jeudi 22 octobre 2009

Des fois c'est facile aussi

Trop facile la rencontre parents-professeurs pour la Brindille. Premiers mois de collège : nouvelle organisation, nouveaux enseignants, nouveaux amis aussi...

Tous ses professeurs sont unanimes : votre Brindille est vive, dynamique, agréable, souriante, vivante, constructive, active à l'oral, attentive, moteur pour la classe, gentille avec ses camarades, compétitive, brillante, intelligente, motivée...
Vous voulez que je continue ?
Moi, je ne m'en lasse pas.

Continue comme ça ma Brindille, tu iras loin !

Et bizarrement, son grand frère, sachant que j'allais rencontrer les professeurs de sa soeur, sachant aussi qu'elle est brillante, a eu ce soir très mal à la tête et une boule au ventre aussi. Je crois qu'il a eu envie d'attirer mon attention.

mercredi 21 octobre 2009

Dans la série "relativisons" !

Décidément, ça doit être ça qu'on appelle la loi des séries.

J'ai parlé des 3 événements de la semaine dernière qui ont touché mon entourage.

Aujourd'hui, j'apprends que mes petits voisins les M&M's n'auront pas le bébé prévu pour le printemps prochain. Fausse joie comme il a dit. Il a dit aussi qu'ils étaient déçus et je comprends tout à fait. D'ailleurs, je le suis aussi.

Et hier, j'apprends qu'un de mes collègues est à l'hôpital depuis une dizaine de jour. Il passe des examens car on a détecté des tâches blanches au cerveau. Je ne suis pas médecin. Je ne sais pas ce que ça peut-être. Je sais seulement que son entourage est inquiet.

Décidément...

Je relativise !!



Rien à voir...

Au moment où j'écris, un match de football se déroule à Bordeaux : Bordeaux contre le Bayern de Munich. Et cet après-midi, agglutinés devant le grand hôtel de Bordeaux, des supporters de l'équipe du Bayern, venus de tous les coins de France ou même de l'étranger, des Anglais, des Allemands... tous ces curieux prenaient des photos du bus aux vitres teintées de l'équipe allemande... dos au Grand Théâtre...

Pour ceux qui ne sont pas du coin, le grand théâtre, c'est ça

(Photo prise par Michel Buze en Avril 2006)

Le bus, c'est ça

Je crois que nous n'avons pas les mêmes valeurs...

lundi 19 octobre 2009

Entre filles

Déjeuner entre anciennes collègues mais toujours copines.
C'était très sympa.

Nous avons déjeuné à la Brasserie Bordelaise, et très bien déjeuné.





Pendant ce temps là, j'en connais un qui a passé une journée difficile...




dimanche 18 octobre 2009

Relativisons !

Finalement, le coup de l'orteil me vaudra un sursis de 2 semaines.
Le 10 novembre, je change de job.
Je n'en sais toujours pas plus sur la suite.

Cette semaine a été pleine de tristesse.

Mardi, je croise JM, un collègue de la RH, dans les couloirs. On se salue. Il est toujours très agréable.
Deux heures plus tard, il reçoit un coup de téléphone. Son père, un homme en pleine santé vient de mourir d'une crise cardiaque. Quelle nouvelle brutale !

Un autre collègue, un directeur d'agence. Son épouse est enceinte de 7 mois. Elle attend des jumeaux. Malheureusement, l'un des deux présente une malformation physique qui n'a vraisemblablement pas été détectée lors des précédentes échographies. Du coup, l'accouchement va être provoqué. Ils ne garderont que le bébé en bonne santé.
J'ai déjà été enceinte. J'ai déjà porté un enfant dans mon ventre. Cette situation doit être très traumatisante pour une maman.

Un autre collègue, quelqu'un que j'affectionne beaucoup, vient d'être mis à pied. Il a déconné. Je ne connais ni les faits précisément, ni les raisons de son dérapage, mais ce que je sais, c'est que j'ai été aussi affectée par la nouvelle que les membres de son équipe. C'est un coup dur. Il a dû avoir de grosses difficultés pour en arriver là. Et personne n'a rien vu, n'a rien soupçonné. Il n'en a parlé à personne. J'espère sincèrement pour lui et pour sa famille qu'il reprendra rapidement le dessus.

Les événements de cette semaine m'ont permis de relativiser.

Perdre un parent, perdre un enfant, perdre son job parce qu'on a perdu pied sont des vrais drames.
Mes petits problèmes, mes petits bobos, mes petites tracasseries ne sont rien.

Bon ben tout va bien alors !

vendredi 9 octobre 2009

Et un orteil, un !

A force de dire que je ne veux pas laisser mon job.

A force de dire que je n'ai pas envie de voir revenir la femme que je remplace.
A force d'espérer je ne sais quoi pour changer la suite des événements...
A force de me dire que je pourrais lui crever les pneus.
A force de dire qu'elle pourrait tomber dans l'escalier...

A force...

Et ben, elle s'est cassé un orteil. Elle ne peut pas revenir à la date prévue.
Ben c'est balot ça !!

Je dois rester un peu plus.

