lundi 21 décembre 2009

Et pour finir...

Allez, j'ai revu le médecin ce matin, histoire de terminer en beauté, je m'en sors avec une bronchite et une bonne sinusite... et deux enfants ingrats qui préfèrent jouer à leurs jeux vidéo débiles plutôt que de m'apporter un minimum de soutien. Et je ne peux même pas leur faire croire que je vais en parler au Père-Noël et qu'ils n'auront pas de cadeau... Ils sont trop grands pour ça. Dommage !

Allez, je prends mon mal en patience. Je suis censée reprendre le boulot demain. même si je suis encore assez faible.

dimanche 20 décembre 2009

Je refais surface...

Aujourd'hui, la fièvre est tombée.
Je suis encore très faible malgré tout.
Je ne sais pas si j'ai eu LA grippe dont tout le monde parle mais en tout cas, j'ai été bien touchée.

J'ai l'impression de me retrouver 1 an en arrière : alitée, affaiblie, le portable sur les genoux, devant des programmes télé plus débilitants les uns que les autres. Je vais être dégoutée des contes de Noël pour les 10 ans à venir. Et alors les bêtisiers... ou on voit année après année les mêmes chutes, les mêmes fous rires et les mêmes lapsus. C'est saoulant !
J'ai même vu tomber quelques flocons par la fenêtre de ma chambre, tout comme l'année dernière.

Quand je vois comment se termine l'année 2009, je me dis que 2010 ne pourra être que mieux.

samedi 19 décembre 2009

Je ne fais pas les choses à moitié

Rhino-pharyngite et grippe.
Ben oui, tant qu'à faire, autant faire les 2 en même temps, pour être débarrassée.
Et avec un peu de chance, je serais d'attaque pour les fêtes.

Vendredi matin, impossible de sortir de mon lit.
J'étais H.S., vraiment H.S.
La gorge gonflée ne laissant rien passer, les oreilles prêtes à exploser, les bronches en feu et de la fièvre et des courbatures histoire de m'achever.

Ca fait 2 jours maintenant que je suis comme ça, sans force. J'arrive à me concentrer sur quelque chose 5 minutes maximum, après, je somnole.
Il m'a fallu 40 minutes pour écrire ces lignes.
Je vais donc piquer un somme, un de plus.
Je reviens plus tard.

lundi 14 décembre 2009

Orion

Je le rabrouais souvent quand il aboyait.
A côté de ça, c'était rassurant de le savoir là quand les enfants étaient tous seuls à la maison.
Nous l'avions recueilli il y a 9 ans à un mois près.
Il est parti.
Quand un berger allemand fait partie de la famille pendant 9 ans, sa disparition laisse un grand vide.
Quand on arrive à la maison, on s'attend toujours à le voir arriver pour nous accueillir. Il ne viendra plus.

A part ça, les fêtes s'annoncent bien tristes cette année.
Alors que ma sœur la nomade est repartie en direction de l'Inde, à des milliers de kilomètres de nous, mon autre sœur est en pleine dépression. Un mal être que le médecin essaie de faire passer grâce à des médicaments. Je suis sceptique.

On ne peut pas dire que ce soit la gaieté et la joie de vivre qui me caractérise en ce moment...
Vivement que cette année (de m...) se termine et qu'on passe à autre chose !

lundi 7 décembre 2009

The 2009 Blogger Appreciation Awards

J'ai été taguée... ça fait déjà un certain temps... pour ne pas dire un temps certain. Je suis overbookée en ce moment. Ca fait longtemps que je prévois de répondre à ce tag. Ce soir, je m'y colle.

C'est facile.

1/ Il faut remercier le taggueur : Merci Véro !

2/ Il faut copier l'image et la faire figurer que le blog.

Capture01

Ca, c'est fait !

3/ Il faut mettre le lien du taggueur. C'est Véro, La Papote et ce sont ses jolies créations aussi, dans son atelier.

4/ Ensuite, il faut raconter 7 choses inconnues sur soi-même (sans préciser si c'est vrai ou non... à vous de voir). Et ça, c'est pas facile comme exercice.

Et Véro, c'est vrai que tu t'es faite draguer par Obispo ?

- Je suis une grande maniaque et je ne dors pas bien si je sais que ma maison n'est pas nickel.

- J'adore faire la cuisine et recevoir... pourtant je reçois très peu.

- Quand j'étais petite, je voulais être avocate.

- Je suis incapable de garder un secret.

- J'ai fait du ski avec Thierry Lhermitte.

- J'ai perdu 7 kilos en quelques mois.

- Je suis raide-dingue de chocolat.

5/ Ensuite, je dois décerner ce prix à 7 bloggeurs, et là, c'est hypra dur !

6/ Ajouter leurs liens

Alex Cessif

Sixteene

Mamzellescarlett


....

A vous...

vendredi 27 novembre 2009

Lettre au Père-Noël (suite)

Vous savez quoi ????
Je crois que le Père-Noël, il lit mon blog.

Sous le sapin, j'aurai un téléphone de-la-mort-qui-tue avec plein de fonctions dont je ne me servirai jamais, un peu comme Sixteene.

Trop cool le Père-Noël ;-)

Et merci à Véro, Philémon et Sixteene pour leur gentil message. vous me confortez dans l'idée que des fois, je mérite moi aussi d'être un peu égoïste. Je vous embrasse.


mercredi 25 novembre 2009

Lettre au Père-Noël

Quand on est petit, il y a des choses dont on a très envie.
On en a très envie et pourtant on ne peut pas l'avoir.
On nous dit qu'on n'en a pas vraiment besoin. On nous répond que c'est cher, que c'est inutile...
On espère qu'en demandant au Père-Noël, on pourra l'avoir. On sait qu'il n'existe pas mais grâce à la magie du moment... on ne sait jamais.

C'est ce que je vis actuellement avec mes enfants.
Surtout avec mon grand garçon qui du haut de ses 13 ans, espère avoir un ordinateur portable.
Vous connaissez peut-être un Père-Noël capable de faire des cadeaux à 800 euros, pas moi.
Parce que ce n'est pas n'importe quel ordinateur qu'il veut. C'est un très puissant, avec une super carte vidéo. Il aurait pu argumenter en disant qu'il en avait besoin pour faire des recherches sur Internet pour ses cours. Il aurait pu dire que c'était pour être en contact permanent avec ses papis, mamies, tontons et taties... parce que c'est super important la famille.
Non.
C'est pour pouvoir jouer à son jeu en réseau, dans sa chambre, parce que quand le reste de la famille veut regarder la télé, il ne peut pas jouer tranquille dans le salon.
Vous y croyez vous ?
Et il me sort hyper sérieux : "Je sais que c'est très cher, alors cette année, je ne demanderais qu'un seul cadeau."
Ben voyons !

