Je prend toujours tout trop à coeur.
Chaque problème devient rapidement pour moi insurmontable. J'en fais des cauchemars. Ca occupe toutes mes conversations, toutes mes pensées. Personne n'arrive à me rassurer. Ceux qui essaient m'agacent par leurs commentaires alors qu'ils ne connaissent rien, ou alors m'angoissent davantage.
Mon stress du moment concerne l'inscription de mon fils au collège, en sixième. Il y a des décisions, des lois, des réglementations qui, si elles sont justes pour certains, ne le sont pas forcément pour d'autres. Et ça n'a souvent rien à voir avec l'appartenance politique.
Je fais allusion à la carte scolaire. Le principe est simple. A chaque collège ou école correspond un secteur géographique défini. En France, chaque élève doit être scolarisé dans l'école ou le collège où la famille est domiciliée. Pour la contourner, il existe la voie légale : faire une demande de dérogation à l'Inspecteur d'Académie en avançant des raisons telles que les obligations professionnelles des parents, des problèmes médicaux, la volonté de continuer la scolarité dans le même établissement après un déménagement ou le désir d'aller dans l'établissement où un frère ou une soeur sont déjà scolarisé. Pour certains, la carte scolaire favorise ceux qui sont déjà les plus favorisés, ceux qui peuvent acheter un logement dans une "bonne" zone.
Et bien dans mon cas, je ne suis pas d'accord. Je pense vivre dans une commune privilégiée, dans laquelle la population est plutôt aisée. Pourtant, mon collège de secteur est situé dans la commune voisine. Il est classé ZEP. Vous savez ce que ça veut dire ?
Voici la définition de Wikipedia : Les zones d'éducation prioritaires, ou ZEP, désignent des zones dans lesquelles sont situés des établissements scolaires (écoles ou collèges) dotés de moyens supplémentaires pour faire face à des difficultés d'ordre scolaires et sociales. Si on s'en réfère toujours au site Wikipedia : "Selon une étude de l'Insee, « la mise en place des ZEP n’a eu aucun effet significatif sur la réussite des élèves ». En effet, selon cette étude, les moyens supplémentaires bénéficient aux enseignants et non directement aux élèves. Conséquence de la persistance des problèmes, le nombre d'élèves dans les établissements de ZEP baisse, beaucoup de parents évitant ces collèges en contournant la carte scolaire quand ils le peuvent."
Ce n'est pas moi qui le dit !
Depuis le 18 mai 2007, Xavier Darcos est ministre de l'Education Nationale. A ce titre, il estime que l'affectation d'un élève dans un établissement correspondant à son lieu de résidence n'assure plus l'égalité des chances. Il a donc souhaité ajouter des critères pouvant donner droit à des dérogations.
Je vous passe la liste... nous sommes concernés par le dernier critère : notre domicile est situé en limite de secteur et plus proche de l'établissement souhaité.
J'ai donc fait une demande de dérogation in extremis... puisque la limite a été fixée au 29 juin !
J'avais bien essayé le contournement de la carte scolaire en donnant une adresse chez une collègue... mais c'est devenu difficile quand les secrétaires de l'établissement, des personnes extrêmement suspicieuses, m'ont réclamé une quantité phénoménale de justificatifs... que j'ai du mal à fournir.
J'ai essayé aussi d'être appuyée par une connaissance : quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait un inspecteur général. Les inspections générales sont placées sous l'autorité directe du ministre. Je n'aime pas trop les passe-droit... mais quand il s'agit de l'avenir de mon fils !
Vous connaissez le concept de l'éloignement par poignée de main ? Si une personne A serre la main d'une personne B, A et B sont éloignés d'A poignée de main. Si B serre la main de C, A et C sont alors éloignés de 2 poignées de main. Statistiquement, il paraît qu'on est à 7 poignées de main de n'importe qui. Là, en l'occurence, je suis à 3 poignées de main d'un inspecteur général d'académie et donc à 4 poignées de main du ministre de l'éducation nationale et donc à 5 poignées de main du Président de la République. Quelle découverte !
