mercredi 6 juillet 2011

The end

C'est avec un peu d'émotion que je mets fin à ce blog...
Après 4 ans d'existence...

Pour quelle raison ?
Non pas parce que je n'ai plus envie d'écrire, bien au contraire, mais parce qu'il y a des personnes, qui lisent ce blog... à qui je n'ai plus envie de raconter ma vie !
Je n'ai plus envie de les accueillir "chez moi".

Ce blog n'a plus le côté "anonyme" qui permet de se livrer, de parler de tout sans aucun tabou.

Je vais recommencer ailleurs... différemment peut-être...
L'envie est toujours là, c'est sûr.

J'ai toujours mes blogs favoris, que je lis régulièrement avec toujours autant de plaisir, même si je ne commente pas souvent.
Je retrouverai peut-être mes fidèles lecteurs et lectrices un peu plus loin sur cette blogosphère.
Je l'espère...

A bientôt...

mardi 17 mai 2011

Pièce montée et Boomerang

"Une pièce montée" de Blandine Le Callet.

Il s'agit de son premier roman.

Un mariage et 9 personnages, chacun le vivant à sa façon. 9 personnages différents dans leur caractère, mais aussi dans leur vie.
Et un secret de famille...

Et on passe de l'un à l'autre, très vite. On n'est jamais perdu.

Certains sont touchants, d'autres méprisables...

Je suis sûre que vous pourrez vous retrouver dans l'un d'entre eux.

En résumé, c'est un roman très agréable, et une auteure plutôt prometteuse selon moi.

J'attends maintenant de voir ce que donne le film de Denys Granier-Deferre inspiré de ce roman.


Tatiana de Rosnay et son "Boomerang".

Je ne prenais pas trop de risque en ouvrant ce livre. J'adore cet auteure.
Et on ne se trompe pas sur ce livre.
C'est une belle histoire de famille, très touchante qui resurgit du passé... un peu comme un boomerang.

Et si Mélanie ne veut pas savoir, nous on veut !

Mais "Boomerang", ce n'est pas que ce secret de famille, c'est aussi l'histoire d'un frère aimant, d'un mari délaissé, d'un père désarmé face à l'adolescence, un amant troublé par la sensuelle Angèle...

Antoine, c'est un homme bien, un homme comme on a envie d'en rencontrer.

J'ai adoré !!

lundi 25 avril 2011

Ma ménagerie

J'étais sur un parking, près d'une des agences où je travaille, en plein centre ville, et là, sorti de nulle part, ou plutôt si, sorti de sous une voiture, un petit rongeur tout mignon est arrivé devant moi.
Il s'est planté devant le bout de mes chaussures, posé sur ses 2 pattes arrière en me regardant.
Avant qu'il ne se dirige vers la route, je me suis penchée et il s'est laissé attraper, avec une facilité qui m'a laissé penser qu'il était apprivoisé.

Que faisait-il là ?

Je l'ai ramené à la maison.

Et depuis, il a fait la connaissance de reste de la ménagerie.
Le chat l'observe, sceptique.
La chienne n'a qu'une envie, lui faire une grosse léchouille.

Quant à nous... on ne peut plus s'en passer.


lundi 11 avril 2011

Erreur de destinataires

Je ne suis pas une grande gaffeuse... mais quand je fais des bourdes, je ne les fais pas à moitié.

Il y a quelques années de cela, dans l'agence bancaire dans laquelle je travaillais...
Le nouveau directeur venait de prendre son poste. Bien sûr, entre nous, ses 12 collaborateurs, les commentaires vont bon train. C'est toujours un moment important dans une équipe, surtout dans une équipe soudée comme nous l'étions alors.

De l'extérieur, on m'interroge.
Je réponds par mail à une ancienne collègue à qui je veux raconter un peu comment se passe l'arrivée du "nouveau". Je fais également mes commentaires... pas très avantageux je le reconnais...
Alors que j'avais presque terminé d'écrire mon mail, une collègue entre dans mon bureau et me demande comment on procède pour créer une liste de diffusion sur notre messagerie un peu archaïque et comment elle doit faire pour envoyer un message à toute l'agence sans avoir à taper les noms de chacun. Je lui montre.
Et dans l'élan... j'envoie mon message avec mes commentaires à toute l'agence.