La Brindille, elle, a fait une liste hyper bien présentée, avec plusieurs rubriques, avec un titre souligné à la règle à chaque fois : une rubrique "vêtements", une rubrique "livres"...
Il y a un peu de tri à faire, mais c'est déjà plus raisonnable.

J'imagine que mon garçon ne nous trouve pas cools du tout nous les parents.
Nous ne comprenons rien à la vie. Vraiment !

Mais mon chéri, quand tu te dis que quand tu seras grand tu pourras t'acheter les ordinateurs que tu veux, tu rêves !!!
Même adulte on ne peut pas se faire plaisir comme on veut.
D'abord, financièrement, il faut faire attention.

Mais même quand on est raisonnable tout le temps, quand on fait attention au budget, on peut avoir le droit de se faire plaisir. On bosse comme des malades et de temps en temps, se faire un petit cadeau ne fait pas de mal.
Et ben moi, je peux pas.
L'Homme ne comprend pas que je puisse avoir envie de quelque chose dont je n'ai pas besoin. J'aime assez les nouvelles technologies. Je passe beaucoup de temps sur mon ordinateur. J'adore faire des photos. Je rêve du top en matériel de cuisine. Bref, il y a pas mal de choses dont j'ai envie. Et ben je peux pas !
C'est comme si j'avais 13 ans finalement.

L'Homme a besoin d'un nouveau téléphone portable. Le sien manifeste des signes de faiblesse.
Je lui ai proposé de récupérer son ancien téléphone, celui qu'il m'avait généreusement donné quand il s'est acheté son super téléphone. Super téléphone qui a fonctionné très peu de temps.
"Pourquoi je veux un nouveau téléphone ? Pour quoi faire ? Je n'en a pas besoin."
Voilà.
Oui, papa.
D'accord.
Je peux toujours essayer d'en parler au Père-Noël. On ne sait jamais.

A quel âge pourrais-je avoir le droit de m'acheter ce que je veux ?

C'est pareil pour mes sorties entre copines. A quel âge est-ce que je pourrais sortir entre copines sans stresser en regardant ma montre parce que je sais que si je rentre trop tard, ça ne va pas lui plaire ?
A quel âge est-ce que je ne serais plus obligée de me justifier tout le temps ?

Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'on n'achète pas aux enfants tout ce qu'ils demandent simplement parce qu'il le demandent. Il est capital qu'ils apprennent la valeur des choses. il est important qu'ils sachent que rien n'est facile, que tout se mérite...
OK
mais à mon âge, je sais tout ça.
Je sais que tout se mérite.
Je sais que rien n'est facile. Il n'y a qu'à voir le titre de mon blog !
Mais maintenant que je suis grande, je peux peut-être me faire un petit cadeau de temps en temps. Ça ne fera pas de moi une femme pourrie-gâtée. Je connais très bien la valeur des choses. Et contrairement à mes enfants, mes désirs ne sont pas des passades qui finiront au fond d'un placard au bout de 3 mois !




Pffffff !!!!!!




"Cher Père-Noël,
Je n'ai pas toujours été très sage. Il m'est arrivé tout au long de cette année de me fâcher après mes enfants et après mon mari aussi.
Ma maison est toujours bien tenue.
Je cuisine pour toute ma petite famille autant que je le peux.
Je travaille beaucoup aussi.
J'aimerais bien un petit cadeau. Je te laisse le choix entre plusieurs possibilités : un appareil photo performant, un ordinateur portable qui ne plante plus, un nouveau téléphone portable un peu plus design.
Mais bon, je te confirme que je n'ai aucun besoin de tout ça.
C'est juste pour me faire plaisir.
Merci d'avance petit Papa Noël.
Lou"





On ne sait jamais...



samedi 14 novembre 2009

La Poste

Je suis toujours un peu agacée quand je fais une super proposition de financement à un client et qu'il me dit au moment de partir : "J'ai RDV demain à la Banque Postale. Je vous recontacte."

Tout le monde le sait pourtant que La Poste c'est parfait quand on a besoin de rien.
L'Homme y a un compte professionnel. Depuis qu'il l'a ouvert, jamais il n'a obtenu une réponse rapide à ses demandes. Le moindre virement est fait sous 3 semaines. Il n'obtient jamais aucune réponse à ses mails ou fax. A croire qu'il n'y a personne au bout.
La dernière fois qu'il a demandé à rajouter un bénéficiaire sur Internet, pour pouvoir faire des virements, il a fallu plus de 3 semaines, une fois de plus. Et le plus dramatique, c'est que le conseiller s'est trompé. Au lieu de créer un bénéficiaire pour les virements, il a carrément fait en sorte que l'Homme ait accès au compte du bénéficiaire. Il aurait pu vider le compte d'un simple clic.



Elle, détendue comme elle est, je peux vous assurer qu'elle n'a jamais eu son compte à la Poste.

Dans le genre, il est arrivé une aventure à ma petite soeur, digne de figurer dans l'excellent sketch de Dany Boon. Mon récit est à peine exagéré.

Elle avait une lettre à poster pour l'Australie. Elle avait donc besoin de la faire peser et devait donc impérativement l'amener à la Poste.

Elle se rend dans le petit bureau de Poste de la commune où vivent mes parents. Elle a dû arriver à 11h32. Pas de bol, l'agence ferme à 11h30. Les horaires sont affichés : ouverture de 9h30 à 11h30.

Ce n'est pas grave. Elle ira poster sa lettre à la Poste de la commune voisine dans l'après-midi. Là, elle connaît les horaires. De 14h00 à 16h00. Il ne faut pas se louper, mais c'est faisable.
Elle y va.
Elle est à l'heure.
Et sur la porte, une affichette : "fermeture exceptionnelle pour maladie".
La personne qui devait travailler aujourd'hui est malade, donc l'agence n'ouvre pas.

Là, ça commence à devenir pénible.

