mercredi 6 juillet 2011

The end

C'est avec un peu d'émotion que je mets fin à ce blog...
Après 4 ans d'existence...

Pour quelle raison ?
Non pas parce que je n'ai plus envie d'écrire, bien au contraire, mais parce qu'il y a des personnes, qui lisent ce blog... à qui je n'ai plus envie de raconter ma vie !
Je n'ai plus envie de les accueillir "chez moi".

Ce blog n'a plus le côté "anonyme" qui permet de se livrer, de parler de tout sans aucun tabou.

Je vais recommencer ailleurs... différemment peut-être...
L'envie est toujours là, c'est sûr.

J'ai toujours mes blogs favoris, que je lis régulièrement avec toujours autant de plaisir, même si je ne commente pas souvent.
Je retrouverai peut-être mes fidèles lecteurs et lectrices un peu plus loin sur cette blogosphère.
Je l'espère...

A bientôt...

mardi 17 mai 2011

Pièce montée et Boomerang

"Une pièce montée" de Blandine Le Callet.

Il s'agit de son premier roman.

Un mariage et 9 personnages, chacun le vivant à sa façon. 9 personnages différents dans leur caractère, mais aussi dans leur vie.
Et un secret de famille...

Et on passe de l'un à l'autre, très vite. On n'est jamais perdu.

Certains sont touchants, d'autres méprisables...

Je suis sûre que vous pourrez vous retrouver dans l'un d'entre eux.

En résumé, c'est un roman très agréable, et une auteure plutôt prometteuse selon moi.

J'attends maintenant de voir ce que donne le film de Denys Granier-Deferre inspiré de ce roman.


Tatiana de Rosnay et son "Boomerang".

Je ne prenais pas trop de risque en ouvrant ce livre. J'adore cet auteure.
Et on ne se trompe pas sur ce livre.
C'est une belle histoire de famille, très touchante qui resurgit du passé... un peu comme un boomerang.

Et si Mélanie ne veut pas savoir, nous on veut !

Mais "Boomerang", ce n'est pas que ce secret de famille, c'est aussi l'histoire d'un frère aimant, d'un mari délaissé, d'un père désarmé face à l'adolescence, un amant troublé par la sensuelle Angèle...

Antoine, c'est un homme bien, un homme comme on a envie d'en rencontrer.

J'ai adoré !!

lundi 25 avril 2011

Ma ménagerie

J'étais sur un parking, près d'une des agences où je travaille, en plein centre ville, et là, sorti de nulle part, ou plutôt si, sorti de sous une voiture, un petit rongeur tout mignon est arrivé devant moi.
Il s'est planté devant le bout de mes chaussures, posé sur ses 2 pattes arrière en me regardant.
Avant qu'il ne se dirige vers la route, je me suis penchée et il s'est laissé attraper, avec une facilité qui m'a laissé penser qu'il était apprivoisé.

Que faisait-il là ?

Je l'ai ramené à la maison.

Et depuis, il a fait la connaissance de reste de la ménagerie.
Le chat l'observe, sceptique.
La chienne n'a qu'une envie, lui faire une grosse léchouille.

Quant à nous... on ne peut plus s'en passer.


lundi 11 avril 2011

Erreur de destinataires

Je ne suis pas une grande gaffeuse... mais quand je fais des bourdes, je ne les fais pas à moitié.

Il y a quelques années de cela, dans l'agence bancaire dans laquelle je travaillais...
Le nouveau directeur venait de prendre son poste. Bien sûr, entre nous, ses 12 collaborateurs, les commentaires vont bon train. C'est toujours un moment important dans une équipe, surtout dans une équipe soudée comme nous l'étions alors.

De l'extérieur, on m'interroge.
Je réponds par mail à une ancienne collègue à qui je veux raconter un peu comment se passe l'arrivée du "nouveau". Je fais également mes commentaires... pas très avantageux je le reconnais...
Alors que j'avais presque terminé d'écrire mon mail, une collègue entre dans mon bureau et me demande comment on procède pour créer une liste de diffusion sur notre messagerie un peu archaïque et comment elle doit faire pour envoyer un message à toute l'agence sans avoir à taper les noms de chacun. Je lui montre.
Et dans l'élan... j'envoie mon message avec mes commentaires à toute l'agence.

Et là, gros moment de panique... parce que parmi les personnes de l'agence... il y a la personne concernée... qui n'est autre que mon supérieur hiérarchique.