Et là, gros moment de panique... parce que parmi les personnes de l'agence... il y a la personne concernée... qui n'est autre que mon supérieur hiérarchique.

Je n'ai qu'une solution : parcourir tous les bureaux et supprimer l'objet du délit sur les messageries de chacun. Ce que je fais... j'explique à tous les raisons de mon affolement. Ils suppriment le message. Reste le poste du nouveau chef... absent de son bureau depuis quelques heures, son poste s'est verrouillé automatiquement. Je me glisse donc discrètement dans le bureau de son adjoint, qui lui, vient juste de s'absenter. Non seulement ça me permet de détruire ce fameux message mais ça me permet d'accéder également aux messages du chef.
Quel soulagement !!!
Je pense que ça m'aurait valu quelques soucis cette histoire !!

Attention aux écrits....

Et ce week-end... rebelote.
J'ai écrit à l'Homme un message où je lui exprime mon mal-être, des reproches, des manques, des besoins...
Un message très très personnel.
Un message très très intime.

Et le message, je l'ai envoyé à l'Homme certes mais par erreur sur son adresse professionnelle... adresse à laquelle ont accès ces associés !
Bien sûr, quand je m'en suis rendue compte, c'était trop tard.
Je me sens excessivement mal à l'aise parce que ces associés je les connais.
Je n'avais pas envie de leur déballer mes problèmes, ni ma vie.

Nous étions invités dimanche, j'ai prétexté une migraine pour ne pas y aller et pour ne pas croiser l'un d'eux.

Je n'avais pas besoin de ça pour me remonter le moral, vraiment !
Moi qui reproche à l'Homme de ne pas communiquer... pour le coup... il n'aura pas besoin de parler de ses problèmes de couple à ses associés !

lundi 4 avril 2011

Les plâtres

Rassurez-vous, ils ne sont pas battus. Inutile d'appeler les services sociaux, nous ne les avons pas frappés non plus. Et non, nous n'avons pas à faire à une épidémie.
Les plâtres, c'était un poisson d'avril.

Ils ont tout de même eu le courage d'aller au collège dans cet état, de raconter leurs histoires à leurs camarades mais aussi à leurs professeurs.

L'ado avec son bras droit plâtré n'a pas pu écrire pendant toute la journée. Heureusement, il n'avait vendredi que 2 heures de cours.
Quant à la Brindille, avec sa patte folle et ses béquilles, elle a pu profiter de l'ascenseur du collège toute la journée et elle a pu manger "prio" comme elle dit. C'est à dire qu'elle a pu passer avant tout le monde pour ne pas se retrouver au milieu de la cohue de tous les élèves affamés.

Heureusement, leurs professeurs ont de l'humour...
Je me rappelle de mes années collège... et en y réfléchissant, je me dis que jamais je n'aurais osé faire une telle blague.
Et vous ??

vendredi 1 avril 2011

Plâtre

Y a des jours comme ça...

2 ado plâtrés dans la maison...



Pfffffff.......

dimanche 27 mars 2011

Champion du monde du savoir vivre

Un champion du monde, on en tient un !

Dans le cadre de son activité professionnelle, l'Homme échange avec beaucoup de personnes par mail ou par téléphone. Des gens partout en France, mais aussi à l'étranger.
Et parfois, je me retrouve à recevoir chez moi, des gens que je ne connais pas.

Je les appellerai JC et Fiston.

Il habite en Bretagne. Son fils, 21 ans, devait passer vendredi et samedi le concours pour rentrer dans une grande école de commerce bordelaise.
Ils ont prévu de venir en camping-car.
Comme l'Homme est très sympa, il lui a proposé de garer son camping-car dans le jardin et d'y passer la nuit.
Et comme nous savons vivre, nous les avons invité à dîner vendredi.