Ce sera donc ma mère, qui a un RDV demain dans une autre commune voisine un peu plus importante, avec donc un bureau de poste un peu plus important, qui ira poster cette foutue lettre. Horaires d'ouverture de 14h00 à 16h00.
Son RDV précédent s'éternise, mais tout va bien, elle sera à l'agence postale avant 16h00.
C'est bon, elle arrive à 15h50.
C'est cool.
Elle va ENFIN arriver à la faire affranchir cette lettre.
Elle pousse la porte et là... la porte est fermée. Il y a pourtant des clients à l'intérieur.
...
... mais comme il y du monde à l'intérieur, et pour éviter de déborder sur les horaires, l'employé a fermé la porte à clé pour éviter que des clients supplémentaires ne rentrent. Il ne manquerait plus qu'ils soient obligés de fermer à 16h06 !

La lettre n'est donc toujours pas affranchie. Hey Sister, je pense que tu aurais plus vite de l'amener directement en Australie ta lettre ;-)




En voilà un qui connaît bien les services postaux, écoutez plutôt...



mardi 10 novembre 2009

YEEEEESSSSS !!!!

Quand j'ai accepté cette mission, j'ai dû quitter mon job et laisser une équipe super, une agence super.
On m'a bien dit : c'est une mission de 8 mois mais nous n'avons aucune visibilité concernant l'issue.
J'ai pris le risque.
Au fil des mois, je me suis de plus en plus éclatée dans cette nouvelle activité.
Et plus la fin de ma mission approchait, plus je me disais que je n'avais pas très envie de revenir à mon ancien job.

Et aujourd'hui, ma mission étant pleinement réussie, on me propose de rester sur le même poste mais sur un autre secteur. Maintenant, ce n'est plus une mission, c'est mon "vrai" métier.

Je change d'équipe. Celle-ci me plaisait bien.
Mais finalement, je crois que je m'adapte toujours. Je suis assez facile d'accès et du coup, je m'entends toujours bien avec les gens avec qui je travaille. Je ne suis pas trop inquiète, ça ira aussi dans ma nouvelle équipe.

Je suis très contente parce que je me dis que mes efforts ont payé. Et même si ça a été long à venir, ils ont fait ce qu'ils ont pu pour que l'issue de ma mission soit la plus positive possible.

C'est cool !

dimanche 8 novembre 2009

Vie de couple

Il y a des périodes où le titre de mon blog est vraiment d'actualité...
C'est le cas en ce moment.
Malgré un temps très ensoleillé, les vacances de Toussaint ont été très moroses. Entre violences, insultes, remises en question et pleurs, j'ai eu ma dose.
A chaque fois, nous nous approchons un peu plus de la rupture.

Et même si chacun semble faire des efforts aujourd'hui, ce dimanche m'a prouvé que tout est encore excessivement fragile.

J'ai beau faire tout ce que je peux, rien ne change cette fausse image qu'il a de moi.

jeudi 22 octobre 2009

Des fois c'est facile aussi

Trop facile la rencontre parents-professeurs pour la Brindille. Premiers mois de collège : nouvelle organisation, nouveaux enseignants, nouveaux amis aussi...

Tous ses professeurs sont unanimes : votre Brindille est vive, dynamique, agréable, souriante, vivante, constructive, active à l'oral, attentive, moteur pour la classe, gentille avec ses camarades, compétitive, brillante, intelligente, motivée...
Vous voulez que je continue ?
Moi, je ne m'en lasse pas.

Continue comme ça ma Brindille, tu iras loin !

Et bizarrement, son grand frère, sachant que j'allais rencontrer les professeurs de sa soeur, sachant aussi qu'elle est brillante, a eu ce soir très mal à la tête et une boule au ventre aussi. Je crois qu'il a eu envie d'attirer mon attention.

mercredi 21 octobre 2009

Dans la série "relativisons" !

Décidément, ça doit être ça qu'on appelle la loi des séries.

J'ai parlé des 3 événements de la semaine dernière qui ont touché mon entourage.

Aujourd'hui, j'apprends que mes petits voisins les M&M's n'auront pas le bébé prévu pour le printemps prochain. Fausse joie comme il a dit. Il a dit aussi qu'ils étaient déçus et je comprends tout à fait. D'ailleurs, je le suis aussi.

Et hier, j'apprends qu'un de mes collègues est à l'hôpital depuis une dizaine de jour. Il passe des examens car on a détecté des tâches blanches au cerveau. Je ne suis pas médecin. Je ne sais pas ce que ça peut-être. Je sais seulement que son entourage est inquiet.

Décidément...

Je relativise !!



Rien à voir...

Au moment où j'écris, un match de football se déroule à Bordeaux : Bordeaux contre le Bayern de Munich. Et cet après-midi, agglutinés devant le grand hôtel de Bordeaux, des supporters de l'équipe du Bayern, venus de tous les coins de France ou même de l'étranger, des Anglais, des Allemands... tous ces curieux prenaient des photos du bus aux vitres teintées de l'équipe allemande... dos au Grand Théâtre...

Pour ceux qui ne sont pas du coin, le grand théâtre, c'est ça

(Photo prise par Michel Buze en Avril 2006)

Le bus, c'est ça

Je crois que nous n'avons pas les mêmes valeurs...

lundi 19 octobre 2009

Entre filles

Déjeuner entre anciennes collègues mais toujours copines.
C'était très sympa.

Nous avons déjeuné à la Brasserie Bordelaise, et très bien déjeuné.





Pendant ce temps là, j'en connais un qui a passé une journée difficile...




dimanche 18 octobre 2009

Relativisons !

Finalement, le coup de l'orteil me vaudra un sursis de 2 semaines.
Le 10 novembre, je change de job.
Je n'en sais toujours pas plus sur la suite.

Cette semaine a été pleine de tristesse.

Mardi, je croise JM, un collègue de la RH, dans les couloirs. On se salue. Il est toujours très agréable.
Deux heures plus tard, il reçoit un coup de téléphone. Son père, un homme en pleine santé vient de mourir d'une crise cardiaque. Quelle nouvelle brutale !

Un autre collègue, un directeur d'agence. Son épouse est enceinte de 7 mois. Elle attend des jumeaux. Malheureusement, l'un des deux présente une malformation physique qui n'a vraisemblablement pas été détectée lors des précédentes échographies. Du coup, l'accouchement va être provoqué. Ils ne garderont que le bébé en bonne santé.
J'ai déjà été enceinte. J'ai déjà porté un enfant dans mon ventre. Cette situation doit être très traumatisante pour une maman.

Un autre collègue, quelqu'un que j'affectionne beaucoup, vient d'être mis à pied. Il a déconné. Je ne connais ni les faits précisément, ni les raisons de son dérapage, mais ce que je sais, c'est que j'ai été aussi affectée par la nouvelle que les membres de son équipe. C'est un coup dur. Il a dû avoir de grosses difficultés pour en arriver là. Et personne n'a rien vu, n'a rien soupçonné. Il n'en a parlé à personne. J'espère sincèrement pour lui et pour sa famille qu'il reprendra rapidement le dessus.

