dimanche 27 mars 2011

Champion du monde du savoir vivre

Un champion du monde, on en tient un !

Dans le cadre de son activité professionnelle, l'Homme échange avec beaucoup de personnes par mail ou par téléphone. Des gens partout en France, mais aussi à l'étranger.
Et parfois, je me retrouve à recevoir chez moi, des gens que je ne connais pas.

Je les appellerai JC et Fiston.

Il habite en Bretagne. Son fils, 21 ans, devait passer vendredi et samedi le concours pour rentrer dans une grande école de commerce bordelaise.
Ils ont prévu de venir en camping-car.
Comme l'Homme est très sympa, il lui a proposé de garer son camping-car dans le jardin et d'y passer la nuit.
Et comme nous savons vivre, nous les avons invité à dîner vendredi.

Comme je ne débauche jamais de très bonne heure, je commence à préparer jeudi soir.
Vendredi soir, la Brindille m'aide un peu.
Ils doivent arriver vers 20h30. La fin de la première journée de concours se terminant vers 20h00.

Ils arrivent à 21h30.
Ils ne s'excusent pas d'arriver si tard... mais je n'y prête pas attention.

Nous faisons connaissance et rapidement nous passons à table.
Ils mangent mon gratin avec appétit.
Il ne boivent pas de vin, mais Fiston accepte de goûter.
Ils ne mangent jamais de salade.
N'aiment pas le fromage.

Je précise que c'est ma Brindille qui a préparé les délicieux coulants au chocolat qu'on leur sert. Personne ne lui dit qu'ils sont bons.

Il parle de lui, beaucoup. Il critique tout beaucoup également.
Et il n'écoute surtout pas les autres.
Parmi ceux qui en prennent pour leur grade, les banquiers. Ben tiens ! C'est pas comme s'il ne savait pas que je travaille dans une banque ! Et qui plus est dans la banque où il a tous ses comptes.

Vous ai-je dit qu'ils étaient arrivés les mains vides ??

Pendant le repas, comme je suis trop sympa, je leur propose de déposer le fiston à Bordeaux avant d'embaucher le lendemain. Là on me rétorque "ah ouais, c'est super sympa ! Ça nous évitera d'aller en camping-car dans le centre de Bordeaux. Il faut être à 7h30 là-bas"
.....
7h30
Rapide calcul : il faut partir à 7h00.
Pffff....
Mais pourquoi je n'ai pas fermé ma g.....

Les enfants rapidement saoulés par cet homme qui ne parle que de lui et qui s'écoute parler vont se coucher.
Je n'ose pas me lever pour débarrasser...
Enfin, Fiston va se coucher également.
Les 2 hommes descendent dans l'atelier.
Je débarrasse et je vais me coucher.

Le lendemain matin, à 7h00 pétante, fiston est là, debout à côté de ma voiture, costumé et cravaté.
Je demande s'il est possible d'avancer le camping-car de quelques mètres pour que je puisse sortir.
On me répond : "ah bon ? C'est obligé ? Tu ne passes pas là?"

Je reste zen.
A 7h00 du mat', faut pas trop me gonfler quand même.
Et si tu veux que ta progéniture soit à l'heure à son concours, tu vas la pousser ta grosse m... de camping-car !

Nous partons.
Pendant le trajet, Fiston me dit : "Tu vas arriver très tôt au boulot aujourd'hui."
Je réponds : "oui, c'est vrai".
Et lui de rétorquer : "Tu vas te faire bien voir."
Et là, je n'ai pas pu m'en empêcher : "Je n'ai pas besoin d'arriver aux aurores au boulot pour me faire bien voir. Mon travail est reconnu sans que je sois obligée de fayoter !".
P'tit con !

J'ai donc passé la matinée au boulot.
J'étais bien contente de ne plus avoir à faire avec ces deux hurluberlus.
Je m'imaginais l'Homme toute la matinée avec JC. Le pauvre !