Comme je ne débauche jamais de très bonne heure, je commence à préparer jeudi soir.
Vendredi soir, la Brindille m'aide un peu.
Ils doivent arriver vers 20h30. La fin de la première journée de concours se terminant vers 20h00.

Ils arrivent à 21h30.
Ils ne s'excusent pas d'arriver si tard... mais je n'y prête pas attention.

Nous faisons connaissance et rapidement nous passons à table.
Ils mangent mon gratin avec appétit.
Il ne boivent pas de vin, mais Fiston accepte de goûter.
Ils ne mangent jamais de salade.
N'aiment pas le fromage.

Je précise que c'est ma Brindille qui a préparé les délicieux coulants au chocolat qu'on leur sert. Personne ne lui dit qu'ils sont bons.

Il parle de lui, beaucoup. Il critique tout beaucoup également.
Et il n'écoute surtout pas les autres.
Parmi ceux qui en prennent pour leur grade, les banquiers. Ben tiens ! C'est pas comme s'il ne savait pas que je travaille dans une banque ! Et qui plus est dans la banque où il a tous ses comptes.

Vous ai-je dit qu'ils étaient arrivés les mains vides ??

Pendant le repas, comme je suis trop sympa, je leur propose de déposer le fiston à Bordeaux avant d'embaucher le lendemain. Là on me rétorque "ah ouais, c'est super sympa ! Ça nous évitera d'aller en camping-car dans le centre de Bordeaux. Il faut être à 7h30 là-bas"
.....
7h30
Rapide calcul : il faut partir à 7h00.
Pffff....
Mais pourquoi je n'ai pas fermé ma g.....

Les enfants rapidement saoulés par cet homme qui ne parle que de lui et qui s'écoute parler vont se coucher.
Je n'ose pas me lever pour débarrasser...
Enfin, Fiston va se coucher également.
Les 2 hommes descendent dans l'atelier.
Je débarrasse et je vais me coucher.

Le lendemain matin, à 7h00 pétante, fiston est là, debout à côté de ma voiture, costumé et cravaté.
Je demande s'il est possible d'avancer le camping-car de quelques mètres pour que je puisse sortir.
On me répond : "ah bon ? C'est obligé ? Tu ne passes pas là?"

Je reste zen.
A 7h00 du mat', faut pas trop me gonfler quand même.
Et si tu veux que ta progéniture soit à l'heure à son concours, tu vas la pousser ta grosse m... de camping-car !

Nous partons.
Pendant le trajet, Fiston me dit : "Tu vas arriver très tôt au boulot aujourd'hui."
Je réponds : "oui, c'est vrai".
Et lui de rétorquer : "Tu vas te faire bien voir."
Et là, je n'ai pas pu m'en empêcher : "Je n'ai pas besoin d'arriver aux aurores au boulot pour me faire bien voir. Mon travail est reconnu sans que je sois obligée de fayoter !".
P'tit con !

J'ai donc passé la matinée au boulot.
J'étais bien contente de ne plus avoir à faire avec ces deux hurluberlus.
Je m'imaginais l'Homme toute la matinée avec JC. Le pauvre !

Je rentre du boulot vers 13h30. J'étais très heureuse d'être obligée de repartir presque aussitôt pour accompagner mon ado à son match de basket.
L'Homme, JC et ma Brindille sont allés manger dans une cafétéria.
Et devinez qui a payé pour tout le monde ??? L'Homme bien sûr.
JC n'a même pas proposé de payer sa part.
Ben non, pourquoi ? Il est invité non ?

Et le comble, c'est que l'Homme a mangé un truc pas très frais, probablement de la viande avariée.
Il a passé l'après-midi à faire des allées et venues entre son atelier et les toilettes pour vomir.
Et vous croyez que JC aurait eu la présence d'esprit de se dire que l'Homme étant malade, il valait mieux qu'il s'en aille. Quand l'Homme réapparaissait, blanc comme un linge, JC reprenait sa conversation comme si de rien n'était, sans même s'inquiétait de savoir si ça allait mieux.

