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lundi 4 avril 2011

Les plâtres

Rassurez-vous, ils ne sont pas battus. Inutile d'appeler les services sociaux, nous ne les avons pas frappés non plus. Et non, nous n'avons pas à faire à une épidémie.
Les plâtres, c'était un poisson d'avril.

Ils ont tout de même eu le courage d'aller au collège dans cet état, de raconter leurs histoires à leurs camarades mais aussi à leurs professeurs.

L'ado avec son bras droit plâtré n'a pas pu écrire pendant toute la journée. Heureusement, il n'avait vendredi que 2 heures de cours.
Quant à la Brindille, avec sa patte folle et ses béquilles, elle a pu profiter de l'ascenseur du collège toute la journée et elle a pu manger "prio" comme elle dit. C'est à dire qu'elle a pu passer avant tout le monde pour ne pas se retrouver au milieu de la cohue de tous les élèves affamés.

Heureusement, leurs professeurs ont de l'humour...
Je me rappelle de mes années collège... et en y réfléchissant, je me dis que jamais je n'aurais osé faire une telle blague.
Et vous ??

mercredi 26 janvier 2011

Essais culinaires de l'Ado

Mon Ado a dû choisir un secteur d'activité pour son stage de 3ème. Il devait découvrir un petit peu de ce qu'est la vie professionnelle. A ma grande surprise, il a choisi la restauration.

Il a travaillé pendant une semaine dans les cuisines d'un restaurant des environs : l'Auberge du Marais.

Outre les veloutés de légumes, les verrines oignons-courgettes au vinaigre de fruits rouges... il a confectionné des aumônières Cabecou et pommes. Il a même dressé lui-même les assiettes qui ont ensuite été servies en salle.

Quelle fierté !

Dès le week-end suivant, nous avons eu la joie de goûter à cette délicieuse entrée, qu'il a confectionné tout seul pour nous.




Cette entrée est délicieuse. Si vous voulez la recette, vous la trouverez .

lundi 3 janvier 2011

Reprise des cours

Mes enfants ont repris les cours aujourd'hui.

A la question : "Tu as passé une bonne journée ?"
Mon ado a répondu : "Dans 1 mois et 9 jours, on est en vacances."

mercredi 7 avril 2010

Oxford suite

Nous venons de téléphoner à mon pré-ado en Angleterre.
Je suis un peu déçue par ce qu'il nous a raconté, mais je me suis bien gardée de lui faire sentir.

Il faut savoir que bizarrement, les français sont accueillis en Angleterre mais que les familles anglaises ne veulent pas laisser leurs enfants venir en France. Les échanges avec les Anglais sont très difficiles, contrairement aux échanges avec les Espagnols.
Du coup, nos enfants français sont hébergés dans des familles sont rémunérés pour çal n'y a même pas d'enfant dans ces familles.
Du coup, il existe un risque : celui de tomber dans des familles qui ne font ça QUE pour l'argent. Et je crois que mon pré-ado est tombé dans une famille comme ça.

Il leur a donné la bouteille de vin et les cannelés en arrivant... ils ont fait une grimace. Il ne les a jamais vus en manger, mais la boîte a disparu de la cuisine. Est-ce qu'ils les ont jetés ?

Comme je le disais dans mon précédent article, ils sont 3 enfants français dans la même famille. La famille n'essaie absolument pas de communiquer. Ils ne leur parlent pas. Ils ne mangent même pas avec eux.
Le soir, après avoir dîner, ils "glandent" comme m'a dit mon pré-ado, tous seuls dans leur chambre.
La famille a 3 enfants de 3, 6 et 8 ans qui ne communiquent pas non plus. Hormis le plus petit qui est très intrigué et qui observe en riant ces étrangers, les autres les ignorent.

Je pense même que la famille ne connait pas le nom des 3 garçons qu'ils hébergent. Je me suis présentée, en anglais bien sûr. L'accueil a été plutôt froid mais je me suis dit qu'ils ne comprenait peut-être pas bien ce que je leur disais dans mon anglais impeccable. J'ai demandé à parler à mon fils, en donnant clairement son prénom. On m'a passé un autre garçon.

Avant qu'il ne parte, je voulais appeler la famille, histoire de me faire une idée des personnes qui allaient accueillir mon fils. Heureusement que je ne l'ai pas fait. Je ne l'aurais jamais laissé partir si j'avais eu un tel accueil.

D'après le récit de mon fils, la maison est en piteux état : les peintures s'écaillent un peu partout, le parquet est abîmé à de nombreux endroits... mais a priori, c'est propre, et c'est le principal.

