dimanche 28 octobre 2007

Maman vue par la Brindille

Voilà comment me voit la Brindille...


Ça c'est moi !


Vous remarquerez la robe-pull... et la boutique où je l'ai acheté !
"Je suis la plus belle"
Ce n'est pas moi qui le dit !

samedi 27 octobre 2007

Harcourtscope

Début octobre, je participai à un concours, le Harcourtscope.

C'était un concours à l'initiation de Violette du site SBEP (Sois Belle Et Parle).

En résumé :
Le Studio Harcourt est célèbre depuis les années 30 pour ses photos en noir et blanc. Cette griff est symbole de luxe, de rêve et de glamour.






Comme vous pouvez le lire sur le site, à ses débuts, le Studio répondait aux besoins de fournir des images à la presse. Mais rapidement, c'est devenu le lieu de passage obligé des écrivains, des artistes de variétés, des comédiens, des danseurs, des peintres, des hommes politiques, des sportifs...

Voilà quelques clichés. J'ai eu beaucoup de mal à faire une sélection. Evidemment, être belle sur une photo, pour Carole Bouquet, c'est la routine. Ce n'est pas aussi évident pour d'autres, et pourtant...



Des connus et des moins connus...
























































































Le but du jeu, c'était de faire pareil, même si je ne suis pas une star. Le réglement est .

J'ai donc choisi une photo que je trouvais coller au glamour, au luxe, au rêve et au noir & blanc.

C'est celle-ci :




Il y a eu 44 participants, donc 44 photos et ensuite un vote.

Sur le classement des derniers (ceux qui n'ont rien gagné), je n'apparais même pas avec les quelques voix que j'ai eues... 5 ou 6 quand même. J'ai été oubliée. Après m'être penché sur les vrais clichés Harcourt, je me rends compte que effectivement, la mienne n'était pas celle qui collait le plus au style recherché. J'aurais peut-être dû m'y pencher avant d'ailleurs ;-)
Ce n'est pas grave, l'important, c'est de participer.
Et puis je trouve vraiment que la photo de la gagnante est très jolie.



Et ça m'a permis de découvrir son nouveau blog (puisque l'ancien a été sauvagement assassiné) et son style d'affabulatrice puisqu'elle se définit elle-même comme une "sale menteuse". Mais moi, j'adore ! Allez lire sa psychothérapie ici.

Et ça, c'est la photo bonus pour la Miss.



Et c'est pas grave s'il est avec Marion Cotillard...


jeudi 25 octobre 2007

Vocabulaire


Ce matin dans la voiture, en emmenant la Brindille à l'école, France Gall chantait "Poupée de cire, Poupée de son" à la radio. Ben oui quoi, j'écoutais "Nostalgie" !!

" Je suis une poupée de cire, une poupée de son,
Mon cœur est gravé dans mes chansons
Poupée de cire, poupée de son

Suis-je meilleure, suis-je pire qu'une poupée de salon ?

Je vois la vie en rose bonbon

Poupée de cire, poupée de son.
Mes disques sont un miroir dans lequel chacun peut me voir.
Je suis partout à la fois..."

Et là, la Brindille me dit : "Elle est partout à la fois, elle a le don d'ubiquité".

_ blanc _

- Le quoi ?

- Le don d'ubiquité, c'est quand on est à plusieurs endroits en même temps. Je l'ai appris dans mes mots du jour. Et la maîtresse, quand on l'appelle de tous les côtés, elle nous répète souvent qu'elle n'a pas le don d'ubiquité.

- c'est bien de connaître un mot comme ça ma brindille.

- Et tu sais ce que c'est un sismographe ?


mercredi 24 octobre 2007

Ca fait du bien !

Il y a des jours où ça fait plaisir de voir que notre travail, notre rigueur, notre dévouement sont appréciés.
Après avoir reçu ce matin un adorable faire-part de naissance d'un couple de clients, j'ai reçu un mail d'une autre cliente. Le voici mot pour mot :

"Bonjour,
Ce message est destiné à -mon nom et mon prénom- que je remercie vivement pour la facilité de traitement de ma récente demande de modification de compte et plus généralement, pour le professionnalisme et l´amabilité dont elle fait preuve à chaque fois que je fais appel à elle. "Merci" donc. Cordialement,
A. B."

