jeudi 9 juillet 2009

C'est même pas vrai !

Quand je suis sur mon ordi dans mon antre le soir et ben l'Homme y dit que je ne fais rien de constructif. C'est même pas vrai d'abord.
Je fais plein de trucs.

Je parle des trous dans ma table de salon.
Des fois je mets des photos de mon assiette pleine de ma nouvelle recette.
Et puis j'ai la télé à côté de moi... des fois qu'il y aurait un truc bien à regarder.
Et puis je vais aussi lire vos blogs. Des fois, j'y laisse des commentaires. Et des fois pas.
Je vais voir qui est connecté sur Facebook mais je ne "tchate" pas. Des fois on m'interpelle sur msn... mais je ne réponds pas souvent. J'ai pas envie de parler.
Et puis des fois, je monte l'escalier tout doucement, dans le noir... j'ouvre le réfrigérateur, et je prends un carré de chocolat noir... ou 2... bon ça va, 3 !
Et je redescends dans mon antre.

Oui c'est vrai, je ne fais pas de choses très constructives. Je cogite toute la journée, des fois la nuit, alors j'ai bien le droit de "ne rien faire de constructif" de temps en temps non ?

Merde alors !

7 commentaires:

Amélie a dit…

Oui, des fois, on a le droit de rien faire de constructif... Juste être... être soi... Pfou... Déjà assez compliqué comme ça! Et pis ben voilà, en plus, ces mecs bouchés, on va pas réussir à leur expliquer, en plus!! :-) Yeah, sista!

Philémon a dit…

Ben oui, merde alors ! On fait ce qu'on veut, non ?
Et pourquoi ne pas penser qu'on peut construire avec de tous petits galets, et pas seulement avec des grosses pierres ?
Les murs en pierres sèches sont souvent calés avec de toutes petites pierres...
Te laisse pas faire, lou ;0)

La Papote a dit…

Et pis, d'abord, tous les pédo-psy te le diront, il est important pour un enfant de ne pas être tout le temps occupé et qu'il est primordial que, par moments, ils ne fassent rien et même s'ennuient...
Alors, si c'est bon pour les enfants, c'est bon pour nous aussi...
C'est de la régression constructive !!! ;o)

Sixteene a dit…

Ah oui, f*** la constructivité...tiens !

dusportmaispasque a dit…

Histoire de table.
((Dans la série:"De quoi j'm' mêle?")
Je viens de lire avec attention cette aventure de salon.
Tu n'as pas usé du terme de "mensonge" avec raison car il est plus exact de parler d'une
dichotomie de l'ado émergent déniant l'enfant rebelle aux colères régressives.
C'est l'adulte normatif en devenir qui exprime sa dualité. Un conflit intérieur qu'il contrôle en proposant une vérité alternative plus présentable compatible et proportionnelle à son degré de conscience. S'il n'a pas proposé un ou une coupable de substitution, il faut se réjouir que la résolution de son dilemme Vérité/Vraisemblance n'ai pas impliquée une tierce personne, préservant ainsi une côte part d'honnèteté relative avec un pourcentage raisonnable.
A noter une indéniable qualité de maitrîse de la matière et de la couleur digne d'un artisant du papier maché sur table de Suède

L'idée du théâtre me semble être le prolongement logique à cette double disposition de comédien et de scénariste.
"Une histoire de table" qui tient debout.

oualà, oualà, de rien!
Sergio.
P.S: Bonnes vacances.

dusportmaispasque a dit…

artisan sans T bien sûr!
Pardon, on devraient se relire.

Anonyme a dit…

Oui, merde alors. Ne rien faire, voilà un programme qu'il est bien. Signé une blogueuse en vacances!