soins régulièrement ?".
On les voit arriver gros comme des camions !!
Et le bouquet :
- "Mais qu'est-ce que vous perdez comme cheveux ! C'est fou ! Si vous ne faites rien aujourd'hui, vous allez vous réveiller un matin ... elle a hésité, elle voulait dire chauve mais ça faisait peut-être un peu trop, alors elle a dit... vous allez vous réveiller un matin avec les cheveux beaucoup moins épais !"
Ça m'a rappelé ma collègue, excellente commerciale, qui quand elle s'adresse à ses clients leur dit de temps en temps "Vous n'avez pas de Garantie des Accidents de la Vie ??????" avec un air effaré. A peu près comme si c'était une question de vie ou de mort.

Et alors la coiffeuse me sort une jolie boîte de la vitrine, m'explique qu'avec ça, je vais voir la vie en rose, que mes cheveux vont repousser, ne plus tomber, être plus beaux, qu'avec cette boîte j'en ai pour un mois...
Je demande le prix.
75 euros !
Elle sait pourquoi je viens précisément dans CE salon de coiffure ???? Parce que c'est moins cher qu'ailleurs. Alors ce n'est pas pour repartir avec 300 euros de produits que je ne vais utiliser que 2 fois parce que je me connais.
Ils deviennent un peu lourds quand même.
Je me doute que vu les prix qu'ils pratiquent, ils se rattrapent sur les produits qu'ils arrivent à vendre. Je pense aussi que certaines personnes disent oui pour se débarrasser et avoir la paix.
Elles doivent avoir une sacré pression les filles pour être aussi pénibles.
Mais non.
Je n'ai pas cédé.
Du coup, comme ce n'est pas avec moi qu'elle allait avoir une prime ou même mes félicitations du manager, et comme j'avais demandé un séchage naturel (pas de brushing), elle promenait le séchoir négligemment sur ma belle chevelure. Elle secouait mes cheveux en regardant ses copines dans le miroir... tellement négligemment qu'elle m'a enfoncé un doigt dans l'oeil.
Je suis ressortie bien coiffée, mais avec un oeil rouge et larmoyant.
C'est pas cher... on ne pas tout avoir !

Ça me rappelle Ma Pomme qui a perdu un tee-shirt au cours d'un balayage.
Ou alors la Miss qui a failli elle aussi perdre un oeil parce que sa coiffeuse, pressée d'aller fumer sa cigarette, lui a balancé une mèche pleine de produit colorant dans l'oeil. Il a fallu des heures avant qu'elle ne retrouve la vue. Je crois même qu'elle a perdu un tee-shirt elle aussi ce jour là !!

Quand je serais riche, j'irais dans des salons où on m'offrira du café, où on me fera les ongles et où le massage du cuir chevelu durera 1 heure.
En attendant, je continue d'aller là !



mardi 13 novembre 2007

Job

J'ai passé lundi après-midi un entretien d'embauche.

Première question qui se pose : "comment je m'habille ?". Je n'ai pas opté pour le tailleur cette fois-ci mais pour le cache-coeur avec le chemisier blanc dessous et le collier qui va bien. Chic et sobre.

Je suis arrivée près de l'endroit. J'ai laissé traverser un couple au passage piétons. Ils m'ont remerciée en souriant. (oui, je sais, c'est débile, mais c'est important pour la suite de mon histoire !)

J'ai garé ma voiture certes très mignonne, mais dans un état de crasse et de poussière non imaginable. Je me suis même dit que si la personne qui recrute me voit par la fenêtre de son bureau, l'état de mon véhicule pourrait être rédhibitoire.

J'ai traversé la route.
J'ai poussé la porte.
Je suis entrée.
Je me suis retrouvée dans une agence avec des bureaux vitrés et des filles, des jeunes filles. Je me suis d'un coup sentie très très vieille. Heureusement que je n'avais pas mis un tailleur ! Finalement, nous étions toutes habillées de la même façon. Et puis là, je me suis dit aussi, le casting est plutôt pas mal. Toutes mignonnes, chacune dans leur style. Et là, je me suis sentie très très moche.
Aïe, la barre est haute !