(soupir)

C'est pas toujours facile, mais des fois, ça paye !

mardi 23 octobre 2007

Tatie aux anges

Tatie était aux anges. Le Petit Poisson et Ninette sont venus passer le week-end à la maison avec leur maman, pendant que l'Homme est allé bricoler avec son frangin.
Le Petit Poisson a un peu plus de 2 ans et demi.
Ninette a bientôt 4 mois.
J'avais oublié le peu de temps qu'on a pour soi quand on a deux petits tout petit. Ça demande une disponibilité de tous les instants... même la nuit.
Bon, j'avoue. Je ne me suis pas levée.
Mais j'ai entendu les pleurs et je me suis souvenu à quel point cette période était épuisante.

Ce sont deux très beaux enfants. Le Petit Poisson est très attachant. Il parle beaucoup. Il est curieux. Il est malin.
J'ai adoré un moment en particulier. J'avais grondé la Brindille et je l'avais envoyée dans sa chambre. Un moment plus tard, je suis allée la voir dans sa chambre pour que nous parlions un peu. Elle s'est assise à côté de moi sur son lit et s'est serrée contre moi pour me faire un câlin. Le Petit Poisson est entré à ce moment là dans la chambre. Il a vu les yeux rougis de la Brindille et lui a demandé (en penchant la tête pour la voir par en-dessous) :
- Tu as pleuré ? tu es triste ?
Et quand il a compris que j'avais dû la gronder. Il s'est avancé vers moi, m'a caressé la joue du bout de son index et m'a dit :
- Tu n'es plus fâchée maintenant ?
C'était trop trop mignon.
En général, j'aime beaucoup les petits. Mais alors ce Petit Poisson me fait trop craquer !

Ninette, c'est différent. Elle est beaucoup plus petite. Elle est très jolie. Je pense que ça sera une très jolie petite brunette aux yeux bleus... comme sa tatie ;-)
En dehors de ses soucis de digestion qui la font souffrir, elle est adorable. Elle est gracieuse et attentive à ce qui se passe autour d'elle.
Et elle sent bon le bébé. J'adore cette odeur.

J'aime beaucoup ma belle-soeur. J'ai été un peu jalouse quand elle est arrivée dans la famille. J'avais l'impression qu'elle avait pris ma place et que je n'étais plus la belle-fille préférée.
Aujourd'hui, bizarrement, des événements ont fait qu'elle n'est pas la préférée, voire même, qu'elle est beaucoup moins appréciée. Ça me fait mal au coeur parce qu'elle en souffre et mon beau-frère aussi. Je ne crois pas être au courant de tout ce qui a conduit à une telle situation. Et à la limite, je dirais que ça ne me regarde pas.
Contrairement à moi qui me laisse plutôt imposer les choses, A., elle, sait les imposer.
Elle a des idées bien arrêtées notamment concernant l'éducation et l'hygiène de ses enfants. Je pense avoir été moins exigeante quand mes petits étaient des bébés... même si quelquefois je n'appréciais pas les conseils qu'on pouvait me donner. Je les interprétais plutôt comme des "toi tu ne sais pas faire, je vais t'expliquer comment ça marche des bébés". Elle, au contraire, a imposé ses choix. Peut-être que quelquefois, c'était trop. Mais c'était ses choix.

Je m'entends bien avec elle. Nous pouvons parler librement.
Je n'ai pas l'impression de l'avoir soulagée énormément ce week-end, mais j'étais très heureuse de l'accueillir.
On s'est occupé de nos enfants (enfin surtout elle des siens !).
On a papoté.
On a profité du soleil l'après-midi en fumant des cigarettes.
Et quand mes beaux-parents sont passés pour faire un bisous aux enfants, on a agi comme deux adolescentes prises en flagrant délit. on a caché le cendrier, les cigarettes. On s'est précipité sur des "freez haleine fraîche".
Je pense que mes beaux-parents ne sont pas dupes.
Pourquoi on n'assume pas ? Je ne sais pas. Peut-être parce qu'on sait que ce n'est pas bien de fumer et qu'on ne veut pas qu'on sache qu'on fait des choses pas bien pendant que les petits font la sieste.

C'était un week-end très sympa.

Voici quelques photos prises à la volée par le Minimoy illustrant nos activités de ces deux jours.

Ils sont super les jouets de mon grand cousin le Minimoy.


Le bain de Ninette.


Le bain du Petit Poisson.


Rémi et le doudou pour le dodo.


Le petit déjeuner

Et comme il faisait un peu frais au petit matin (et oui, pas de grasse mat. avec le Petit Poisson et la Ninette), une petite flambée.


Le soleil se lève sur le jardin et promet une belle journée aussi belle qu'hier.


Boonty reste peu avec nous. C'est peut-être un peu trop agité à son goût dans la maison.