Je suis rentrée à 18h00.
Le camping-car était toujours là.
J'ai trouvé l'Homme à l'agonie, ne rêvant que d'une chose : aller s'allonger.
JC, au volant, prêt à partir (enfin !!).

Il m'a dit en riant : "merci pour l'accueil et bon courage, ton Homme n'est pas bien !"

Et voilà !

Voilà comment ces profiteurs ont passé 2 jours à la maison.
Pas une fleur.
Pas une bouteille de cidre ou de je ne sais quoi.
Pas une boîte de gâteaux.
Pas une baguette de pain.
Rien.

Juste un "merci pour l'accueil".

Je n'attends pas après des fleurs, mais ce manque de savoir-vivre me dérange.
Je n'ai pas été éduquée comme ça.

Je peux vous dire que si le Fiston est pris dans son école, s'il a besoin de venir repérer les lieux, trouver un appartement... il faudra qu'il trouve une autre aire de stationnement, et une autre table.
Il est hors de question que ces gens là remettent les pieds ou les roues ou quoi que ce soit d'autre chez moi.

dimanche 20 mars 2011

L'élégance du hérisson

Un des propriétaires attend qu'un coursier lui amène un paquet : "Il s'agit d'un incunable, me dit-il..."

Un incunable, c'est un livre imprimé avant l'an 1500, c'est-à-dire dans les premiers temps de l'imprimerie.

Vous le saviez ? Moi j'ai découvert ce mot dans le dernier livre que j'ai lu "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery.

Le hérisson élégant, c'est Madame Michel, concierge dans un immeuble bourgeois. Elle dissimule sa culture, pour avoir la paix, et pour jouer son rôle parfait de concierge inculte.
Un jour, un nouveau propriétaire la démasque.
Il y a aussi cette petite fille triste, Paloma.

J'ai eu du mal à adhérer. Je trouvais le style trop lourd, le vocabulaire trop recherché, et les références culturelles trop fréquentes. Trop de masturbation intellectuelle à mon goût.

Et finalement, j'ai insisté parce que je voulais savoir où mènerait la rencontre de ces personnages. Et pourtant les deux histoires parallèles mettent beaucoup de temps à se rejoindre.

Et je suis arrivée jusqu'au bout.
La fin s'accélère, le dénouement est proche, on le sent...
Et là, c'est le drame !

Je vous avoue que j'ai été un peu déçue par la fin tragique de l'histoire. J'aurais aimé que ça finisse bien...

samedi 12 mars 2011

Week-end

Vous savez où je passe mon week-end ??

Là :


Je propose du rêve...
;-)

Heureusement, il me reste lundi pour... passer l'aspirateur, passer la serpillière, nettoyer mon réfrigérateur, faire mon repassage, faire mes courses, emmener ma Brindille chez l'orthodontiste, faire un peu de couture, m'occuper de mon linge, laver ma voiture, arroser mes plantes...

.. et me reposer.

lundi 28 février 2011

Tag de Mamanlit...

Allez, je joue.

Je réponds au tag du blog de mamanlit qui veut qu'on lui dévoile un truc qui nous rappelle les bras de Morphée.

Alors, je vous fais grâce de mes nuisettes hyper ultra sexy ou de mes petits boxers moulants ;-)

Voici my bed !!


Et le truc à poils qui dort dessus n'est pas en option. Il squatte là beaucoup plus souvent que moi... le veinard !

Et qu'est-ce qui me rappelle le plus que je vais tomber dans les bras de Morphée ???
C'est ça.

Cette pile de bouquins dans lesquels je n'ai pas encore plongé. Je ne trouve le temps de lire que le soir quand je me glisse sous ma couette... alors cette pile de livres qui m'attend est un pur bonheur.

Allez ma Camille, montre nous que ta chambre n'est pas dans le même état que ta salle de bain ;-)

jeudi 24 février 2011

Lectures

En général, le soir quand je me couche, je prends un livre. Au bout de 2 pages, je m'endors. Et je me réveille quelques minutes plus tard, la marque-page collé sur la joue.

Avec mes récents problèmes de sommeil, j'ai lu plus que d'habitude.

