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mardi 17 mai 2011

Pièce montée et Boomerang

"Une pièce montée" de Blandine Le Callet.

Il s'agit de son premier roman.

Un mariage et 9 personnages, chacun le vivant à sa façon. 9 personnages différents dans leur caractère, mais aussi dans leur vie.
Et un secret de famille...

Et on passe de l'un à l'autre, très vite. On n'est jamais perdu.

Certains sont touchants, d'autres méprisables...

Je suis sûre que vous pourrez vous retrouver dans l'un d'entre eux.

En résumé, c'est un roman très agréable, et une auteure plutôt prometteuse selon moi.

J'attends maintenant de voir ce que donne le film de Denys Granier-Deferre inspiré de ce roman.


Tatiana de Rosnay et son "Boomerang".

Je ne prenais pas trop de risque en ouvrant ce livre. J'adore cet auteure.
Et on ne se trompe pas sur ce livre.
C'est une belle histoire de famille, très touchante qui resurgit du passé... un peu comme un boomerang.

Et si Mélanie ne veut pas savoir, nous on veut !

Mais "Boomerang", ce n'est pas que ce secret de famille, c'est aussi l'histoire d'un frère aimant, d'un mari délaissé, d'un père désarmé face à l'adolescence, un amant troublé par la sensuelle Angèle...

Antoine, c'est un homme bien, un homme comme on a envie d'en rencontrer.

J'ai adoré !!

dimanche 20 mars 2011

L'élégance du hérisson

Un des propriétaires attend qu'un coursier lui amène un paquet : "Il s'agit d'un incunable, me dit-il..."

Un incunable, c'est un livre imprimé avant l'an 1500, c'est-à-dire dans les premiers temps de l'imprimerie.

Vous le saviez ? Moi j'ai découvert ce mot dans le dernier livre que j'ai lu "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery.

Le hérisson élégant, c'est Madame Michel, concierge dans un immeuble bourgeois. Elle dissimule sa culture, pour avoir la paix, et pour jouer son rôle parfait de concierge inculte.
Un jour, un nouveau propriétaire la démasque.
Il y a aussi cette petite fille triste, Paloma.

J'ai eu du mal à adhérer. Je trouvais le style trop lourd, le vocabulaire trop recherché, et les références culturelles trop fréquentes. Trop de masturbation intellectuelle à mon goût.

Et finalement, j'ai insisté parce que je voulais savoir où mènerait la rencontre de ces personnages. Et pourtant les deux histoires parallèles mettent beaucoup de temps à se rejoindre.

Et je suis arrivée jusqu'au bout.
La fin s'accélère, le dénouement est proche, on le sent...
Et là, c'est le drame !

Je vous avoue que j'ai été un peu déçue par la fin tragique de l'histoire. J'aurais aimé que ça finisse bien...

mercredi 20 octobre 2010

Chien de faïence

Lundi, j'ai eu le plaisir de passer du temps avec ma copine Camille.

J'ai eu le plaisir de partager un déjeuner qu'elle nous avait préparé.
J'ai eu le plaisir de faire la connaissance de son petit neveu, né il y a quelques jours.


J'ai eu le plaisir de faire quelques boutiques et de me faire à l'idée une bonne fois pour toute que je ne peux plus m'habiller dans les mêmes enseignes que ma Brindille. Ce n'est vraiment plus de mon âge.
Et enfin j'ai eu le plaisir de reprendre le tram que je n'avais pas pris depuis longtemps.. aux heures de pointe.
Et là, c'est le drame !!

J'arrive à l'arrêt, je laisse partir le tram qui était en station.
Il est bondé. Même en forçant, je n'aurais pas pu monter. Le prochain étant prévu pour dans 14 minutes, je m'assoie.
Arrive alors un hurluberlu, qui n'avait vraisemblablement pas bu que de l'eau, et le voilà qui interpelle toutes les personnes présentes pour leur parler de choses diverses et variées qui n'intéressent que lui : il propose à une jeune chinoise assise à côté de moi de lui laisser sa place en France et d'aller vivre à sa place à elle en Chine, parce que les Chinois, ils sont trop forts et parce qu'en France, c'est trop la merde. D'ailleurs, il est Algérien, et il ne sait pas ce qu'il fout là. S'il pouvait, il repartirait. S'il pouvait, il construirait une arche comme Noé... parce que vous connaissez l'histoire de Noé et de son arche ? A l'époque, tout le monde le prenait pour un malade mental, mais en fait, il était super fort Noé ? D'ailleurs, peut-être qu'il était Chinois lui aussi ! Et donc, il repartirait bien en Algérie, si Dieu le voulait, parce qu'en France, c'est n'importe quoi et bientôt, on va guillotiner le roi, Nicolas Sarkozy. Et puis après, et bien ça n'ira même pas mieux, parce que quand les Français ont guillotiné le roi, en 1789 (celle là, il fallait qu'il la place !), et bien après, ça n'a pas été mieux du tout.
Et il interpellait les gens qui feignaient d'être plongés dans leur lecture ou d'être absorbés par la musique, les écouteurs sur les oreilles. C'est pratique les écouteurs. On peut faire croire qu'on est coupé du monde, même si ce n'est pas vrai.