Je rentre du boulot vers 13h30. J'étais très heureuse d'être obligée de repartir presque aussitôt pour accompagner mon ado à son match de basket.
L'Homme, JC et ma Brindille sont allés manger dans une cafétéria.
Et devinez qui a payé pour tout le monde ??? L'Homme bien sûr.
JC n'a même pas proposé de payer sa part.
Ben non, pourquoi ? Il est invité non ?

Et le comble, c'est que l'Homme a mangé un truc pas très frais, probablement de la viande avariée.
Il a passé l'après-midi à faire des allées et venues entre son atelier et les toilettes pour vomir.
Et vous croyez que JC aurait eu la présence d'esprit de se dire que l'Homme étant malade, il valait mieux qu'il s'en aille. Quand l'Homme réapparaissait, blanc comme un linge, JC reprenait sa conversation comme si de rien n'était, sans même s'inquiétait de savoir si ça allait mieux.

Je suis rentrée à 18h00.
Le camping-car était toujours là.
J'ai trouvé l'Homme à l'agonie, ne rêvant que d'une chose : aller s'allonger.
JC, au volant, prêt à partir (enfin !!).

Il m'a dit en riant : "merci pour l'accueil et bon courage, ton Homme n'est pas bien !"

Et voilà !

Voilà comment ces profiteurs ont passé 2 jours à la maison.
Pas une fleur.
Pas une bouteille de cidre ou de je ne sais quoi.
Pas une boîte de gâteaux.
Pas une baguette de pain.
Rien.

Juste un "merci pour l'accueil".

Je n'attends pas après des fleurs, mais ce manque de savoir-vivre me dérange.
Je n'ai pas été éduquée comme ça.

Je peux vous dire que si le Fiston est pris dans son école, s'il a besoin de venir repérer les lieux, trouver un appartement... il faudra qu'il trouve une autre aire de stationnement, et une autre table.
Il est hors de question que ces gens là remettent les pieds ou les roues ou quoi que ce soit d'autre chez moi.

dimanche 20 mars 2011

L'élégance du hérisson

Un des propriétaires attend qu'un coursier lui amène un paquet : "Il s'agit d'un incunable, me dit-il..."

Un incunable, c'est un livre imprimé avant l'an 1500, c'est-à-dire dans les premiers temps de l'imprimerie.

Vous le saviez ? Moi j'ai découvert ce mot dans le dernier livre que j'ai lu "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery.

Le hérisson élégant, c'est Madame Michel, concierge dans un immeuble bourgeois. Elle dissimule sa culture, pour avoir la paix, et pour jouer son rôle parfait de concierge inculte.
Un jour, un nouveau propriétaire la démasque.
Il y a aussi cette petite fille triste, Paloma.

J'ai eu du mal à adhérer. Je trouvais le style trop lourd, le vocabulaire trop recherché, et les références culturelles trop fréquentes. Trop de masturbation intellectuelle à mon goût.

Et finalement, j'ai insisté parce que je voulais savoir où mènerait la rencontre de ces personnages. Et pourtant les deux histoires parallèles mettent beaucoup de temps à se rejoindre.

Et je suis arrivée jusqu'au bout.
La fin s'accélère, le dénouement est proche, on le sent...
Et là, c'est le drame !

Je vous avoue que j'ai été un peu déçue par la fin tragique de l'histoire. J'aurais aimé que ça finisse bien...

samedi 12 mars 2011

Week-end

Vous savez où je passe mon week-end ??

Là :


Je propose du rêve...
;-)

Heureusement, il me reste lundi pour... passer l'aspirateur, passer la serpillière, nettoyer mon réfrigérateur, faire mon repassage, faire mes courses, emmener ma Brindille chez l'orthodontiste, faire un peu de couture, m'occuper de mon linge, laver ma voiture, arroser mes plantes...

.. et me reposer.