J'ai opté pour des livres dont j'ai trouvé des éloges sur la blogosphère, ou au gré de mes échanges avec des amis ou la famille.


Les chaussures italiennes de Henning Mankell. C'est un de ceux que j'ai préférés. J'avais déjà lu La cinquième femme de ce même auteur. Un très bon livre également.
C'est un auteur suédois, né en 1948. J'ai appris en me baladant sur le net qu'il est le gendre d'Ingmar Bergman. Ça n'a pas une grande importance mais ça me faisait plaisir de le placer ;-)
Il est internationalement connu grâce à la série policière des enquêtes du commissaire Kurt Wallander. Je ne connais pas.

Les chaussures italiennes, c'est la "renaissance" d'un chirurgien brisé qui vit reclus sur une île de la Baltique.

C'est un livre très mélancolique, et ces personnages à la dérive sont extrêmement touchants.

J'ai adoré.




A Mélie sans Mélo de Barbara Constantine.

Cette auteure est aussi céramiste et scripte (elle collabore notamment au film Les Poupées Russes de Cédric Klapisch).
Elle a signée son premier roman en 2007 Allumez le chat.
Elle réitère avec A Mélie, sans mélo en 2008.

Mélie, âgée de 72 ans, veuve, vit seule à la campagne. Elle reçoit sa "Clarinette", Clara, sa petite-fille pour les vacances.
Au fil des pages, dans un style très rythmé, on fait la connaissance des nombreux amis de Mélie. Et tout va vite, très vite, comme si Mélie courait après le temps. Est-ce son dernier été ?

C'est un livre plaisant.
Ce n'est pas de la grande littérature mais on passe un bon moment.



La fille de papier de Guillaume Musso.

Guillaume Musso, on ne le présente plus. Et j'avoue que je trouve que ses romans sont un peu toujours un peu trop du même style. Du coup, je l'avais mis de côté. Finalement, j'ai été plutôt agréablement surprise par ce roman là. Encore une fois, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est écrit simplement. J'ai pris du plaisir à reprendre mon livre chaque soir, et ça, c'est un signe.

C'est une jolie histoire romantique, celle d'un écrivain célèbre en passe d'inspiration qui voir surgir dans sa vie, l'héroïne de son dernier roman. Elle risque de mourir s'il ne reprend pas rapidement l'écriture et s'il ne termine pas sa trilogie.

Et au final, une jolie surprise avec un rebondissement inattendu.
En tout cas, moi je ne m'y attendais pas.




Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay.

Tatiana de Rosnay est entrée directement à la 5ème place du classement des auteurs le plus vendu en 2010, Juste derrière Marc Levy ou Anna Gavalda, mais juste devant Michel Houellebcq ou Fred Vargas.

Son roman de 2006, Elle s'appelait Sarah, met en parallèle deux histoires : l'une se déroulant lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver en 1942 et l'autre en 2002.
En 2002, une journaliste est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv. Au cours de ses recherches, elle découvre que sa belle-famille a un lien avec une famille juive. Et c'est avec détermination qu'elle va tout faire pour comprendre ce qui s'est passé pendant ce mois de juillet 1942.

Dès que j'ai ouvert ce livre, il m'a été impossible de le lâcher. La petite Sarah est une de ces enfants qui ont été déportés lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver. Et là, ce n'est pas de la fiction. C'est un épisode de notre histoire qu'il ne faut pas oublier.

J'ai eu l'occasion de voir le film du même titre réalisé par Gilles Paquet-Brenner et sorti en 2010 avec Kristin Scott-Thomas que j'adore dans le rôle de la journaliste et l'excellente Mélusine Mayance dans le rôle de Sarah enfant.
Sur le même sujet j'avais aussi vu La rafle avec Gad Elmaleh dans un rôle extrêmement touchant.



Les petites soeurs de Valérie Saubade.

Valérie Saubade est née en 1966 et c'est une voisine puisqu'elle vit à Bordeaux.

