En général, le soir quand je me couche, je prends un livre. Au bout de 2 pages, je m'endors. Et je me réveille quelques minutes plus tard, la marque-page collé sur la joue.
Avec mes récents problèmes de sommeil, j'ai lu plus que d'habitude.
J'ai opté pour des livres dont j'ai trouvé des éloges sur la blogosphère, ou au gré de mes échanges avec des amis ou la famille.
Les chaussures italiennes de
Henning Mankell. C'est un de ceux que j'ai préférés. J'avais déjà lu
La cinquième femme de ce même auteur. Un très bon livre également.
C'est un auteur suédois, né en 1948. J'ai appris en me baladant sur le net qu'il est le gendre d'Ingmar Bergman. Ça n'a pas une grande importance mais ça me faisait plaisir de le placer ;-)
Il est internationalement connu grâce à la série policière des enquêtes du commissaire Kurt Wallander. Je ne connais pas.
Les chaussures italiennes, c'est la "renaissance" d'un chirurgien brisé qui vit reclus sur une île de la Baltique.
C'est un livre très mélancolique, et ces personnages à la dérive sont extrêmement touchants.
J'ai adoré.
A Mélie sans Mélo de
Barbara Constantine.
Cette auteure est aussi céramiste et scripte (elle collabore notamment au film
Les Poupées Russes de Cédric Klapisch).
Elle a signée son premier roman en 2007
Allumez le chat.
Elle réitère avec
A Mélie, sans mélo en 2008.
Mélie, âgée de 72 ans, veuve, vit seule à la campagne. Elle reçoit sa "Clarinette", Clara, sa petite-fille pour les vacances.
Au fil des pages, dans un style très rythmé, on fait la connaissance des nombreux amis de Mélie. Et tout va vite, très vite, comme si Mélie courait après le temps. Est-ce son dernier été ?
C'est un livre plaisant.
Ce n'est pas de la grande littérature mais on passe un bon moment.
La fille de papier de
Guillaume Musso.
Guillaume Musso, on ne le présente plus. Et j'avoue que je trouve que ses romans sont un peu toujours un peu trop du même style. Du coup, je l'avais mis de côté. Finalement, j'ai été plutôt agréablement surprise par ce roman là. Encore une fois, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est écrit simplement. J'ai pris du plaisir à reprendre mon livre chaque soir, et ça, c'est un signe.
C'est une jolie histoire romantique, celle d'un écrivain célèbre en passe d'inspiration qui voir surgir dans sa vie, l'héroïne de son dernier roman. Elle risque de mourir s'il ne reprend pas rapidement l'écriture et s'il ne termine pas sa trilogie.
Et au final, une jolie surprise avec un rebondissement inattendu.
En tout cas, moi je ne m'y attendais pas.
Elle s'appelait Sarah de
Tatiana de Rosnay.
Tatiana de Rosnay est entrée directement à la 5ème place du classement des auteurs le plus vendu en 2010, Juste derrière Marc Levy ou Anna Gavalda, mais juste devant Michel Houellebcq ou Fred Vargas.
Son roman de 2006, Elle s'appelait Sarah, met en parallèle deux histoires : l'une se déroulant lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver en 1942 et l'autre en 2002.
En 2002, une journaliste est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv. Au cours de ses recherches, elle découvre que sa belle-famille a un lien avec une famille juive. Et c'est avec détermination qu'elle va tout faire pour comprendre ce qui s'est passé pendant ce mois de juillet 1942.
Dès que j'ai ouvert ce livre, il m'a été impossible de le lâcher. La petite Sarah est une de ces enfants qui ont été déportés lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver. Et là, ce n'est pas de la fiction. C'est un épisode de notre histoire qu'il ne faut pas oublier.
J'ai eu l'occasion de voir le film du même titre réalisé par Gilles Paquet-Brenner et sorti en 2010 avec Kristin Scott-Thomas que j'adore dans le rôle de la journaliste et l'excellente Mélusine Mayance dans le rôle de Sarah enfant.
Sur le même sujet j'avais aussi vu La rafle avec Gad Elmaleh dans un rôle extrêmement touchant.
Les petites soeurs de
Valérie Saubade.
Valérie Saubade est née en 1966 et c'est une voisine puisqu'elle vit à Bordeaux.
L'histoire : Sarah Debussy avait, ce jour-là, une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours. C'est une fois morte et enterrée qu'elle envoie post-mortem des messages à sa famille. Et c'est morte qu'elle va parvenir à régler ses comptes avec ce père manipulateur et dominateur.
Le temps du roman, on vit dans cette famille bourgeoise qui cache un horrible secret. Les personnages sont attachants, mystérieux parfois méchants.
Ce roman a été pour moi une belle découverte.
Ce que le jour doit à la nuit de
Yasmina KhadraDerrière ce pseudonyme féminin se cache bien un écrivain algérien né en 1955, ancien officier supérieur de l'armée algérienne.
J'ai découvert cet auteur avec ce livre.
L'histoire se passe en Algérie entre 1936 et 1962. Younes se voit confier à son oncle pour échapper à une vie de misère dans un quartier des plus pauvres d'Oran. Il se retrouve alors au milieu de la jeunesse pied-noire d'Oran. Il y sera confronté au racisme. Il se fera des amis pour la plupart français. Et il y a aussi cette histoire d'amour qui n'arrivera finalement jamais.
J'ai trouvé parfois que les descriptions étaient un peu longues mais j'ai trouvé intéressant de découvrir cette Algérie que je ne connaissais pas.
Le mec de la tombe d'à côté de
Katarina Mazetti.
Katarina Mazetti est une journaliste et écrivaine suédoise née en1944.
L'histoire est très simple : la naissance d'un amour entre deux personnes que tout oppose : une veuve, bibliothécaire cultivée habitant en ville et un agriculteur proche de la terre, vivant dans une maison aux papiers peints chargés.
Est-ce que leur amour est possible ?
Tout comme l'histoire, l'écriture est simple.
Quand j'ai terminé ce roman, je suis un peu restée sur ma faim... et pourtant j'ai adoré ce choc des cultures.
Personne n'y échappera de Romain Sardou
Romain Sardou, c'est bien le fils de son père. Dans ce roman sorti en 2006. On est pris dans une enquête haletante.
Hiver 2007, 24 corps sont découverts dans le sable enneigé d'un chantier d'autoroute. 24 cadavres tués d'une balle en plein cœur, sans aucune trace de lutte.
Sacrifice de secte ? Suicide collectif ?
Plus incroyable encore : personne ne les réclame. Personne ne prend contact avec la police.
Je vous avoue que j'ai été contente de l'avoir terminé ! C'était bien, mais sans plus.