Je suis 4 fois Tatie. Je suis très fière de mon petit neveu et des mes 3 petites nièces. Ce sont de beaux enfants et j'essaie d'en profiter au maximum. Je suis plus mature aujourd'hui. Je n'agis pas avec eux comme j'ai agi avec mes propres enfants. Je ne pense pas avoir été (être ?) une mauvaise mère mais il y a des choses qu'on réalise sur le tard, des erreurs qu'on ne referais pas.
C'est comme la philo. Quel est le rapport me direz-vous ? Et bien je pense qu'on aborde la philosophie en classe beaucoup trop tôt. En tout cas, en ce qui me concerne, je n'étais pas assez mûre pour philosopher.
Pourtant, il faut avoir eu des enfants pour savoir qu'on aurait pu faire autrement, que peut-être on a fait des erreurs, que peut-être...
J'adore mes enfants. Ils ne me rendent pas toujours la vie facile. Ils sont souvent un peu ingrats, un peu râleurs, un peu durs, un peu pas sympa ! Ce sont des enfants. Et je fais tout ce que je peux pour être juste, pour faire en sorte qu'ils avancent dans la vie en étant armés pour l'avenir. Et c'est pas facile !
Je pense qu'il faut que les parents soient heureux pour que leurs enfants le soient aussi.
(Pas vrai Ma Pomme ?)

Voilà.
C'était mon moment de "je me rassure comme je peux".

mercredi 17 octobre 2007

Mika

Hier soir, après 2 heures de route, nous arrivions au Zénith de Toulouse.


C'est le plus grand zénith de France. 9000 personnes étaient là pour applaudir MIKA.




Mika, je l'ai découvert à l'émission de Taratata. J'ai très rapidement adhéré.

Vous trouverez tout sur l'ambiance de l'album en allant sur son site officiel.

J'ai trouvé un artice sur lui dans Le figaro Madame paru le 13/10/2007.

Pour ceux qui n'aime pas Mika plus que ça, passez votre chemin. Pour les autres, son histoire est assez intéressante.

L'article titré "MIKA, ATTENTION PHENOMENE"
(Paru le 13.10.2007, par Laurent Mereu-Boulch)

En moins d'une année, il a mis le monde à ses pieds. Aujourd'hui, sa bubble pop fluorescente caracole en tête des classements.

Un ange passe… À première vue, la nouvelle fièvre du samedi soir semble totalement inoffensive et n’a aucune raison de vous donner des sueurs. Avec ses yeux de chien battu, ses bouclettes à la Dominique Rocheteau, un autre ange lui aussi, son jean moulant, sa voix douce et son discours super poli(cé?), Mika, grand et beau garçon filiforme, ressemble davantage à une gravure de mode de chez Paul Smith, dont il fut un mannequin éphémère, qu’à la dernière machine à danser du moment.
Durant tout l’été, pourtant, Mika a fait grimper le mercure au maximum dans les boîtes à la mode de Saint-Tropez et d’Ibiza, embrasé les soirées dans les campings de la Côte atlantique et servi de régime slim et fastueux à des millions de nightclubbers qui ont éliminé les toxines sur les tubesques Relax, Take it Easy et Grace Kelly.

« J’ai toujours rêvé d’avoir du succès. Lorsque j’ai commencé à chanter, il y a six ans, on disait que j’étais bizarre, que ce que je faisais était ridicule. Mais je n’ai pas lâché l’affaire. C’est de ça que je suis aussi le plus fier aujourd’hui : avoir vendu autant de disques avec la musique dont je rêvais. Comme quoi, il faut toujours se battre dans la vie. Le sentiment de revanche n’existe pas chez moi, car ça donnerait trop de crédit aux gens que je déteste », explique-t-il dans un français quasi parfait qu’il saupoudre de temps en temps de mots anglais.
Mika, 24 ans, de nationalité américano-libanaise, résident londonien depuis l’âge de 10 ans. Forcément, à force de faire la tournée des popotes promotionnelles à la télé, son histoire commence à être connue, mais on le laisse nous la raconter encore une fois car elle contient tous les ingrédients qui font de son parcours l’une des plus passionnantes et incroyables success stories de ces derniers mois.

Une naissance donc, en 1983, à Beyrouth, en plein chaos libanais. Son évacuation sous les bombes israéliennes par l’armée américaine. L’arrivée à Paris. Son père pris en otage et transféré à l’ambassade américaine au Koweït. Le départ pour Londres, la dyslexie et « les copains d’école qui le traitaient de tapette ». Ses cours de chant « avec les snobs » comme il dit, qui ne juraient que par la musique classique ou la pop super underground. Ses centaines de maquettes envoyées aux maisons de disques qui finissent à la poubelle. Puis la signature, enfin, avec Universal après un casting passé dans le hall d’un hôtel.