L'histoire : Sarah Debussy avait, ce jour-là, une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours. C'est une fois morte et enterrée qu'elle envoie post-mortem des messages à sa famille. Et c'est morte qu'elle va parvenir à régler ses comptes avec ce père manipulateur et dominateur.

Le temps du roman, on vit dans cette famille bourgeoise qui cache un horrible secret. Les personnages sont attachants, mystérieux parfois méchants.

Ce roman a été pour moi une belle découverte.






Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra

Derrière ce pseudonyme féminin se cache bien un écrivain algérien né en 1955, ancien officier supérieur de l'armée algérienne.

J'ai découvert cet auteur avec ce livre.
L'histoire se passe en Algérie entre 1936 et 1962. Younes se voit confier à son oncle pour échapper à une vie de misère dans un quartier des plus pauvres d'Oran. Il se retrouve alors au milieu de la jeunesse pied-noire d'Oran. Il y sera confronté au racisme. Il se fera des amis pour la plupart français. Et il y a aussi cette histoire d'amour qui n'arrivera finalement jamais.

J'ai trouvé parfois que les descriptions étaient un peu longues mais j'ai trouvé intéressant de découvrir cette Algérie que je ne connaissais pas.






Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti.

Katarina Mazetti est une journaliste et écrivaine suédoise née en1944.

L'histoire est très simple : la naissance d'un amour entre deux personnes que tout oppose : une veuve, bibliothécaire cultivée habitant en ville et un agriculteur proche de la terre, vivant dans une maison aux papiers peints chargés.

Est-ce que leur amour est possible ?

Tout comme l'histoire, l'écriture est simple.

Quand j'ai terminé ce roman, je suis un peu restée sur ma faim... et pourtant j'ai adoré ce choc des cultures.



Personne n'y échappera de Romain Sardou

Romain Sardou, c'est bien le fils de son père. Dans ce roman sorti en 2006. On est pris dans une enquête haletante.

Hiver 2007, 24 corps sont découverts dans le sable enneigé d'un chantier d'autoroute. 24 cadavres tués d'une balle en plein cœur, sans aucune trace de lutte.

Sacrifice de secte ? Suicide collectif ?

Plus incroyable encore : personne ne les réclame. Personne ne prend contact avec la police.

Je vous avoue que j'ai été contente de l'avoir terminé ! C'était bien, mais sans plus.

vendredi 18 février 2011

Vacances..........................

Des cernes noires sous les yeux.
Les paupières gonflées.
Un teint blafard.
Un stress permanent.
Un manque de sommeil évident.

Devinez qui c'est ?

C'est Lou qui aura bien mérité ces vacances à partir de demain après-midi...

Je n'en peux pluuuuuuuuuuuuuus.


dimanche 13 février 2011

mardi 8 février 2011

Febee

Les deux premières nuits ont été... un peu difficiles.
Dès qu'elle ne nous voit plus, Febee pleure.

Pas question de céder : elle ne doit pas dormir avec nous.
Même si aujourd'hui c'est une adorable peluche, il ne faut pas oublier que cette petite boule de poils va grandir !






En tout cas, elle est vraiment trop craquante !!!

dimanche 6 février 2011

Jour J

Une nouvelle arrivée dans la famille.
Je vous présente Febee.
Elle est née le 12 décembre.
C'est un Berger Australien.


samedi 5 février 2011

Bande de curieux !

Que vous êtes curieux !

Non Kaki, je ne pas pas au ski.

Non FD, pas un anniversaire.

Non Philémon, pas de "ouakances".

Camille... si tu parles...

Mme la Punaise, un indice ?? Peut-être.

Non Dusportmaispasque, tu te doutes bien que je n'arriverai jamais à suivre !

Vous voulez un indice ?

Oui ?

Mais non.

Vous pouvez bien attendre jusqu'à demain.

Sachez juste que je suis prête.
Je suis allez chez le coiffeur aujourd'hui.

J - 1

...

vendredi 4 février 2011

J - 2

...

jeudi 3 février 2011

J - 3


...

lundi 31 janvier 2011

C'est vraiment pas facile !!!

Le titre de mon blog n'a jamais été aussi proche de la réalité.