Les événements de cette semaine m'ont permis de relativiser.

Perdre un parent, perdre un enfant, perdre son job parce qu'on a perdu pied sont des vrais drames.
Mes petits problèmes, mes petits bobos, mes petites tracasseries ne sont rien.

Bon ben tout va bien alors !

vendredi 9 octobre 2009

Et un orteil, un !

A force de dire que je ne veux pas laisser mon job.

A force de dire que je n'ai pas envie de voir revenir la femme que je remplace.
A force d'espérer je ne sais quoi pour changer la suite des événements...
A force de me dire que je pourrais lui crever les pneus.
A force de dire qu'elle pourrait tomber dans l'escalier...

A force...

Et ben, elle s'est cassé un orteil. Elle ne peut pas revenir à la date prévue.
Ben c'est balot ça !!

Je dois rester un peu plus.

J'ai dû lui jeter un sort.

dimanche 4 octobre 2009

Quelle nuit !

Plus de peur que de mal...
Il a une fracture du rein, niveau 1.
Ben si, on peut avoir une fracture du rein.

Il est arrivé aux urgences. Les pompiers ont failli faire tomber le brancard en le sortant de l'ambulance. Ça ne l'a même pas fait rire.

Toute la nuit j'ai essayé de joindre l'hôpital pour savoir ce qu'il avait. Personne n'a jamais répondu.

C'est à 7h00 qu'il m'a appelé.
A 8h00, il me rappelait pour que je vienne le chercher.

Il a encore une légère douleur... mais il ne se ménage pas.
Pas d'arrêt maladie, pas d'obligation de rester allongé.

Quelle nuit !!!

samedi 3 octobre 2009

Urgences

La soirée avait plutôt bien commencé. Une soirée entre voisins (les gentils), ceux qui sont déjà là et ceux qui y seront quand leur maison sera terminée.
Ce fut très sympa.

Pendant que nous trinquions, il se passait quelque chose à l'intérieur de lui. Personne ne soupçonnait rien... même pas lui.

Ce soir, en rentrant du boulot, il a fait une chute de vélo. Le choc a été brutal. Pourtant, il est remonté en selle et est reparti.
Une heure plus tard, nous étions en terrasse de la jolie maison en bois...

Et peu à peu, son visage s'est tendu. Il s'est raidi. Il a eu du mal à se déplacer. Il grimaçait.
Il a dit qu'il allait à la maison prendre un comprimé.
Comme il ne revenait pas, j'y suis allée.
Il avait très mal.
Et dans ces moments là, face à quelqu'un qui souffre, quand on est pas médecin, que fait-on ? On fait des conneries. On lui donne de l'aspirine. On lui donne de l'eau aussi parce qu'il a soif.

Son état s'est empiré.
Il souffrait le martyre. Il ne pouvait plus bouger. Il avait du mal à respirer tellement il se contractait.
Quand les pompiers sont arrivés, ils l'ont fait parler pour ne pas qu'il s'évanouisse. La douleur qu'il a enduré quand il a eu son pneumothorax ou ses calculs rénaux n'était rien comparée à celle d'aujourd'hui. C'est ce qu'il a essayait de marmonner au pompier qui lui demandait d'évaluer la douleur sur une échelle de 1 à 10, c'est ce que j'ai essayé de traduire.

J'écoute les échanges entre les 3 pompiers. C'est peut-être un hématome rénal, voire une hémorragie interne. Il ne faut pas qu'il bouge. On l'emmène aux urgences.

L'un des pompiers me demande si je veux venir. C'est en voyant la Brindille s'effondrer en larmes dans mes bras qu'il comprend que je ne viendrais pas. Les enfants ont été choqués de voir leur père partir sur une civière. Je reste avec eux. D'autant plus que je ne serais pas d'une très grande utilité.

Plus tard, en cherchant sur internet "hématome rénal" ou "hémorragie interne", je lis que dans ces cas là il ne faut SURTOUT pas donner d'aspirine, et le patient ne doit SURTOUT pas boire.
Quelle conne !
Si j'avais réfléchi un tout petit peu, j'aurais pu m'en douter.
Dans de telles situations, on ne réfléchit pas beaucoup...

Il est 2h00 du matin. Il a probablement été pris en charge maintenant. Ils lui auront peut-être donné quelque chose pour calmer sa douleur.
Dans quelques heures, je pourrais appeler pour savoir comment il va.

vendredi 2 octobre 2009

Sur-effectif

RDV DRH : J'ai des qualités commerciales indéniables. D'ailleurs, il va falloir que je montre ma façon de travailler à la femme que je remplace parce que j'ai des résultats nettement supérieurs aux siens. J'ai un savoir faire indiscutable.

J'ai des qualités relationnelles hors du commun. Tout le monde est unanime. Tous les échos à mon sujet sont extrêmement positifs.

J'ai des qualités d'animation très intéressantes, d'ailleurs on me verrait bien évoluer très rapidement vers un poste de chargé d'animation.

Le problème, c'est qu'il n'y a pas de poste.

On a un wagon de retour de congé maternité, qu'on ne sait pas où mettre.
On rencontre aujourd'hui un problème de sur-effectif. Du coup, certaines personnes vont se retrouver en trop dans des agences, en attente d'une affectation définitive.

Et du coup, malgré toutes mes qualités professionnelles, on ne sait pas quoi faire de moi.

Ca fait très plaisir de constater que nos efforts n'ont pas été vains. Ca fait plaisir de voir que tout cet investissement a été remarqué et apprécié, mais au bout du compte, ça ne m'apporte pas grand chose puisque je vais me retrouver dans une agence, en tant que chargée de clientèle particulier, en instance d'affectation...
Un beau retour en arrière !

Ceci dit, les plus optimistes disent que ce n'est qu'une solution d'attente et qu'ils n'oublieront pas et qu'ils reviendront me chercher. Soit.
Je veux bien y croire.

A suivre...

vendredi 25 septembre 2009

Je vais être égoïste

J'ai lu un truc super gentil sur moi, écrit par La Papote. Et ça fait tellement de bien que je reprends ces mots :

"...l'immense plaisir de rencontrer une belle personne ! Physiquement, c'est clair, mais intellectuellement et moralement aussi ! La nana simple, dynamique avec du caractère mais douce quand même, avec un sourire qui donne envie de sourire..."