On m'a conduit à l'étage. On m'a remis un petit dossier à remplir avec les questions d'usage : nom, prénom, situation familiale, profession actuelle ou chômage, depuis quand... Et un questionnaire avec des cases à cocher. Je résume les questions (elles n'étaient pas posées comme ça mais c'est bien là qu'on voulait en venir) :
Est-ce que vous êtes capable de travailler avec un hiérarchique sur le dos ou bien est-ce que vous êtes plutôt autonome ? Est-ce que vous êtes gentil avec vos collègues ou bien est-ce que ne supportez personne ? Est-ce que vous êtes du genre à foncer ou bien est-ce que vous vous posez 10 milliards de questions avant de prendre une décision ? Est-ce que vous avez un bon relationnel ou bien est-ce que vous êtes plutôt du genre zombie sourd et muet ? Vous voyez le genre ?

J'avais quand même l'impression de me retrouver jeune diplômée, à la recherche de mon premier job. On m'a prêté un stylo. Un stylo publicitaire d'un grand établissement que je ne nommerais pas. Il est urgent qu'il change de fournisseur. Il est pourri leur stylo. Il ne fonctionnait pas. Je suis redescendue demander un autre stylo. Même marque. Même punition. Après 2 mots. Il n'écrivait plus. J'ai donc terminer de remplir mon document avec un porte-mine trouvé dans le fin fond de mon sac. Au crayon à papier, ça le fait pas trop mais je n'ai pas voulu redescendre à nouveau lui réclamer un autre stylo. Elle aurait fini par me trouver un peu lourde.

J'ai ensuite été reçue par un charmant monsieur. Le responsable de l'agence. C'est d'ailleurs lui, avec une collaboratrice que j'ai laissés traverser au passage piétons. (voilà pourquoi c'était important. vous imaginez si j'avais forcé le passage alors qu'ils étaient sur le passage clouté ??) J'ai fait preuve de civisme. C'est un bon début. En revanche, ils ont dû bien voir ma voiture crasseuse. Le responsable lui aussi a passé le casting avec brio pour rentrer. Très sympa. Assez ouvert et transparent sur les points les plus négatifs du job.

Tout me plaît : l'activité, la localisation, la mentalité, les gens... Seul hic : la rémunération. C'est un fixe plus des commissions. Et le fixe est assez bas. Je suis habituée à mon confort de rémunération. Certes, il n'y a pas de grandes surprises. C'est toujours la même chose quoi que je fasse. Mais même si je ne fais pas grand chose (ce qui n'est pas mon cas, je tiens quand même à le préciser), je suis payée. J'ai plusieurs craintes en fait : celle de me planter et de ne pas gagner ma vie correctement. Et autant ça peut le faire pour des jeunes qui sortent des études et qui ont papa et maman pour subvenir à leurs besoins, voire même qui habitent encore chez eux. Autant pour moi, avec une famille, un crédit immobilier et un certain niveau de vie... c'est plus délicat. D'un autre côté, si ça marche, ça peut le faire !

C'est flippant.
Tellement flippant que j'ai téléphoné à l'agence dans laquelle se trouve le poste à pourvoir. Je voulais avoir un contact avec un conseiller pour avoir son sentiment sur le boulot et sur le salaire. Je suis tombée sur une secrétaire. Je lui ai demandé à parler à un conseiller pour un sujet particulier. Elle m'a passé ... le directeur de l'agence. Et merde ! Je lui ai donc expliqué clairement la raison de mon appel. Il a trouvé la démarche plutôt bien. Nous avons discuté un long moment. Il comprends bien mes inquiétudes pour être passé par là aussi puisqu'il vient lui aussi du domaine bancaire avec un confort de rémunération. Mais aujourd'hui, pour rien au monde, il ne reviendrait en arrière. Il est très content de son parcours et de sa nouvelle activité. C'est plutôt rassurant. Il m'a quand même prévenu que les premiers mois étaient difficiles mais qu'il ne fallait surtout pas baisser les bras.

Maintenant, ils vont peut-être m'appeler ou m'écrire pour me dire que je ne suis pas prise. Auquel cas, ça résout définitivement le problème. Sinon... à voir.