Je suis quelqu'un qui prend toujours les choses trop à cœur. Et là, je suis arrivée à un point où ça me bouffe. Mes émotions m'envahissent, me submergent... et je n'arrive plus à faire face.

Je cogite. Je ne dors plus. Moins je dors, et plus je suis à fleur de peau. Et plus je suis fatiguée, moins je dors...

Pour la première fois de ma vie, je suis obligée de prendre des médicaments pour m'aider à faire face, pour m'aider à dormir, pour m'aider quoi.

Toutes ces choses prises séparément ne sont finalement pas aussi insurmontables que ça. C'est l'accumulation de toutes ces choses qui sont difficiles à gérer.

Il faut vraiment que je prenne du recul, que j'arrive à prendre de la hauteur et que j'arrive à faire face à tous ces événements qui me prennent la tête.
J'en sortirai grandie, c'est sûr.

mercredi 26 janvier 2011

Essais culinaires de l'Ado

Mon Ado a dû choisir un secteur d'activité pour son stage de 3ème. Il devait découvrir un petit peu de ce qu'est la vie professionnelle. A ma grande surprise, il a choisi la restauration.

Il a travaillé pendant une semaine dans les cuisines d'un restaurant des environs : l'Auberge du Marais.

Outre les veloutés de légumes, les verrines oignons-courgettes au vinaigre de fruits rouges... il a confectionné des aumônières Cabecou et pommes. Il a même dressé lui-même les assiettes qui ont ensuite été servies en salle.

Quelle fierté !

Dès le week-end suivant, nous avons eu la joie de goûter à cette délicieuse entrée, qu'il a confectionné tout seul pour nous.




Cette entrée est délicieuse. Si vous voulez la recette, vous la trouverez .

samedi 22 janvier 2011

Taguée !

Je manquais d'inspiration... heureusement que Kaki a pensé à moi quand elle a dû passer le relais.
;-)
Alors en attendant que Camille revienne de ses montagnes enneigées...

Vous allez en savoir plus sur moi...

1. Pourquoi avez-vous créer un blog?
J'ai commencé à écrire lorsque j'avais 16 ans.
Je ne vous dirai pas en quelle année c'était... mais c'était il y a une éternité ;-)
Ensuite, j'ai découvert le traitement de texte. J'ai écrit des pages et des pages.
Quand sont apparus les blogs, j'ai eu envie de m'y mettre pour parler de mes humeurs, de ma vie, de ma famille... et voilà. Créer un blog pour moi a été la suite logique de ce que j'avais entrepris depuis longtemps.

2. A quel type de blog participez-vous?
Les blogs des copines bien sûr, mais aussi des blogs de maman, de femmes. Surtout des blogs qui ne sont pas prises de tête. J'ai peu de temps à y consacrer alors je privilégie des blog qui me font passer un bon moment.

3. Votre marque de maquillage préférée, votre marque de voiture préférée?
Alors le maquillage, c'est pas trop mon truc : un peu de mascara "hypnose" de Lancôme, un peu d'Eyeliner d'YSL. A part ça, je ne suis pas très fidèle à une marque en particulier.
Pour la voiture, je n'ai pas vraiment de marque préférée... j'aime bien la "mito"d'Alpha Romeo en ce moment (et rien à voir avec le nom !)

4. Votre marque de vêtement préférée?
Je n'en ai pas. La marque que j'aime c'est celle qui me va et qui n'est pas trop chère parce que j'aime changer souvent.

5. Produit de maquillage indispensable? Gadget préférée?
Pour le maquillage, ça va faire redite... mais mon mascara "hypnose" de Lancôme.
Le gadget ???? SI on considère qu'un téléphone puisse être un gadget, alors je pense que si j'avais un iphone ça deviendrait mon gadget préféré. A part ça ??? Je vois pas.

6. Couleur favorite?
Je n'ai pas de couleur préférée. Tout dépend si c'est pour m'habiller, pour les murs de ma chambre...
Par contre, il en est une que je déteste : c'est le bleu nuit.