Whaouhhhh !!
C'est de moi qu'on parle là !!! La Papote, en vraie, elle est telle qu'elle est sur son blog. Je la lis depuis un certain temps maintenant, et j'ai l'impression de la connaître. Et après quelques "papotages", je ne suis pas déçue. Elle est bien telle que je l'imagine. Comme je lui ai dit, je trouve sa façon d'écrire très sympa. Quelques fois, je vais sur des blogs dont les sujets abordés sont intéressants mais que je ne prends pas forcément plaisir à lire à cause du style un peu lourdingue. Du coup, je zappe. La Papote fait partie de mes blogs favoris. Et finalement, ces paroles sont aussi sympa à écouter que ses écrits à lire. Elle est très rigolote et très vivante. Elle est généreuse. Elle sait rire de ses déconvenues... (Ce que je ne sais pas toujours faire.). Elle est très cool quoi !
Ma Papote, on arrête de se jeter des fleurs et quand tu veux on remet ça !!!
Elle au moins, elle sait me faire du bien (en tout bien tout honneur bien sûr ;-) Ce soir, vu mon état d'esprit, quand je lis que je suis une belle personne, et bien ça me fait du bien.
Pour résumer, ce soir, j'en ai assez de ne pas être plus égoïste.
Bosser comme une malade sans aucune reconnaissance, courir partout, au-delà de mes longues heures de boulot pour trouver le pantalon de danse, le ramener parce qu'il ne va pas, dénicher les chaussons de danse, faire les courses, courir après le blouson rouge introuvable pour le cycliste, (finalement ce sera le noir), les réunions au collège, les cours de danse, de théâtre qui finissent tard et les repas qui eux ne doivent pas être prêts trop tard parce que sinon ceux qui ont fait du sport dans la journée deviennent grincheux, les devoirs, les leçons à réviser, les documents à signer, les RDV chez les médecins pour les certificats médicaux, l'orthodontiste à reprogrammer pour réinstaller les vis en titane qui n'ont pas tenu la première fois, les analyses de sangs mensuelles, les jeux vidéos qui me prennent la tête et ce n'est même pas moi qui joue, les chamailleries et les "arrêêêêêête !" ou les "t'es chiant !!", les rabâchages de "lave toi les dents, lave toi les mains", passer derrière tout le monde pour nettoyer, ranger...

ET QUI FAIT QUOI POUR MOI ????

Après 39 ans (ben oui, j'ai 39 ans), je vais encore être celle à qui on offre un "bon pour un cadeau", presque 4 mois après la date de son anniversaire, alors que tous les autres auront des paquets à ouvrir. Parce qu'à elle, on ne sait jamais quoi lui offrir.
Hier soir, je me suis enfuie de la cuisine avant la fin du repas. Je sais que la cuisine n'aura pas été rangée. Et je me suis interdit d'y aller parce que je sais que je n'aurais pas pu faire autrement que de nettoyer. Et pour être sûre de ne pas être tentée de le faire ce matin avant d'aller bosser, je n'ai pas pris de petit déjeuner. Je suis sortie de la salle de bain et je suis montée directement dans ma voiture.
Je crois que je vais me mettre en grève. En grève de tout.
Il faut que j'apprenne à être égoïste moi aussi. J'ai un modèle du genre à la maison, je sais comment m'y prendre, mais c'est tellement loin de mon tempérament habituel !

dimanche 20 septembre 2009

Week-end à Hossegor

Une soirée bien arrosée samedi à Hossegor pour les 40 ans de Nath. Arrosée dans tous les sens du terme : pluie et champagne étaient au RDV.
Tous les amis de Nath (ou presque) étaient également là. Environ 35 personnes l'ont applaudie quand elle a soufflé ses bougies.



Pour résumer tout ce que je pourrais dire sur Nath, c'est que c'est une femme qui sait ce qu'elle veut. Je l'admire beaucoup pour ça.

La soirée s'est terminée vers 4h30 du matin. Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas couchée aussi tard.



Le lendemain, après un café et un comprimé d'aspirine, une tourtière aux pommes carbonisée



(la cuisine ne fait par contre pas partie des qualités de Nath !), nous nous sommes baladés sur la promenade d'Hossegor et Capbreton.







J'ai passé un excellent week-end. J'y étais seule. La plupart des gens qui étaient là était en couple et moi j'étais seule. Pourquoi ? Parce que L'Homme n'aime pas ce genre de soirées. Il ne connaissait personne et a donc préféré ne pas venir.
J'ai regretté de ne pas former un couple "normal" et pouvoir partager ce genre de délires avec mon mari. Il n'a même pas voulu que je lui raconte. Il m'a dit qu'il se foutait de ce que j'avais pu faire avec MES amis. Ben oui, forcément. Des amis, lui, il n'en a pas. Ou alors, ça ne dure jamais très longtemps.
Nous n'avons aucune vie sociale.
Il y a plein de gens que j'aimerais voir plus mais ça n'intéresse pas l'Homme. Du coup, nous ne recevons jamais. On ne nous invite jamais.

Et après des week-end comme celui que je viens de passer, ça me pèse beaucoup.

mercredi 16 septembre 2009

Retrouvailles

Un jour de l'été 1989, j'avais 19 ans je crois, (je vous interdit de faire le calcul de mon âge aujourd'hui), je suis allée dans une discothèque avec deux copines Val et Mano. Elles étaient 2 copines de lycée puis de fac. Nous avions décidé de se faire cette soirée entre filles à l'occasion de mon anniversaire.

Ce même soir, deux garçons, Phil et Stéph, sont allés à une soirée qui s'est terminée en pugilat. Ils se sont esquivés et comme il était encore tôt, ils ont décidé d'aller en discothèque. Et devinez quoi ? Ils sont venus dans la même discothèque que nous, cette discothèque perdue dans la campagne, quelque part dans l'entre-deux-mers.

Quand ils sont entrés et qu'ils nous ont vues, ils se sont exclamés : "Cool, il y a les filles !".
Quand ils sont entrés et que nous les avons vus, nous nous sommes exclamées : "Merde, les garçons".
La plaie quoi ! Le binoclar et le premier de la classe. On s'en serait passé.

Et pourtant, c'est ce soir là que Val et Phil (le binoclar) se sont embrassés pour la première fois.

Quelques mois plus tard, je rencontrais mon mari d'aujourd'hui.
Nos vies se sont séparées.
Mano, Val et moi nous sommes perdues de vue.