« Le déménagement et les temps difficiles que j’ai vécus durant les premières années de ma vie, notamment à Londres, m’ont poussé à m’isoler. Je refusais alors d’apprendre à lire ou à écrire, et même de parler. J’ai été écarté de l’école plus de six mois. C’est à cet instant que la musique est devenue réellement importante. Elle m’a aidé à me réintégrer au monde qui m’entourait. J’ai su à 7 ans que je ne travaillerais jamais dans un bureau comme mon père. Je voulais un métier artistique. Pourtant, à 19 ans, j’avais réussi le concours d’entrer à la London School of Economics and Political Science. J’y suis allé une journée. Je regardais l’horloge. J’étais tout blanc, je n’arrêtais pas de me dire : allez, il faut que tu sortes. Puis je me suis levé et j’ai pris mes affaires. Les gens m’ont regardé, pensant que j’allais vomir. Je n’y suis jamais retourné. J’ai intégré par la suite le Royal College of Music. »

L’ouragan Mika dure depuis huit mois : un vent de la hype sans pitié qui balaie tout sur son passage. Avec plus de trois millions de Life in Cartoon Motion vendus dans le monde, dont 850 000 en France, l’action Mika ne cesse aujourd’hui d’affoler les comptables de sa maison de disques, qui retrouvent enfin le sourire dans un secteur où règne depuis cinq ans un climat morose et délétère. Philippe Laugier, chef de projet chez Barclay : « Pour être honnête, nous n’étions tellement pas préparés à un tel succès qu’il a fallu revoir notre stratégie marketing. Au regard de la grave crise que l’industrie du disque traverse actuellement, ces ventes sont vraiment exceptionnelles, voire inespérées. »
Ce que confirme Olivier Nuc, journaliste au Figaro Magazine : « À l’heure où tout le monde désespère dans les maisons de disques, où l’on rompt les contrats à tour de bras, voilà un type qui cartonne. C’est plutôt rassurant et cela prouve que le marché du CD n’est pas mort. »

« Après l’Angleterre, poursuit Philippe Laugier, la France est le deuxième pays au monde où Mika a vendu le plus de disques. Le public a été très touché qu’il ait grandi à Paris, qu’il parle le français et qu’il connaisse parfaitement notre culture. Je pense aussi que sa reprise de Champs-Élysées dans l’émission Taratata a beaucoup joué en sa faveur. Les raisons de son succès viennent aussi du fait qu’il est transgénérationnel. Il n’a pas une cible précise. Il touche vraiment les 7-77 ans. Beaucoup d’acheteurs du disque de Mika n’ont pas encore la culture du téléchargement. Mais au-delà de sa personnalité et de son histoire, il faut reconnaître que sa réussite est essentiellement due à la qualité intrinsèque de ses chansons. »

Vu d’avion, c’est vrai, le succès de Mika ne ressemble pas au hold-up de l’année. En concentrant en trois minutes chrono l’esprit cabaret d’avant-guerre, mélodies sucrées des sixties, extravagance et paillettes des années 70, hédonisme et boîte à rythmes des années 80, Mika a réussi à mettre tout le monde dans sa poche, un fait quasi unique dans l’histoire récente de la musique, comme Amy Winehouse.
De la presse spécialisée aux journaux les plus populaires, de l’internationale branchitude aux fans de Michel Berger, des jeunes aux plus âgés, des gays aux hétéros, on ne tarit pas d’éloges sur ce jeune homme dont le talent est indéniable. « C’est tout à fait le genre d’artiste fédérateur, analyse de son côté Hugo Cassavetti, de Télérama. C’est drôle, frais et dansant. Il compose ses chansons lui-même, il joue de plusieurs instruments, on passe vraiment un bon moment. Il tombe à la pointe du consensuel. Pour moi, c’est la version anglo-saxonne de Christophe Willem en moins fabriqué. Bref, Mika est vraiment dans l’air du temps. »

Si ces derniers mois la pop a sérieusement repris des couleurs, ressorti les boules à facettes, réhabilité les cols pelle à tarte et les Brushing à la George Michael grâce à Mika, elle le doit aussi à toute une génération d’artistes extravagants et extravertis qui comme lui se sentent héritiers d’une certaine tradition du music-hall. « En concert, raconte Hugo Cassavetti, Mika gesticule comme un fou, il y a des ballons multicolores qui tombent sur la foule, il arrive déguisé en lion géant entouré de ses musiciens. C’est vraiment le chanteur Récré A2. »