Je n'ai qu'une solution : parcourir tous les bureaux et supprimer l'objet du délit sur les messageries de chacun. Ce que je fais... j'explique à tous les raisons de mon affolement. Ils suppriment le message. Reste le poste du nouveau chef... absent de son bureau depuis quelques heures, son poste s'est verrouillé automatiquement. Je me glisse donc discrètement dans le bureau de son adjoint, qui lui, vient juste de s'absenter. Non seulement ça me permet de détruire ce fameux message mais ça me permet d'accéder également aux messages du chef.
Quel soulagement !!!
Je pense que ça m'aurait valu quelques soucis cette histoire !!

Attention aux écrits....

Et ce week-end... rebelote.
J'ai écrit à l'Homme un message où je lui exprime mon mal-être, des reproches, des manques, des besoins...
Un message très très personnel.
Un message très très intime.

Et le message, je l'ai envoyé à l'Homme certes mais par erreur sur son adresse professionnelle... adresse à laquelle ont accès ces associés !
Bien sûr, quand je m'en suis rendue compte, c'était trop tard.
Je me sens excessivement mal à l'aise parce que ces associés je les connais.
Je n'avais pas envie de leur déballer mes problèmes, ni ma vie.

Nous étions invités dimanche, j'ai prétexté une migraine pour ne pas y aller et pour ne pas croiser l'un d'eux.

Je n'avais pas besoin de ça pour me remonter le moral, vraiment !
Moi qui reproche à l'Homme de ne pas communiquer... pour le coup... il n'aura pas besoin de parler de ses problèmes de couple à ses associés !

lundi 4 avril 2011

Les plâtres

Rassurez-vous, ils ne sont pas battus. Inutile d'appeler les services sociaux, nous ne les avons pas frappés non plus. Et non, nous n'avons pas à faire à une épidémie.
Les plâtres, c'était un poisson d'avril.

Ils ont tout de même eu le courage d'aller au collège dans cet état, de raconter leurs histoires à leurs camarades mais aussi à leurs professeurs.

L'ado avec son bras droit plâtré n'a pas pu écrire pendant toute la journée. Heureusement, il n'avait vendredi que 2 heures de cours.
Quant à la Brindille, avec sa patte folle et ses béquilles, elle a pu profiter de l'ascenseur du collège toute la journée et elle a pu manger "prio" comme elle dit. C'est à dire qu'elle a pu passer avant tout le monde pour ne pas se retrouver au milieu de la cohue de tous les élèves affamés.

Heureusement, leurs professeurs ont de l'humour...
Je me rappelle de mes années collège... et en y réfléchissant, je me dis que jamais je n'aurais osé faire une telle blague.
Et vous ??

vendredi 1 avril 2011

Plâtre

Y a des jours comme ça...

2 ado plâtrés dans la maison...



Pfffffff.......

dimanche 27 mars 2011

Champion du monde du savoir vivre

Un champion du monde, on en tient un !

Dans le cadre de son activité professionnelle, l'Homme échange avec beaucoup de personnes par mail ou par téléphone. Des gens partout en France, mais aussi à l'étranger.
Et parfois, je me retrouve à recevoir chez moi, des gens que je ne connais pas.

Je les appellerai JC et Fiston.

Il habite en Bretagne. Son fils, 21 ans, devait passer vendredi et samedi le concours pour rentrer dans une grande école de commerce bordelaise.
Ils ont prévu de venir en camping-car.
Comme l'Homme est très sympa, il lui a proposé de garer son camping-car dans le jardin et d'y passer la nuit.
Et comme nous savons vivre, nous les avons invité à dîner vendredi.

Comme je ne débauche jamais de très bonne heure, je commence à préparer jeudi soir.
Vendredi soir, la Brindille m'aide un peu.
Ils doivent arriver vers 20h30. La fin de la première journée de concours se terminant vers 20h00.

Ils arrivent à 21h30.
Ils ne s'excusent pas d'arriver si tard... mais je n'y prête pas attention.

Nous faisons connaissance et rapidement nous passons à table.
Ils mangent mon gratin avec appétit.
Il ne boivent pas de vin, mais Fiston accepte de goûter.
Ils ne mangent jamais de salade.
N'aiment pas le fromage.

Je précise que c'est ma Brindille qui a préparé les délicieux coulants au chocolat qu'on leur sert. Personne ne lui dit qu'ils sont bons.