Septembre 2009.
J'accepte d'être "amie" avec un collègue sur Facebook. Je le connais depuis 6 mois à peine.
Du coup, j'accède à sa liste d'amis.
Et là... je vois une "Val" dont le nom de famille ne m'est pas inconnu.
Quelques jours plus tard, mon collègue organise un déjeuner au restau.

C'est comme ça que j'ai revu, 20 ans plus tard, Val et Phil, mariés, parents de 2 beaux enfants.
Elle travaille à 300 mètres de mon lieu de travail actuel. J'aurais pu la croiser.
Mais non.
C'est par le biais d'un collègue que je connais depuis 6 mois que je revois des copains que je n'ai pas vus depuis 20 ans.
Le monde est tellement petit.
Phil était même au collège avec moi.
Et mon collège, il était tout petit et tout perdu dans la campagne.
Nous avons parlé de Stéph. Il est chercheur aux Etats-Unis. Je vous rappelle qu'il était le premier de la classe. Et Mano ? Elle s'est entichée d'un homme de 20 ans son aîné, plein aux as. Elle ne travaille pas et s'habille chez Prada. Non, je ne suis pas jalouse d'abord. H&M c'est vachement plus jeune comme style.

Bref.
Il y a encore plus fort que ces retrouvailles d'anciens combattants.
Et si !
En début d'année, je m'étais amusée à sélectionner quelques horoscopes pour l'année 2009.
Parmi ces prévisions, j'en avais noté une, mois par mois.
Et pour septembre, voici ce que ces prévisions annonçaient (promis, je n'ai changé aucun mot. Je n'ai fait qu'un "copier-coller").

"Septembre, vous retrouverez des personnes vous étant chères que vous n'aviez pas vues depuis un certain temps. Vous pourrez alors partager de grands moments de retrouvailles très agréables!"

C'est pas terrible ça ??????
Et je vous assure que ce n'est pas du bluffe. En général, quand je lis des horoscopes, j'ai plutôt tendance à ne croire que ce qui m'arrange, mais là...

Du coup, je fais un "copier-coller " des derniers mois de l'année. (Pour les non-gémeaux, vous vous en foutez certainement.)

"Octobre, un petit souci d'ordre sentimental devrait vous toucher plus que vous ne le pensiez. Réfléchissez bien et écoutez votre cœur."

Ah merde !

"Novembre, vous devriez retrouver votre énergie et en faire bon usage."

Ah quand même.

"Décembre, ce mois sera très agréable et vous devriez être récompensé pour vos efforts dans votre secteur professionnel !"

C'est en décembre que je vais être récompensée pour mes efforts professionnels ???
Et c'est en octobre que ma mission actuelle s'achève. Le 24 octobre plus exactement.
Affaire à suivre alors...
Promis, je vous tiens au courant.


lundi 7 septembre 2009

Je déteste cette période

Tous les enfants se sont réunis dans une grande salle.
Devant l'estrade, le principal, l'adjoint et quelques membres du corps enseignant.
Et au fond, entassés et bruyants, les parents.

Les garçons se serraient chaleureusement les mains. Les filles se serraient dans les bras joyeusement.
Ils étaient visiblement contents de se revoir après ces deux mois de vacances.

Il y avait aussi ceux qui ne connaissent encore personne : des nouveaux emménagés peut-être. Ou des enfants venant d'autres communes...

Ma Brindille est montée sur l'estrade à l'appel de son nom. j'ai bien vu qu'elle était très déçue de ne pas être dans la même classe que ses 2 copines. Elle les a regardé en partant. Je crois même qu'elle a essuyé une petite larme au coin de l'oeil.

Elle a suivi son professeur principal. On lui a donné les premiers livres, son emploi du temps, les noms de ses professeurs...

Et voilà.
La Brindille est en sixième.
Tout va bien maintenant. Elle s'est fait des copines dans sa classe. Elle est contente de son nouveau rythme de travail.

Le Minimoy est rentré en quatrième. Pour lui, c'est la routine.
Il a l'air content de ses profs.

Les premières lignes sur les cahiers tout neufs sont bien régulières. Les traits sont bien droit.

Je garde un fabuleux souvenir de mes années collège. J'espère qu'il en sera de même pour eux.
Cette année, ils sont tous les deux autonomes.
Ils partent seuls en bus. Ils reviennent seuls. Ils doivent s'atteler à leurs devoirs avant que nous arrivions.

Ce sont des grands maintenant.

A nouveau, nous devons reprendre le rythme de folie qui règle nos journées : il faut que les repas soient prêts assez tôt pour que les enfants ne se couchent pas tard. il va falloir courir pour les amener à leurs différentes activités extra-scolaires. Il va falloir vérifier les devoirs, faire réciter les leçons. Il va falloir jouer la rabat-joie pour les faire aller au lit de bonne heure, les faire se doucher et se laver les dents, pour limiter les accès à l'ordinateur et à la télé...

J'ai l'impression de couvrir la totalité des livres du collège. Je remplis chaque soir des documents différents : assurance scolaire, fédération des parents d'élèves, la grippe H1N1, le règlement intérieur du collège, demi-pension ou non, le transport scolaire, l'état des livres, la coopérative scolaire, la photo de classe... et j'en oublie.

En fait, je déteste cette période.
Il faut rajouter un pull le soir et je vais être obligée de remettre une couverture dans mon lit parce que j'ai froid la nuit.
Et puis les jours raccourcissent. Bientôt, quand mon réveil sonnera, il fera nuit.

Je n'ai pas vu passer l'été. Elles sont où mes vacances ??? Je n'ai pas fait un dixième de ce que je voulais faire cet été : invitations, peinture, jardinage, rangement...

Il va falloir ressortir les fringues d'hiver, les pantalons noirs... D'ailleurs, ça me fait penser que je ne rentre plus dans aucun.

Et dans moins de 2 mois, je change de job. J'étais en mission, pendant un congé maternité. Elle revient, je dois lui rendre son fauteuil.
Quand il y a des milliers de gens qui rêvent de changer de boulot, moi, je rêverai de garder le mien. C'est juste ! Qui plus est, j'attends qu'on me propose autre chose parce que je sais que mon poste s'arrête, mais je ne sais pas ce que je vais faire ensuite.

Je déteste cette période.

vendredi 4 septembre 2009

Babies

samedi 22 août 2009

Mon voisin


Quand on dit qu'on est cernés parfois...

Nous avons des voisins très sympa comme les M&M's, d'autres pas chiants comme Kiki, des futurs voisins très serviables... et des emmerdeurs.
Vous savez ces voisins qui tondent le dimanche après-midi, qui débroussaillent entre midi et deux ou font tourner leur bétonneuse jusqu'à 23 heures ? Vous voyez ce que je veux dire ?
C'est JB et Pamela.