Car contrairement à Freddie Mercury, aux Scissor Sisters, à Elton John ou encore à Rufus Wainwright, à qui pourtant il est fréquemment comparé, Mika n’est pas du genre à cultiver ambiguïté sexuelle et déclarations tapageuses. Hugo Cassavetti : « Il n’incarne pas une menace pour la mère de famille, il séduit les petites filles, les gays, les grandes sœurs, le lecteur des Inrockuptibles comme celui de Télé 7 jours. C’est assez bien vu car comme cela il ratisse vraiment large. Pour moi, il ne prend peut-être pas assez de risques et me paraît encore trop sur la réserve. J’attends vraiment de voir son deuxième album. »

Peut-être aussi parce que, à force de raconter son histoire en boucle, Mika craint d’entrer dans la spirale infernale de la « pipolisation » qui en a envoyé plus d’un sur le carreau : « Je fais très attention à ne pas m’étaler sur ma vie privée. Je sais que vous, les journalistes, vous attendez toujours que l’on vous donne des détails croustillants. Je ne veux pas entrer dans ce jeu. Je ne veux pas être une star à la manière d’une Paris Hilton ou d’une Britney Spears, qui sont déjà flinguées à 30 ans.» Mika certes, mais pas un Mickey non plus !

Sur Wikipédia, on apprend que son premier album sorti en janvier 2007 s'est écoulé à 750 000 exemplaires en France et 2 000 000 dans le monde.

Mika exerce son métier dans des domaines musicaux très différents : des concerts classiques au Royal Opera House de Londres, l'écriture d'une musique pour les vols de British Airways ou encore la composition de la musique d'une publicité pour des chewing-gums. Dès l'âge de 11 ans, il interprète un opéra de Richard Strauss.

Son premier single est Relax, Take It Easy (2006) sur lequel on retrouve la mélodie de (I just) Died in Your Arms de Cutting Crews, ainsi que l'introduction et la mélodie du fameux Spacer de Sheila & B.Devotion. Ce single atteint la première place des téléchargements en France en février 2007.

Le single Grace Kelly sort en téléchargement numérique le 8 janvier 2007 et il atteint la première place des ventes de singles en Angleterre le 21 janvier 2007. Une semaine avant sa sortie dans les bacs, il devient le deuxième titre à atteindre la tête du Hit-parade uniquement grâce au téléchargement.

Le 5 février 2007, la sortie du premier album de Mika Life in Cartoon Motion, produit et mixé par Greg Wells à Los Angeles, suscite des comparaisons avec des artistes tels que Freddie Mercury, Robie Williams, George Maichel, Scissor Sisters, Rufus Wainwright et Elton John.

De même, son site internet plonge dans un univers « année 1960 ». Ses textes décrivent les contraintes des maisons de disques (dans Grace Kelly), ou imposées par la société (Big Girl (You're Beautiful)).

Les membres de son groupe sont Martin Waugh (guitare, chant), Michael Choi (basse, chant), Cherisse Osei (batterie) et Luke Juby (clavier).

Il a entamé le 10 Octobre 2007 à Lille sa première tournée européenne.

Anecdotes
  • La chanson Relax, Take It Easy sert de coming-next à l'émission de Canal + Le grand Journal en 2006. Il est par ailleurs question que le générique de la nouvelle saison (2007-2008) soit fait par Mika.
  • Quelques semaines plus tard, c'est la chanson Grace Kelly qui sert de coming-next à l'émission de Canal + Le Grand Journal en février 2007.
  • Mika s'est fixé un objectif : ne jamais être chanté dans un karaoké.
  • Il voudrait être le premier à représenter le Liban au Concours Eurovision de la chanson 2009
  • Il chantera le générique de "Ugly Betty", l'équivalent du "Destin de Lisa" en France, sur l'air de "Big girl, you are beautiful"
  • Il travaille avec Madonna pour le prochain album de celle-ci, et pour un éventuel duo.
  • Il se pourrait que Mika change de pseudo car celui ci est déjà déposé par la chanteuse belge de reggae, Mika.

Premier single détonnant, Relax fit mouche, rapidement suivi par Grace Kelly et Big girl, aussi efficaces et entraînants. Son premier album Life in Cartoon Motion recèle une ribambelle de tubes en puissance.

... Et ce n'est pas moi qui le dit !!!!

Maintenant que vous connaissez la vie de Mika, parlons du concert.

En première partie Yelle. J'ai trouvé ça pas mal. Les adolescents présents dans la salle avaient l'air de bien connaître. Moi j'ai découvert hier soir. C'est une fille un peu déjantée, qui chante sur de la musique électro. J'ai bien aimé même si je trouve que les paroles de ses chansons sont un peu crues. Je ne suis pas prude mais son public est très jeune.
Elle a fait une reprise électro de la chanson des années 80 "A cause des garçons" que j'aime bien.