J'ai dû lui jeter un sort.

dimanche 4 octobre 2009

Quelle nuit !

Plus de peur que de mal...
Il a une fracture du rein, niveau 1.
Ben si, on peut avoir une fracture du rein.

Il est arrivé aux urgences. Les pompiers ont failli faire tomber le brancard en le sortant de l'ambulance. Ça ne l'a même pas fait rire.

Toute la nuit j'ai essayé de joindre l'hôpital pour savoir ce qu'il avait. Personne n'a jamais répondu.

C'est à 7h00 qu'il m'a appelé.
A 8h00, il me rappelait pour que je vienne le chercher.

Il a encore une légère douleur... mais il ne se ménage pas.
Pas d'arrêt maladie, pas d'obligation de rester allongé.

Quelle nuit !!!

samedi 3 octobre 2009

Urgences

La soirée avait plutôt bien commencé. Une soirée entre voisins (les gentils), ceux qui sont déjà là et ceux qui y seront quand leur maison sera terminée.
Ce fut très sympa.

Pendant que nous trinquions, il se passait quelque chose à l'intérieur de lui. Personne ne soupçonnait rien... même pas lui.

Ce soir, en rentrant du boulot, il a fait une chute de vélo. Le choc a été brutal. Pourtant, il est remonté en selle et est reparti.
Une heure plus tard, nous étions en terrasse de la jolie maison en bois...

Et peu à peu, son visage s'est tendu. Il s'est raidi. Il a eu du mal à se déplacer. Il grimaçait.
Il a dit qu'il allait à la maison prendre un comprimé.
Comme il ne revenait pas, j'y suis allée.
Il avait très mal.
Et dans ces moments là, face à quelqu'un qui souffre, quand on est pas médecin, que fait-on ? On fait des conneries. On lui donne de l'aspirine. On lui donne de l'eau aussi parce qu'il a soif.

Son état s'est empiré.
Il souffrait le martyre. Il ne pouvait plus bouger. Il avait du mal à respirer tellement il se contractait.
Quand les pompiers sont arrivés, ils l'ont fait parler pour ne pas qu'il s'évanouisse. La douleur qu'il a enduré quand il a eu son pneumothorax ou ses calculs rénaux n'était rien comparée à celle d'aujourd'hui. C'est ce qu'il a essayait de marmonner au pompier qui lui demandait d'évaluer la douleur sur une échelle de 1 à 10, c'est ce que j'ai essayé de traduire.

J'écoute les échanges entre les 3 pompiers. C'est peut-être un hématome rénal, voire une hémorragie interne. Il ne faut pas qu'il bouge. On l'emmène aux urgences.

L'un des pompiers me demande si je veux venir. C'est en voyant la Brindille s'effondrer en larmes dans mes bras qu'il comprend que je ne viendrais pas. Les enfants ont été choqués de voir leur père partir sur une civière. Je reste avec eux. D'autant plus que je ne serais pas d'une très grande utilité.

Plus tard, en cherchant sur internet "hématome rénal" ou "hémorragie interne", je lis que dans ces cas là il ne faut SURTOUT pas donner d'aspirine, et le patient ne doit SURTOUT pas boire.
Quelle conne !
Si j'avais réfléchi un tout petit peu, j'aurais pu m'en douter.
Dans de telles situations, on ne réfléchit pas beaucoup...

Il est 2h00 du matin. Il a probablement été pris en charge maintenant. Ils lui auront peut-être donné quelque chose pour calmer sa douleur.
Dans quelques heures, je pourrais appeler pour savoir comment il va.

vendredi 2 octobre 2009

Sur-effectif

RDV DRH : J'ai des qualités commerciales indéniables. D'ailleurs, il va falloir que je montre ma façon de travailler à la femme que je remplace parce que j'ai des résultats nettement supérieurs aux siens. J'ai un savoir faire indiscutable.

J'ai des qualités relationnelles hors du commun. Tout le monde est unanime. Tous les échos à mon sujet sont extrêmement positifs.

J'ai des qualités d'animation très intéressantes, d'ailleurs on me verrait bien évoluer très rapidement vers un poste de chargé d'animation.

Le problème, c'est qu'il n'y a pas de poste.

On a un wagon de retour de congé maternité, qu'on ne sait pas où mettre.
On rencontre aujourd'hui un problème de sur-effectif. Du coup, certaines personnes vont se retrouver en trop dans des agences, en attente d'une affectation définitive.

Et du coup, malgré toutes mes qualités professionnelles, on ne sait pas quoi faire de moi.

Ca fait très plaisir de constater que nos efforts n'ont pas été vains. Ca fait plaisir de voir que tout cet investissement a été remarqué et apprécié, mais au bout du compte, ça ne m'apporte pas grand chose puisque je vais me retrouver dans une agence, en tant que chargée de clientèle particulier, en instance d'affectation...
Un beau retour en arrière !

Ceci dit, les plus optimistes disent que ce n'est qu'une solution d'attente et qu'ils n'oublieront pas et qu'ils reviendront me chercher. Soit.
Je veux bien y croire.

A suivre...