La suite au prochain épisode.



jeudi 8 novembre 2007

ZARA HOME

Nouvelle du jour : "Zara Home" et "Zara Home Kids" vient d'ouvrir un site de vente en ligne.
J'y ferais bien ma liste pour le Père-Noël...




mercredi 7 novembre 2007

Ridiculous !

Je suis un peu fatiguée en ce moment. Et quand je suis fatiguée, je ne maîtrise pas tout.
J'ai du mal à parler ou alors les mots ne sortent pas aussi vite que je le voudrais, ou alors j'en oublie pour faire plus court. Ou alors j'en invente.
C'est comme ça que quand j'ai rencontré le collègue de L'Homme pour la première fois, je lui ai sorti que Mika venait de Libanie. Ben oui quoi ! Il est libanais. Il vient de Libanie. Normal !
Et la première fois que les M&M's sont venus manger à la maison, comme ils ne finissaient pas leurs verres, je leur ai dit "vous ne boyais plus ?".
Des mots qu'on ne manque pas de me ressortir de temps en temps !

Bref.

En ce moment je suis fatiguée.

Ce soir, je suis allée acheter 2 bricoles parce que hier, j'ai fait mes courses de la semaine, mais j'avais oublié ma liste. Alors forcément, j'ai oublié des trucs. J'y suis donc retourné ce soir. Et en sortant du Centre Commercial, j'ai cherché ma voiture pendant 10 minutes. J'avais beau appuyer sur le bip de ma clé pour qu'elle me fasse un clin d'oeil, rien. J'errais entre les voitures, l'air détaché. Il manquerait plus que ça se voit que j'ai perdu ma voiture !
Il y a deux entrées. Et j'étais persuadée que j'étais entrée par celle de droite. Je tournais donc uniquement de ce côté. Et je n'allais pas plus loin, parce que j'étais sûre qu'elle était par là. Finalement, je me suis dirigée vers l'entrée de gauche, sans conviction. Et une fois devant ma voiture, il était évident que j'étais entrée par la gauche. J'ai même ralenti devant la vitrine de Camaïeu, et je me rappelle être allée directement au rayon du frais pour prendre les yaourts de mon Minimoy que j'ai oubliés hier.

Mais le pire, c'était hier soir.
Chaque soir, je pars du boulot en vélo. Après quelques kilomètres, je retrouve ma voiture. J'éteins mes lumières. Je plie mon petit vélo. Je le case dans mon petit coffre. J'enlève mon béret de Gavroche et je défais le bas de mon pantalon que je resserre à l'aide d'un élastique pour éviter qu'il ne se prenne dans le dérailleur.
Et hier soir, je fais tout ça avant d'aller faire mes courses... sauf que j'ai oublié d'enlever mon élastique. J'ai donc fait toutes mes courses dans ce grand centre commercial blindé, (comme tous les mardi, parce que le mardi c'est moins 10% !) avec un élastique en bas de la jambe droite. Et comme mon pantalon était relativement large, ça faisait style très bouffant. Très classe ! Je sais que Julien Doré a osé porter des barrettes et peut-être que ça aura lancé une nouvelle mode. Mais je ne crois pas que mon pantalon bouffant d'un seul côté devienne très tendance. Je n'ai pas remarqué qu'on me regardait bizarrement. En fait, ça me saoule tellement de faire les courses, surtout après une journée de boulot, des kilomètres en vélo et une bonne migraine, que je fonce dans les rayons. Je jette tout ce que j'achète dans mon caddie et je cours derrière. Je ne suis pas là en promenade. Mais juste parce que de temps en temps, il faut bien le faire. C'est une véritable corvée. Du coup, si on m'observait en coin, moi et mon pantalon bouffant, je n'ai rien vu.
Ce n'est qu'en rentrant à la maison, en voulant enlever mes bottes, que je me suis aperçue que j'avais encore mon élastique autour de la cheville.

Il y a des jours comme ça où c'est pas facile !


mardi 6 novembre 2007

Juste une photo

Aujourd'hui, juste une photo.