Après Yelle, 50 minutes d'attente... les gens se tassent. Il fait très chaud.

Soudain, tout devient noir. Les spots éclairent le décor, simple mais efficace, composé d'une tenture représentant un arbre, et surtout d'une étrange boule bleue, un ovni qui éclate et laisse apparaître la silhouette d'un ange, dans le faisceau de lumière. L'ange disparaît, les notes du célèbre Relax, Take it easy résonnent, une voix se fait entendre, Mika arrive tout de blanc vêtu.

Mika nous entraîne dans son monde, coloré, hors du temps, rempli de femmes étranges, et même d'un grand squelette à la démarche fantastique, accompagnant la reprise de Behind Blue Eyes que Mika glisse naturellement à la fin de Love Today, nous laissant, nous et nos yeux d'enfants, rêveurs. Une chanson douce : How Much Do You Love Me, inconnue au bataillon, calme, et belle...

Le final est théâtral, accompagnant la chanson Lollypop on assiste à une mise en scène unique, des mascottes qui forniquent, puis s'entretuent, à mourir de rire. On se laisse faire, c'est la fin, on le sait. on sait que toutes les bonnes choses ont une fin.

De gros ballons de mille couleurs volent, les confettis suivent, pour finir propulsés par les serpentins. C'était le concert de Mika, haut en couleurs et en excentricité.

La lumière se rallume. Les gens sortent. Les gens vont se raffraîchir (il a fait tellement chaud) avant de regagner leurs voitures.

Certaint avant de sortir se précipitent sur les posters, les tee-shirts...

Moi, j'ai acheté un porte-clé !


D'autres se pavanent dans le parking avec de gros ballons multicolores qu'ils ont réussi à sortir de la salle.

Il nous aura fallu quasiment une heure pour sortir du parking. Il nous a fallu quelques heures de plus pour retomber sur terre !


lundi 15 octobre 2007

Look d'hiver

Je participe à un concours.


Vous pouvez voter pour Mon Look en cliquant .
Merci...

dimanche 14 octobre 2007

M&M's sunny day

SUPER JOURNEE.
D'abord parce qu'il a fait un temps splendide. Nous avons pu manger dehors par cette belle journée ensoleillée.


Ensuite, super journée parce que nous avons reçu des gens adorables : nos futurs nouveaux voisins dont j'ai déjà parlé . Je ne leur jette pas des fleurs parce que je sais qu'ils vont lire mon blog ;-) mais juste parce que je le pense. Nous sommes ravis de les avoir bientôt comme voisins. Je suis sûre que nous nous entendrons très bien. Pour mon blog, ils étaient les Ma. Ils deviennent les M&M's.


Nous avons bien mangé. Nous avons bien bu. Ils avaient apporté des vins excellents. Nous avons pu discuter. Nous avons pu médire sur Pamela et ses leggings. Et nous avons terminé l'après-midi par une balade dans les environs dont voici quelques photos.





Et quand je pense que Cyril Lignac est avec Cécile de Menibus !!


vendredi 12 octobre 2007

Futilité

On doit savoir distinguer l'essentiel de la futilité. Et bien aujourd'hui, je vais parler des deux.
J'ai parfois des sortes d'obsessions, des envies irrésistibles de fringues. Ça vous paraît futile ?? Pourtant, pour moi, c'est essentiel.

Et en ce moment, j'ai hyper envie d'une robe-pull




J'hésite encore sur le style.
Voilà !

jeudi 11 octobre 2007

Les médaillons de Marinette

C'est un plat que je tiens de la grand-mère de L'Homme.
C'est facile et c'est bon.
(Et La Miss attend la recette !)

Les ingrédients pour 1 personne :
- 1 oeuf
- de la ciboulette
- du sel et du poivre
- 1 grosse cuillère de fromage blanc
- 1 demi sachet de levure
- de la farine

On mélange tous ces ingrédients vigoureusement. On ajoute de la farine jusqu'à obtenir une pâte encore un peu collante.
On confectionne des boules de pâte qu'on farine et qu'on étale.
Ça doit ressembler à ça :


On les fait cuire à la poêle dans un peu d'huile.

Ça doit donner ça :


Ça se mange chaud, servi avec une sauce tomates (pulpe de tomate, oignons, sel et poivre et une pincée de sucre) et accompagné de jambon (blanc ou de pays).

Et voilà ce que ça donne au final :


Bon appétit !!

mercredi 10 octobre 2007

Bernar Venet

Depuis le balcon de mon bureau, j'étais aux premières loges pour assister au départ de la sculpture de Bernar Venet qui trônait depuis plusieurs mois cours de l'Intendance.