Il parle de lui, beaucoup. Il critique tout beaucoup également.
Et il n'écoute surtout pas les autres.
Parmi ceux qui en prennent pour leur grade, les banquiers. Ben tiens ! C'est pas comme s'il ne savait pas que je travaille dans une banque ! Et qui plus est dans la banque où il a tous ses comptes.

Vous ai-je dit qu'ils étaient arrivés les mains vides ??

Pendant le repas, comme je suis trop sympa, je leur propose de déposer le fiston à Bordeaux avant d'embaucher le lendemain. Là on me rétorque "ah ouais, c'est super sympa ! Ça nous évitera d'aller en camping-car dans le centre de Bordeaux. Il faut être à 7h30 là-bas"
.....
7h30
Rapide calcul : il faut partir à 7h00.
Pffff....
Mais pourquoi je n'ai pas fermé ma g.....

Les enfants rapidement saoulés par cet homme qui ne parle que de lui et qui s'écoute parler vont se coucher.
Je n'ose pas me lever pour débarrasser...
Enfin, Fiston va se coucher également.
Les 2 hommes descendent dans l'atelier.
Je débarrasse et je vais me coucher.

Le lendemain matin, à 7h00 pétante, fiston est là, debout à côté de ma voiture, costumé et cravaté.
Je demande s'il est possible d'avancer le camping-car de quelques mètres pour que je puisse sortir.
On me répond : "ah bon ? C'est obligé ? Tu ne passes pas là?"

Je reste zen.
A 7h00 du mat', faut pas trop me gonfler quand même.
Et si tu veux que ta progéniture soit à l'heure à son concours, tu vas la pousser ta grosse m... de camping-car !

Nous partons.
Pendant le trajet, Fiston me dit : "Tu vas arriver très tôt au boulot aujourd'hui."
Je réponds : "oui, c'est vrai".
Et lui de rétorquer : "Tu vas te faire bien voir."
Et là, je n'ai pas pu m'en empêcher : "Je n'ai pas besoin d'arriver aux aurores au boulot pour me faire bien voir. Mon travail est reconnu sans que je sois obligée de fayoter !".
P'tit con !

J'ai donc passé la matinée au boulot.
J'étais bien contente de ne plus avoir à faire avec ces deux hurluberlus.
Je m'imaginais l'Homme toute la matinée avec JC. Le pauvre !

Je rentre du boulot vers 13h30. J'étais très heureuse d'être obligée de repartir presque aussitôt pour accompagner mon ado à son match de basket.
L'Homme, JC et ma Brindille sont allés manger dans une cafétéria.
Et devinez qui a payé pour tout le monde ??? L'Homme bien sûr.
JC n'a même pas proposé de payer sa part.
Ben non, pourquoi ? Il est invité non ?

Et le comble, c'est que l'Homme a mangé un truc pas très frais, probablement de la viande avariée.
Il a passé l'après-midi à faire des allées et venues entre son atelier et les toilettes pour vomir.
Et vous croyez que JC aurait eu la présence d'esprit de se dire que l'Homme étant malade, il valait mieux qu'il s'en aille. Quand l'Homme réapparaissait, blanc comme un linge, JC reprenait sa conversation comme si de rien n'était, sans même s'inquiétait de savoir si ça allait mieux.

Je suis rentrée à 18h00.
Le camping-car était toujours là.
J'ai trouvé l'Homme à l'agonie, ne rêvant que d'une chose : aller s'allonger.
JC, au volant, prêt à partir (enfin !!).

Il m'a dit en riant : "merci pour l'accueil et bon courage, ton Homme n'est pas bien !"

Et voilà !

Voilà comment ces profiteurs ont passé 2 jours à la maison.
Pas une fleur.
Pas une bouteille de cidre ou de je ne sais quoi.
Pas une boîte de gâteaux.
Pas une baguette de pain.
Rien.

Juste un "merci pour l'accueil".

Je n'attends pas après des fleurs, mais ce manque de savoir-vivre me dérange.
Je n'ai pas été éduquée comme ça.

Je peux vous dire que si le Fiston est pris dans son école, s'il a besoin de venir repérer les lieux, trouver un appartement... il faudra qu'il trouve une autre aire de stationnement, et une autre table.
Il est hors de question que ces gens là remettent les pieds ou les roues ou quoi que ce soit d'autre chez moi.