Mais ça lui arrive aussi d'avoir les yeux ouverts !

lundi 5 novembre 2007

Shopping
























Voici le résumé de notre journée à ma belle-soeur A. et moi-même.
Des boutiques, des essayages, d'autres boutiques, d'autres essayages...
C'était très sympa, quoique qu'un peu décevant.
Les couleurs de la plupart des collections de cet hiver sont un peu tristes.
Et des fois c'est un peu trop "djeun's". Et des fois un peu trop "mémères".
A. a quand même craqué pour un slim. Il lui en fallait un. Ses élèves en portent bien ;-)
Finalement, j'ai trouvé plus de choses pour mon Minimoy et ma Brindille que pour moi.

Parmi les anecdotes de la journée, j'ai trouvé ma A. en pleurs dans le fond d'une boutique.
Son chéri l'appelle. Elle entend sa Ninette pleurer. Elle demande s'il s'en sort avec ses deux petits bouts. Il lui dit que la Ninette crache du sang et qu'il va l'emmener à l'hôpital et que l'angine du Petit Poisson a empiré et qu'il a 40 de fièvre. Elle lui dit, paniquée, qu'on rentre immédiatement. Et là, il lui dit "non, je déconne. C'est une blague". Il lui a fallu un bon quart d'heure pour se remettre de ses émotions. En fait, il l'appelait juste pour lui dire de profiter de sa journée de filles.

Ils sont mignons tous les deux. Je les envie un peu...
Au moment où il a déposé A. à la maison. Il lui a dit "fais moi un bisou". Ils se sont embrassés et se sont serrés l'un contre l'autre. C'était touchant. C'est peu de choses mais ce sont des gestes de tendresse qui me manquent tellement à moi. Je suis sans cesse obligée de quémander des câlins et des bisous moi. Ça ne vient jamais tout seul.

Ce soir, j'ai récupéré mes deux monstres après une semaine de vacances chez papi et mamie. Malgré les nombreuses activités qu'ils ont organisées pour eux (une journée au futuroscope, fête foraine...), ils ont encore trouvé le moyen de se disputer. Et ça fait plusieurs fois que papi et mamie m'en parlent. Je prends un peu ça comme un reproche finalement. L'éducation que nous leur donnons n'est peut-être pas la meilleure. En tout cas, nous essayons de faire de notre mieux. Apparemment, ça devient difficile pour Papi et Mamie de gérer ses deux dadets. Rien à voir avec Le petit Poisson ou la Luciole, et encore moins la Ninette. Je comprends qu'ils n'aient pas envie de se polluer la vie avec ce que nous nous vivons au quotidien. C'est vrai qu'ils ne sont pas obligés de le faire, contrairement à nous. Je constate que même après les avoir briefés, la Brindille et le Minimoy ont oublié leurs bonnes résolutions dès le 3ème jour. Dommage ! Pour les prochaines vacances, nous envisagerons une autre solution.

C'est pas facile !!

dimanche 4 novembre 2007

L'entrecôte

Nous sommes allés manger à "L'Entrecôte".


"L'entrecôte" est un restaurant qui a été ouvert en 1966 à Bordeaux. Il en existe 5 en France.

C'est le seul restaurant où on tolère de faire la queue pendant plus d'une demi-heure dans les escaliers en pierre avant de pouvoir s'asseoir autour d'une table.
C'est le seul restaurant où on accepte de manger dans un boucan du diable.
C'est le seul restaurant où les serveuses, dans leurs chemisiers jaunes, ne sont pas toujours très souriantes.
Mais on va, on y retourne, et on y va encore.
Pourquoi ? Parce que c'est bon.

La formule est simple : en entrée, une salade avec quelques noix. Rapidement suivie de 250 grammes de faux-filets, coupées en fines tranches, accompagnée de frites maison à volonté et surtout de sa fameuse sauce. Le secret de cette sauce inégalée est familial et se transmet de générations en générations. Quels en sont les ingrédients ? Certains disent qu'elle est faite à base de moelle, d'autres prétendent que c'est du hareng qui donne ce petit goût salé...
Une chose est sûre, elle est succulente.

Quant aux desserts, les profiteroles sont un délice.