C'est pas facile !!
Chaque problème devient rapidement pour moi insurmontable. J'en fais des cauchemars. Ca occupe toutes mes conversations, toutes mes pensées. Personne n'arrive à me rassurer. Ceux qui essaient m'agacent par leurs commentaires alors qu'ils ne connaissent rien, ou alors m'angoissent davantage.
Mon stress du moment concerne l'inscription de mon fils au collège, en sixième. Il y a des décisions, des lois, des réglementations qui, si elles sont justes pour certains, ne le sont pas forcément pour d'autres. Et ça n'a souvent rien à voir avec l'appartenance politique.
Je fais allusion à la carte scolaire. Le principe est simple. A chaque collège ou école correspond un secteur géographique défini. En France, chaque élève doit être scolarisé dans l'école ou le collège où la famille est domiciliée. Pour la contourner, il existe la voie légale : faire une demande de dérogation à l'Inspecteur d'Académie en avançant des raisons telles que les obligations professionnelles des parents, des problèmes médicaux, la volonté de continuer la scolarité dans le même établissement après un déménagement ou le désir d'aller dans l'établissement où un frère ou une soeur sont déjà scolarisé. Pour certains, la carte scolaire favorise ceux qui sont déjà les plus favorisés, ceux qui peuvent acheter un logement dans une "bonne" zone.
Et bien dans mon cas, je ne suis pas d'accord. Je pense vivre dans une commune privilégiée, dans laquelle la population est plutôt aisée. Pourtant, mon collège de secteur est situé dans la commune voisine. Il est classé ZEP. Vous savez ce que ça veut dire ?
Voici la définition de Wikipedia : Les zones d'éducation prioritaires, ou ZEP, désignent des zones dans lesquelles sont situés des établissements scolaires (écoles ou collèges) dotés de moyens supplémentaires pour faire face à des difficultés d'ordre scolaires et sociales. Si on s'en réfère toujours au site Wikipedia : "Selon une étude de l'Insee, « la mise en place des ZEP n’a eu aucun effet significatif sur la réussite des élèves ». En effet, selon cette étude, les moyens supplémentaires bénéficient aux enseignants et non directement aux élèves. Conséquence de la persistance des problèmes, le nombre d'élèves dans les établissements de ZEP baisse, beaucoup de parents évitant ces collèges en contournant la carte scolaire quand ils le peuvent."
Ce n'est pas moi qui le dit !
Depuis le 18 mai 2007, Xavier Darcos est ministre de l'Education Nationale. A ce titre, il estime que l'affectation d'un élève dans un établissement correspondant à son lieu de résidence n'assure plus l'égalité des chances. Il a donc souhaité ajouter des critères pouvant donner droit à des dérogations.
Je vous passe la liste... nous sommes concernés par le dernier critère : notre domicile est situé en limite de secteur et plus proche de l'établissement souhaité.
J'ai donc fait une demande de dérogation in extremis... puisque la limite a été fixée au 29 juin !
J'avais bien essayé le contournement de la carte scolaire en donnant une adresse chez une collègue... mais c'est devenu difficile quand les secrétaires de l'établissement, des personnes extrêmement suspicieuses, m'ont réclamé une quantité phénoménale de justificatifs... que j'ai du mal à fournir.
J'ai essayé aussi d'être appuyée par une connaissance : quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait un inspecteur général. Les inspections générales sont placées sous l'autorité directe du ministre. Je n'aime pas trop les passe-droit... mais quand il s'agit de l'avenir de mon fils !
Vous connaissez le concept de l'éloignement par poignée de main ? Si une personne A serre la main d'une personne B, A et B sont éloignés d'A poignée de main. Si B serre la main de C, A et C sont alors éloignés de 2 poignées de main. Statistiquement, il paraît qu'on est à 7 poignées de main de n'importe qui. Là, en l'occurence, je suis à 3 poignées de main d'un inspecteur général d'académie et donc à 4 poignées de main du ministre de l'éducation nationale et donc à 5 poignées de main du Président de la République. Quelle découverte !
C'est pas facile !!
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