En plus d'être "pas cool", ils ont un goût de chiottes. Leur maison est rose et bleu... un bleu Carrouf. La classe quoi !





Quand ils ont acheté cette maison, elle était habitée par un ermite, qui vivait tout nu, sans eau et sans électricité. Ceci dit, il n'était pas pénible. On ne l'entendait jamais. Quelquefois on l'apercevait qui prenait sa douche, sur sa terrasse, à l'eau de pluie. C'est tout. Il ne tondait jamais. Tant et si bien que son jardin était devenu un buisson de ronces et de mauvaises herbes.
Nos voisins actuels ont tout débroussaillé. Et ça a pris du temps... beaucoup de temps. Et une débroussailleuse... c'est bruyant.

Et ils ont fait brûler tous leurs déchets verts aussi... parce qu'ils ne doivent pas savoir que les déchetteries ça existe.

Rapidement, ça a dégénéré. Nous avons commencé par déposer dans leur boîte aux lettres l'arrêté municipal qui rappelle la réglementation en matière de bruit et les horaires pendant lesquels on est autorisés à utiliser les tondeuses. Ils ne doivent pas savoir lire.

Ensuite, on leur a dit de vive voix.
Leur seule réponse : "Nous ne sommes pas en lotissement", sous-entendant que du coup, les voisins on s'en tape ! JB se défend systématiquement en nous rappelant qu'il travaille 6 jours sur 7, le pôvre ! Et que du coup, il ne peut tondre que le soir ou le dimanche. Et puis, il nous dit que c'est quand même plus agréable de voir de chez nous un joli parc et une jolie maison... qu'il commence par la repeindre alors sa maison ! Et puis qu'il déménage aussi comme ça, ça sera encore plus agréable.

Ensuite, nous avons appelé les gendarmes. Une fois. Deux fois.
Sans résultat puisque les gendarmes qui sont venus nous ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire. Je pensais qu'ils auraient pu lui mettre une amende au moins. Ben non. Éventuellement, ils pourraient intervenir s'il y a coups et blessures. Cool ! On est rassurés. Ceci dit, ça pourrait arriver rapidement. Les insultes fusent régulièrement. Les gestes "tendres", les menaces...

J'ai fini par y aller... avec les enfants parce que vues les menaces qu'il nous proférait, j'avais quand même un peu peur de m'en prendre une. J'ai essayé de discuter mais en vain : il travaille 6 jours sur 7. Il n'a pas le temps de s'occuper de son jardin la semaine. C'est pour ça qu'il le fait le week-end. Et puis, c'est un mauvais moment à passer. Quand tout sera propre, ce sera fini. Mais bien sûr !

Ils ont fait un agrandissement. Je leur ai demandé s'ils allaient repeindre (sous entendant vous allez repeindre toute la maison + l'extension d'une jolie couleur). Ils m'ont répondu que par chance, ils ont trouvé le même rose que la maison et les mêmes boiseries bleues que celles des fenêtres. Ils vont donc pouvoir repeindre l'extension de la même couleur. Parce que quand ils ont vu cette maison rose et bleue, ils ont tout de suite un coup de coeur. Ah ??!?

Maintenant, ils ont une piscine et un spa. On est très contents pour eux. Par contre, quand ils lancent le programme "bulles", un moteur se met en route. Il est caché dans un local ouvert, la porte donnant chez nous. Du coup, ça fait caisse de résonance et on a l'impression qu'il tond même quand il trempe dans ses bulles.

L'Homme a mis les mains en porte-voix pour se faire entendre et leur a demandé s'ils pouvaient fermer leur local. Et il a dit s'il vous plaît. JB a répondu qu'il attendait une porte d'ici quelques jours. L'Homme a rétorqué que peut-être il pourrait mettre un panneau de bois ou je ne sais quoi en attendant d'avoir sa porte. Et là, JB a répondu : "non, j'ai pas envie". Et il a dit "Et tiens !" et il a augmenté les bulles.

Et là je me suis dis que jamais ça ne cessera. Jamais on ne sera tranquille. Voire même, ça finira mal.

Quelques minutes plus tard, JB a appelé sur mon portable pour parler à l'Homme. Il nous a précisé qu'il avait 4000 m² de terrain, qu'il était donc en zone verte et que donc la réglementation ne s'appliquait pas à lui. Ah ? Le rapport avec les bulles ? J'ai entendu des insultes et ils ont raccroché. Voilà. La guerre a repris.

Le lendemain, JB rappelle sur mon portable.
Il me dit qu'il reste zen pour me préserver moi et les enfants parce qu'en temps normal, il n' a pas l'habitude de s'écraser.
Il n'a pas apprécié les insultes de l'Homme envers lui et sa chérie. Il ne comprend pas pourquoi l'Homme l'a traitée de "grosse toune". Je n'ai pas jugé utile de lui préciser qu'il l'avait traitée de "grosse pouf" et non pas de "grosse toune".
Ce que nous ne savions pas, c'est qu'après qu'ils aient raccroché, il est sorti sur sa terrasse et nous a hurlé des insultes. Il devait être ridicule. Nous n'avons absolument rien entendu. Je regrette de ne pas avoir filmé la scène du mec tout seul sur sa terrasse qui insulte les arbres.

Il ne comprend pas pourquoi autant de haine envers lui. Il ne comprend pas pourquoi l'Homme s'acharne. Et il ne comprend pas non plus que si des mecs pondent des réglementations, c'est pour qu'elles soient respectées.

Il m'a dit une fois de plus qu'il travaillait beaucoup, qu'il avait besoin de temps en temps de s'accorder un petit quart d'heure de détente dans son spa. Nous non. On rentre du boulot. Il fait 40° à l'ombre, et si on veut profiter de notre piscine, on doit le faire avec le bruit de son moteur à bulles. Et puis il a trimé pour avoir ce qu'il a aujourd'hui : sa maison, sa piscine. Il veut pouvoir en profiter maintenant. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'on nous l'a donnée à nous notre maison ??

Et puis lui, il a 4000 m² de terrain. Il est donc en zone verte. N'importe quoi ! La réglementation est la même pour tout le monde... et s'il était réellement en zone verte, et bien il vivrait dans un arbre... parce que zone verte, il me semble que ça veut dire non constructible.