Après New-York et Shangaï, Bernar Venet a exposé 12 de ses oeuvres à Bordeaux. C'est un Français qui s'est exilé aux Etats-Unis parce que son art n'était pas compris dans l'hexagone. Il s'est imposé dans les années 1970 comme l'un des chefs de file de l'art dit conceptuel.
La plus petite de ces oeuvres pèsent 5 tonnes. Il travaille sur des centaines de tonnes d'acier dans une usine qui lui est réservée en Hongrie. A Bordeaux, le thème abordé était la "variation de l'arc".



Et maintenant, il ne reste qu'une trace de rouille sur le sol du cours de l'Intendance.
Et les gens passent à cet endroit là, sans même se rendre compte que la sculpture n'est plus là.
Comme si elle n'avait jamais existé.
L'art est éphémère.


mardi 9 octobre 2007

Je hais le 9.

Y'a des fois, quand rien ne va... et bien rien ne va !!

Le réveil sonne. Déjà, ça commence mal.

Je vais au radar jusque dans la douche, j'ouvre le robinet et floc, floc... 3 gouttes. Même pas un filet léger. Non. Juste 3 gouttes.
Je vais au rez-de-chaussée, dans la douche du Minimoy, et là floc, floc...

Pas une goutte d'eau dans la maison.

Pour se laver les dents, nous avions le choix entre l'eau dans la cuvette des WC... (pas top!) ou l'eau salée de la piscine...
D'un autre côté, ne pas se laver les dents n'a pas traumatisé les enfants.
Et l'Homme a une douche au boulot. Donc, il part avec son shampoing et son gel douche sous le bras. C'est cool.

Et moi, quand je me suis vue dans le miroir, c'était limpide : je ne pouvais décemment pas aller travailler comme ça. J'avais une tête à faire peur, les cheveux sales. Beurk !

J'ai pris mon téléphone. J'ai appelé le service dépannage du syndicat des eaux. "Bonjour madame. Ah oui. Vous n'êtes pas la première à m'appeler. On va aller voir d'où vient le problème." Cool !!

J'ai repris mon téléphone et j'ai appelé Ma Pomme. Au secours, puis-je utiliser ta douche ?
J'enfile un jean, un pull. J'entasse des affaires de toilettes et mes fringues dans un sac et me voilà partie, abandonnant le Minimoy, la Brindille et l'Homme devant leur petit déjeuner. C'était une question de survie.

A quelques centaines de mètres de chez nous, un geyser. J'ai trouvé la fuite !! Probablement une canalisation qui a lâché !! Il y a avait à peu près 5 centimètres d'eau sur la route. Voilà où elle est l'eau de ma douche !!!

J'arrive chez Ma Pomme.
Je me douche.
Merci Ma Pomme.

Nous partons ensuite pour le boulot. J'allais inévitablement être en retard... mais ça, c'était sans compter sur les embouteillages et les travaux.

Je suis finalement arrivée avec 40 minutes de retard. C'est Ma Pomme qui m'a accompagnée. Merci Ma Pomme.

Ouf !!

Mais je n'étais pas encore au bout de mes surprises !!

Je reçois mon premier RDV de la journée qui, bien sûr, était là bien avant moi. (Heureusement qu'il est gentil le monsieur !).

Après mon entretien, comme je le fais régulièrement, je consulte mon compte. Et là, HORREUR : en face de mon nom 2 lettres rouges : IB.
Pour ceux qui ne connaissent pas, IB veut dire Interdit Bancaire. J'avais l'impression d'être une délinquante. Plus le droit de faire de chèques. Plus le droit d'utiliser nos cartes bancaires sans qu'elles soient capturées dans le distributeur ou chez le commerçant.
Je ne suis pourtant pas une "méchante" !!
Tout ça, c'est à cause de notre ancienne banque et du Comité d'Entreprise de L'Homme.
Il y a un an et demi, L'Homme a fait une demande de chèques-vacances à son Comité d'Entreprise. Comme ils étaient en rupture de stock, nous n'avons jamais eu les chèques-vacances et ils nous ont dit avoir détruit le chèque.
Alors là, moi je dis : il ne faut JAMAIS faire confiance !!
En fait, ils ne l'ont jamais détruit. En faisant du ménage dans les papiers, ils ont retrouvé notre vieux chèque. Et comme ils tiennent une comptabilité des plus précises, ils se sont dit que ça devait être un oubli. Ils ont présenté le chèque fin septembre.
Le compte sur lequel a été émis ce chèque est clos depuis longtemps.
Quand j'ai reçu le premier courrier qui me prévenait de l'arrivée de ce maudit chèque, j'ai téléphoné à notre ex-conseillère et je lui ai demandé de le rejeter pour motif "chèque périmé". Tout le monde sait qu'un chèque bancaire est valable 1 an et 8 jours. Je fais ça régulièrement dans mon boulot dans ma banque à moi. Et ça n'est pas très compliqué.
Elle me laisse un message dans la journée en me disant que c'est réglé.
La semaine suivante, je reçois encore un courrier. Même punition. Je l'appelle. Elle me laisse un message et me dit que c'est réglé.