Le tram qui est arrivé 14 minutes plus tard était encore une fois complètement bondé. Impossible de mettre un pied à l'intérieur. Je me rassoie. Et j'attends donc le prochain qui est prévu pour dans 4 minutes.
Et l'hurluberlu continue d'apostropher les personnes qui attendent, exaspérés par cet homme qui parle fort et qui se donne en spectacle.

Ce qui est drôle, c'est que les gens qui ne s'adressent en général jamais la parole, qui se regardent en chien de faïence* là, échangent des regards amusés, se sourient, et finissent même par se parler. Ils échangent sur le fait que cet homme est pénible, qu'il commence à devenir un peu lourd... et puis la conversation dévie sur "vous venez d'où ? Ça fait longtemps que vous êtes sur Bordeaux..." Les gens deviennent moins individualistes.

Je suis montée dans le tram, au forcing, parce qu'il était aussi bondé que les 2 précédents. Je me suis retrouvée coincée entre un poteau, une dame et ses courses et des étudiants en pleine planification de la manifestation prévue le lendemain. Ils étaient en grande forme, bien motivés et bien remontés. Et moi quasi asphyxiée, fermant les yeux toutes les fois qu'on me toussait dans le cou. Je ne me suis pas retournée de peur de ce que j'allais découvrir derrière moi.
Je haie cette proximité imposée avec des gens que je ne connais pas, qui ne sentent pas toujours très bon et qui me postillonnent dans les cheveux... parce que je vous garantie que dans ces moments là, vous êtes rarement collés contre Guillaume Canet ou Jude Law !

* Et juste pour ceux que ça intéresse, vous connaissez l'origine de l'expression "se regarder en chien de faïence" ?
Cette expression signifie "Se regarder avec hostilité, se dévisager avec méfiance."
La faïence est une ancienne technique pour recouvrir les poteries. À une époque où les gens se chauffaient encore au bois, il était d'usage d'orner la cheminée de babioles décoratives diverses.
Parmi ces décorations, on trouvait régulièrement des paires de chiens en faïence qui, posés l'un en face de l'autre, semblaient se regarder fixement avec animosité.

Voilà, vous vous coucherez moins bêtes ce soir ;-)

mercredi 26 novembre 2008

Un peu de culture...

Voici enfin toute la vérité sur l'origine d'une expression connue de tous. Elle est d'ailleurs souvent mal orthographiée depuis de nombreuses années...

Par un beau jour d'automne 1820, le duc de La Rochelle, passionné par la chasse aux canards mais frustré par le maigre gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations dans les marais alentours, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux.

Il convoqua en son château tous les artisans de la contrée et organisa un concours entre eux. Il leur laissa deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils pour la chasse aux volatiles.

A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Eycouille, se présenta au château clamant a qui voulait l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait. Il obtint facilement une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de son merveilleux objet.

Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (un appeau) et le porta à sa bouche pour produire un son strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes.

A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes s'étaient approchés et virevoltaient autour de lui.

Le duc réalisa sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors de ses futures chasses. Il se racla la gorge et ne prononça qu'une seule phrase :

- Combien cela va-t-il me coûter ???
Martin Eycouille, sûr de lui, répondit au duc qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur.

Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc garda tout son sérieux et accepta la transaction.

La nouvelle fit grand bruit dans la ville et se répandit vite bien au delà des limites du duché, jusqu'à Chatelaillon paraît-il. La rumeur disait qu'un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au duc qui en paya le coût sans broncher.

On ne sait plus aujourd'hui ce que le marchand est devenu par la suite et l'objet n'a hélas pas survécu aux années, mais cette anecdote historique a subsisté dans la langue française pour qualifier un objet hors de prix : "ça coûte l'appeau d'Eycouille".

Un peu de culture ne peut pas faire de mal.

jeudi 25 octobre 2007

Vocabulaire


Ce matin dans la voiture, en emmenant la Brindille à l'école, France Gall chantait "Poupée de cire, Poupée de son" à la radio. Ben oui quoi, j'écoutais "Nostalgie" !!

" Je suis une poupée de cire, une poupée de son,
Mon cœur est gravé dans mes chansons
Poupée de cire, poupée de son

Suis-je meilleure, suis-je pire qu'une poupée de salon ?

Je vois la vie en rose bonbon

Poupée de cire, poupée de son.
Mes disques sont un miroir dans lequel chacun peut me voir.
Je suis partout à la fois..."

Et là, la Brindille me dit : "Elle est partout à la fois, elle a le don d'ubiquité".

_ blanc _

- Le quoi ?

- Le don d'ubiquité, c'est quand on est à plusieurs endroits en même temps. Je l'ai appris dans mes mots du jour. Et la maîtresse, quand on l'appelle de tous les côtés, elle nous répète souvent qu'elle n'a pas le don d'ubiquité.

- c'est bien de connaître un mot comme ça ma brindille.

- Et tu sais ce que c'est un sismographe ?