lundi 28 février 2011

Tag de Mamanlit...

Allez, je joue.

Je réponds au tag du blog de mamanlit qui veut qu'on lui dévoile un truc qui nous rappelle les bras de Morphée.

Alors, je vous fais grâce de mes nuisettes hyper ultra sexy ou de mes petits boxers moulants ;-)

Voici my bed !!


Et le truc à poils qui dort dessus n'est pas en option. Il squatte là beaucoup plus souvent que moi... le veinard !

Et qu'est-ce qui me rappelle le plus que je vais tomber dans les bras de Morphée ???
C'est ça.

Cette pile de bouquins dans lesquels je n'ai pas encore plongé. Je ne trouve le temps de lire que le soir quand je me glisse sous ma couette... alors cette pile de livres qui m'attend est un pur bonheur.

Allez ma Camille, montre nous que ta chambre n'est pas dans le même état que ta salle de bain ;-)

7 commentaires:

Christiane a dit…

euh, tu la prêtes ta chambre? Parc que moi, elle me plaît beaucoup. Et pour le tag, ça m'arrangerait mieux que la mienne. Enchantée de faire ta connaissance.

Christiane a dit…

euh, tu la prêtes ta chambre? Parc que moi, elle me plaît beaucoup. Et pour le tag, ça m'arrangerait mieux que la mienne. Enchantée de faire ta connaissance.

Mamanlit a dit…

J'adore ton lit...le rouge m'affole. Ca tombe bien, c'est la pièce que nous n'avons pas encore eu le temps (et les sous) de faire...
Mais ce sera dans ces teintes là !
Je colle le lien chez moi demain soir !

Merci d'avoir jouer :-)

dusportmaispasque a dit…

une chatte peut en cacher une autre:"Cette nuit malgré la porte bien fermée un fantôme est entré.
Sa longue silhouette nonchalante de Barbara marchait solitaire sur le sable du temps "se promenant en moi comme dans son appartement"(merci Baudelaire) Une femme sans bagage et sans visage, le bijou pectoral d’une montre molle en pendentif sur son buste qui n’aimait pas la pesanteur et la mer lui servait de fond de teint. La couleur me faisait penser à la méditerranée plutôt qu'à l'océan et nous étions, l'inconnue et moi, devant un bras de mer qui formait une lagune tandis que nous rions accoudée à la balustrade d’un balcon sans plancher posé sur la mer. Elle me parlait et je savourais le sel de son esprit corrodant mon cœur. Plus loin le squelette d'un navire échoué qui ne prendrait plus jamais la mer reposait sur sa quille en forme de sablier. M'approchant je vis son nom dévorés de rouille: "Serge P." et en dessous, son port et son d'attache: "Bordeaux".
Ronronette se mit à miauler et je m’éveillai un instant.
Le paysage changea. J’étais à nouveau dans la chambre et la pièce ressemblait à une impasse. Des couples formés par des questions et des réponses dansaient une valse de Vienne cette ville où certains doutes deviennent des certitudes aléatoires en attente de mise à jour empilées au bas du mur.
D’un placard un cadavre est sorti. Je reconnu la statue de plâtre que nous avions sur le bureau. Elle s’est redressée et sa stature atteignait le plafond. Venue de Milo ou de Sion, telle la Vénus d’Ille qui hanta Mérimée elle était sans tête et avait de l’orgueil comme une victoire à Samothrace dans une douce lumière.
« - les portes fermées sont des forteresses vides me dit-elle. Son haleine était comme un souffle chaud. « On se réveille toujours en voulant continuer le rêve », ajouta-t-elle.
- Trop tard, la rouille a commencé son œuvre !
- pourquoi ne reprends tu pas la mer ?
- ce n’est pas l’homme qui prends la mer mais elle qui le prend, conclus-je. »


Ronronette prés de moi s’étirait et réclamait mes caresses d’un impérieux coup de tête.
Je me suis réveillé.
J’ai descendu l’escalier qui conduit vers la salle de bain. Nu, arcbouté sur le bord du lavabo tandis que l’eau coulait la vapeur envahissait le miroir. Je pris dans mes deux mains en coquille de l’eau pour retirer la nuit de mon visage et désembuer la glace avec mes mains encore humides. Un traitre me regardait fixement.
Pourquoi il y a-t-il toujours un miroir ?"
Et salutations chaleureuses à l'homme.

dusportmaispasque a dit…

la V.O sans les fautes est là:http://dusportmaispasque.blogspot.com/2011/02/lattente-sion.html

Heyoka a dit…

Il semblerait que le chat se fiche royalement de tes livres pour se lover amoureusement au pied de ton lit...

Laurène a dit…

moi c'est pareil j'ai un gros tas de livres à lire mais j'y arrive pas. J'm'endors à la lecture du titre, ou au mieux, du prologue !