Et puis nous aussi ne sommes pas irréprochables. (Ça, j'en suis convaincue.) Il entend notre chien aboyer. Notre chat va leur rendre visite alors qu'il est allergique. Et puis les enfants, quand ils jouent dans la piscine, ils font du bruit. Et lui, il n'a jamais rien dit. Il est cool en fait lui.

Et notre remorque qu'on laisse face à sa terrasse. OK, elle ne fait pas de bruit mais c'est une "nuisance esthétique". Moi je m'en fous, je ne la vois pas de ma terrasse.

Il me dit aussi : "Votre mari, il fait beaucoup de sport." Je lui ai demandé comment il le savait. Il me répond d'abord qu'il trouve qu'il est plutôt bien foutu pour sa quarantaine (léche-c... !). Il rajoute aussi, sur un ton mystérieux que quand on veut savoir des choses, il suffit de chercher un peu... Trop fort ! En fait, tu tapes le nom de l'Homme dans Google et tu obtiens tous ses exploits sportifs. Tu trouves aussi la société qu'il est en train de créer et aussi la société qui l'emploie...
J'ai essayé de taper dans Google le nom de mon cher voisin (à défaut de le taper tout court), rien ! C'est comme s'il n'existait pas.

Je lui ai dit que tout ces problèmes de voisinage commençaient à me peser et que la solution allait être radicale : nous allons construire un beau mur, bien haut et bien épais. Comme ça, nous ne nous verrons plus. Et nous l'entendrons plus (moins). Là, il a tiqué. Il faut dire qu'un mur lui couperait la vue (et nous, nous empêcherait de voir sa belle maison rose... mais ça, c'est moins grave). Et puis une piscine à débordement qui déborde sur un mur... c'est moins classe.

J'ai peut-être touché un point sensible avec mon mur.

Du coup, il me dit que si l'Homme accepte de s'excuser, il s'excusera aussi.

Ah ?

Il me reste à trouver un médiateur (à défaut d'un arbitre) parce que je ne crois pas à la réconciliation entre eux sans coups et blessures.

En attendant le mur... nous avons bien planté des bambous... mais pour l'instant, ils végètent.

mardi 18 août 2009

Le marin d'eau douce

Que ça fait longtemps !!

J'ai pourtant plein plein plein de choses à vous raconter... Ben oui, ce n'est pas parce que je n'écris pas qu'il ne se passe rien dans ma life.
D'ailleurs, je crains que ce post soit un peu du genre "vrac". En même temps, rien ne vous oblige à le lire jusqu'au bout... ou alors, vous pouvez en lire quelques lignes, aller vaquer à vos occupations, revenir plus tard... Vous êtes libres finalement !


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Une journée en famille à Lacanau avec les M&M's et la Fée Clochette.

Matinée à l'océan.




L'après-midi, petite balade en voilier. Monsieur M&M's est un marin aguerri... en tout cas, c'est ce que nous croyions avant que le moteur tombe à l'eau au moment du démarrage. Je l'entends encore dire : "Merde, le moteur !" Et j'entends encore Mademoiselle M&M's s'écrier : "Mais qu'est-ce que tu attends ? Plonge ! Suis les bulles !".

Monsieur M&M's, il est super fort pourtant ! A "Question pour un Champion", il est capable de sortir "Jappeloup de Luze" quand on demande le nom d'un cheval de concours de saut d'obstacles, champions des jeux olympiques en 1988. Et Mademoiselle M&M's, elle peut te réciter toute l'histoire de Pinocchio en Espagnol... alors qu'elle ne parle même pas espagnol. Era una vez...

Monsieur M&M's a pris le temps d'enlever son tee-shirt, d'enlever ses chaussures... et accessoirement, il a aussi attendu que le moteur ne tourne plus, histoire de ne pas avoir la main broyée par l'hélice. Il a finalement hissé le moteur dégoulinant sur le quai.
Le nettoyage et le "séchage" a pris un certain temps. L'essence a été vidée et récupérée dans une bouteille. (Nous ne sommes pas des porcs quand même.)

Pendant ce temps, ma Fée Clochette, qui commençait à trouver le temps long affublée de son gilet, a trouvé la solution. Elle me dit :
"On n'a qu'à en prendre un autre ?"

Ben tiens, il y en a plein dans le port.



On a l'embarras du choix.

Finalement, nous n'y croyions pas beaucoup, et pourtant le moteur est reparti. Monsieur M&M's est vraiment un marin aguerri avec option plongée et mécanique !

Nous avons pu partir en balade.
Même si le soleil a oublié de nous accompagner, ça a été très sympa.






Nous avons terminé la soirée dans la jolie maison en bois familiale. Heureusement, Monsieur M&M's est plus fort en grillades qu'en démarrage de moteur ;-)


Histoire que nos voisins les M&M's puissent se moquer un petit peu de nous aussi. Je vais raconter l'épisode de notre retour à la maison.

Tout d'abord, quand nous sommes repartis de chez eux, en sortant de la résidence, j'ai oublié de tourner... nous avons donc fait un tour complet. Nous sommes repassés la maison des M&M's. Nous nous en sommes aperçus rapidement et nous n'avons fait qu'un tour !
Ça aurait pu durer longtemps...
Heureusement, les M&M's ne nous ont pas vus ;-)

La soirée n'était pas finie !

Nous arrivons à la maison. Et au moment d'ouvrir la porte d'entrée, pas de clé !
Il faut savoir que depuis quelques semaines, ma Pomme vit à la maison. Je lui ai laissé mon trousseau de clés. Mon Minimoy n'a pas pris les siennes. L'Homme non plus.
Ma Pomme n'est pas là ce soir.
Il est minuit passé.
Nous sommes dehors.

Le chat et le chien ont l'air d'apprécier cette compagnie nocturne, mais nous avons quand même envie d'aller nous coucher... ailleurs que dans le camion.
La seule solution qui s'offre à nous : le toit.
On récupère une échelle. Le Minimoy se dégonfle. C'est donc l'Homme qui va descendre dans les combles et passer par la trappe. Ensuite, bien sûr, il n'a pas couru assez vite pour débrancher l'alarme. Elle s'est mise à brailler, et dans la nuit, ça résonne.

Nous avons pu nous coucher dans nos lits.


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Parmi les grands évènements de ces derniers jours, il en est un incroyable. Nous nous étions fait à l'idée que jamais ça serait possible. Nous pensions que nous devrions nous faire une raison.
Et un jour, Ô miracle !
Mes parents ont l'ADSL et ont acheté un ordinateur portable.

Qui l'eut cru ?

Et le comble, c'est que des deux, je n'aurais pas cru que ce serait papa le plus accroc.