J'ai donc 2 messages de notre ex-conseillère (de m...) sur mon répondeur (j'ai bien fait de les garder) qui nous dit que tout est réglé.

Et ce matin, IB ! Quand je l'ai appelée, un tantinet furieuse, elle m'a d'abord dit que ce n'était pas possible. "Si madame, j'ai l'écran sous les yeux au moment où je vous parle et je peux vous assurer que je suis IB (connasse)". "Mais comment pouvez-vous avoir l'écran sous les yeux ?". "Je travaille dans une banque." Silence. Ça t'en bouche un coin !
Elle m'a dit qu'elle s'en occupait immédiatement. Bizarrement, je ne l'ai pas crue !!!!!!!
Je l'ai rappelée 2 fois pour être certaine qu'elle ne m'oublie pas.

Il paraît que ça va être réglé dans la journée et que d'ici 48 heures je ne serais plus fichée à la Banque de France.
Il est bien évident que si jeudi, mon nom apparaît encore dans les fichiers, je ne manquerais pas de la harceler à nouveau !!

J'ai aussi fait un courrier bien senti au Comité d'entreprise de L'Homme. Après tout, il n'y a pas de raison pour qu'il n'en prenne pas un peu aussi. Je lui demande de me faire une attestation comme quoi cette somme n'est pas due et aussi de me retourner le chèque dès qu'il l'aura. Je n'ai besoin ni de l'un, ni de l'autre. C'est juste pour le faire chier.

Et là... est-ce que mes malheurs sont terminés ????

Et bien non !!!

Un fax arrive au boulot. Il y a un audit et une grosse bourde a été décelée sur un dossier. Un collègue me dépose le fax sur mon bureau sans même vérifier qui est le client concerné en disant : "Vu tout ce qui t'arrive aujourd'hui, c'est sûrement un de tes dossiers." Bingo !! C'est un de mes dossiers.
Au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'ai passé une heure a préparer le fax que je devais envoyer en retour pour rectifier mon erreur. Et je ne sais toujours pas à l'heure qu'il est si le problème est résolu ou si je vais avoir des problèmes.

Je suis rentrée sans encombre à la maison. C'est Ma Pomme qui m'a ramenée. Merci Ma Pomme. Je l'avais appelée plusieurs fois pour lui rappeler. J'avais peur qu'elle m'oublie et qu'elle rentre sans moi.

La Brindille est un peu malade mais bon, rien de grave.

Je suis allée à mon cours de danse et là, je me suis vraiment défoulée !!!!!!
Ça fait du bien, beaucoup de bien.

Demain sera un autre jour.

Nous sommes le 9 aujourd'hui. Je ne suis pas superstitieuse (enfin pas trop) mais j'ai remarqué que c'est très souvent le 9 que je passe des journées difficiles (pb d'eau, pb de boulot, accident de voiture, maladies, grosses disputes...). Le 9 ne me porte pas bonheur, voire même tous les malheurs du monde me tombent dessus le 9. Coïncidences ???

lundi 8 octobre 2007

Relations de bon voisinage

Depuis juillet 2006 que nous avons emménagé, nous n'avions jamais invité nos voisins sauf pour un petit apéro improvisé l'été dernier. M. et Mme Bk étaient installés avant nous.
Comme je suis soucieuse d'entretenir de bonnes relations de voisinage, je les ai invités dimanche à midi avec leur 2 filles (5 ans et un peu plus de 2 ans).
Lui travaille dans un musée. Il est passionné par le moyen-âge. Il fait aussi partie du conseil municipal.
Elle ne travaille pas.
Ce sont des gens gentils.
Nous avons passé une bonne journée.

Ils avaient emmené le dessert, un très beau gâteau aux 3 mousses : chocolat blanc, chocolat noir et praliné.

Voici à quoi il ressemblait :




Excellent.

Du coup, toujours soucieuse d'entamer de bonnes relations de voisinage, j'ai invité les Ma. dimanche prochain.
A suivre...