7. Parfum?
Je n'en mets pas, parce que ça soulève l'estomac de l'Homme.

8.Film préféré?
Je n'ai toujours pas vu "les petits mouchoirs".
Non, je ne vis pas sur une autre planète.
Aucun titre de film ne me vient...
J'en aime plein : des films grand public, des films d'amour, des films dramatiques, des comédies... je suis plutôt bon public.

9. Quel pays aimeriez-vous visiter et pourquoi?
L'Inde. Pourquoi ? Parce que.

10. Quel serait le monde du travail idéal pour vous?
Ça serait un monde où je côtoierai la plupart des collègues d'aujourd'hui (pas tous quand même, on n'est quand même pas dans un monde de Bisounours), sans avoir à travailler (mais pour le même salaire... voire plus... voire beaucoup plus).


Bon, Ma Camille, lâche tes skis.
C'est à toit de jouer.
Parle nous de ta crème teintée, de ta décapotable, de New-York...
Tu vas pas t'en tirer comme ça.

Et sinon, Mlle LA Papote, tu peux t'y coller aussi !!

Non, non, ne me remerciez pas les filles.

lundi 10 janvier 2011

La petite fille qui aimait la vie

Allez, un peu de pub pour un livre : "La petite fille qui aimait la vie" d'Hélène Madranges.

C'est facile à lire.
C'est touchant, drôle aussi.
Cette petite fille mérite d'être connue !

Vous passerez un moment agréable.
Vous pouvez vous le procurer en un clic ou en cliquant sur l'image.

En format PDF, il vous coûtera 8 euros. Et pour recevoir THE livre, c'est 11 euros.

N'hésitez pas à en parler autour de vous. Quand Hélène Madranges sera devenu une célèbre écrivaine, vous pourrez vous vanter d'avoir acheter son premier roman.

jeudi 6 janvier 2011

Résolutions

Parmi mes bonnes résolutions 2011, il y avait celle de dire aux personnes que j'aime ce qui pouvait me blesser dans nos relations.
C'est chose faite, en tout cas pour l'une d'entre elle.
Une réponse n'a pas tardé.
Vouloir démonter point par point "les reproches" que je peux faire ne sert à rien, sinon à essayer d'avoir le dernier mot.
Je n'en vois pas l'intérêt.
Mieux vaut essayer de comprendre ce que je peux ressentir.
D'autre part, je trouve que le mot "reproche" est un peu fort. Ce ne sont pas des reproches, mais plutôt des remarques... qui se voulaient constructives.
Malgré plusieurs exemples concrets que j'ai pu donner, il semblerait que JE sois responsable d'une telle situation. A aucun moment, la personne concernée ne s'est dit : "oui, il se peut que j'ai mal agi dans tel ou tel cas, involontairement, mais quand même." Non. C'est moi qui ai évolué et me suis éloignée.
Enfin, non, rien n'est "raté". Je pense qu'il est encore temps d'améliorer les choses. J'ai 40 ans. je ne suis pas morte.
A moins de mettre fin à toute relation, je ne vois pas comment il ne serait pas possible de rétablir une situation qui me parait déséquilibrée.
Il y a des situations "tendues" qui ne méritent pas qu'on s'y attarde.
Il y en a d'autres qui doivent être améliorées. En tout cas, c'est ce que je souhaite au plus profond de moi.
Ma démarche n'a pas été facile. J'y ai réfléchi longtemps.
J'ai fini par me lancer, sans trop savoir quelles en seraient les conséquences.
Maintenant que c'est fait, je ne me sens pas soulagée pour autant.
Bien au contraire.
Heureusement, j'ai le soutien dans ce cap difficile de mon Homme qui sans savoir dans le détail de quoi il en retourne, comprend ma peine.
Et j'ai aussi et surtout l'aide d'une amie indéfectible.
Merci Camille.

lundi 3 janvier 2011

Reprise des cours

Mes enfants ont repris les cours aujourd'hui.

A la question : "Tu as passé une bonne journée ?"
Mon ado a répondu : "Dans 1 mois et 9 jours, on est en vacances."