Ils prennent donc leurs repas tous les 3 : quiche aux choux de Bruxelles, petits pois à la menthe, pizza et frites (au cours du même repas !), spaghettis bolognaises et pommes de terre (au cours du même repas aussi).

Cette famille n'a pas de voiture. Les 3 garçons doivent donc marcher une bonne demi-heure, chaque matin et chaque soir, seuls, pour rejoindre le groupe ou pour rentrer.

Je trouve extrêmement dommage que la vie dans la famille ne leur apporte pas plus qu'un lit et une douche. Il n'y aucun partage et je le déplore.
Si j'étais famille d'accueil (j'adorerais d'ailleurs), je ferais en sorte de faire participer les enfants à notre vie de famille. D'une part pour qu'ils se sentent bien loin de leur famille mais aussi pour qu'ils apprennent un peu de la vie en France.

Seul point positif : en étant isolé avec les 2 garçons, il a fini par se rendre compte que le bouc émissaire de la classe, finalement, il était plutôt sympa. Avec le passionné d'armes, en revanche, rien à faire.

jeudi 22 octobre 2009

Des fois c'est facile aussi

Trop facile la rencontre parents-professeurs pour la Brindille. Premiers mois de collège : nouvelle organisation, nouveaux enseignants, nouveaux amis aussi...

Tous ses professeurs sont unanimes : votre Brindille est vive, dynamique, agréable, souriante, vivante, constructive, active à l'oral, attentive, moteur pour la classe, gentille avec ses camarades, compétitive, brillante, intelligente, motivée...
Vous voulez que je continue ?
Moi, je ne m'en lasse pas.

Continue comme ça ma Brindille, tu iras loin !

Et bizarrement, son grand frère, sachant que j'allais rencontrer les professeurs de sa soeur, sachant aussi qu'elle est brillante, a eu ce soir très mal à la tête et une boule au ventre aussi. Je crois qu'il a eu envie d'attirer mon attention.

lundi 7 septembre 2009

Je déteste cette période

Tous les enfants se sont réunis dans une grande salle.
Devant l'estrade, le principal, l'adjoint et quelques membres du corps enseignant.
Et au fond, entassés et bruyants, les parents.

Les garçons se serraient chaleureusement les mains. Les filles se serraient dans les bras joyeusement.
Ils étaient visiblement contents de se revoir après ces deux mois de vacances.

Il y avait aussi ceux qui ne connaissent encore personne : des nouveaux emménagés peut-être. Ou des enfants venant d'autres communes...

Ma Brindille est montée sur l'estrade à l'appel de son nom. j'ai bien vu qu'elle était très déçue de ne pas être dans la même classe que ses 2 copines. Elle les a regardé en partant. Je crois même qu'elle a essuyé une petite larme au coin de l'oeil.

Elle a suivi son professeur principal. On lui a donné les premiers livres, son emploi du temps, les noms de ses professeurs...

Et voilà.
La Brindille est en sixième.
Tout va bien maintenant. Elle s'est fait des copines dans sa classe. Elle est contente de son nouveau rythme de travail.

Le Minimoy est rentré en quatrième. Pour lui, c'est la routine.
Il a l'air content de ses profs.

Les premières lignes sur les cahiers tout neufs sont bien régulières. Les traits sont bien droit.

Je garde un fabuleux souvenir de mes années collège. J'espère qu'il en sera de même pour eux.
Cette année, ils sont tous les deux autonomes.
Ils partent seuls en bus. Ils reviennent seuls. Ils doivent s'atteler à leurs devoirs avant que nous arrivions.

Ce sont des grands maintenant.

A nouveau, nous devons reprendre le rythme de folie qui règle nos journées : il faut que les repas soient prêts assez tôt pour que les enfants ne se couchent pas tard. il va falloir courir pour les amener à leurs différentes activités extra-scolaires. Il va falloir vérifier les devoirs, faire réciter les leçons. Il va falloir jouer la rabat-joie pour les faire aller au lit de bonne heure, les faire se doucher et se laver les dents, pour limiter les accès à l'ordinateur et à la télé...

J'ai l'impression de couvrir la totalité des livres du collège. Je remplis chaque soir des documents différents : assurance scolaire, fédération des parents d'élèves, la grippe H1N1, le règlement intérieur du collège, demi-pension ou non, le transport scolaire, l'état des livres, la coopérative scolaire, la photo de classe... et j'en oublie.

En fait, je déteste cette période.
Il faut rajouter un pull le soir et je vais être obligée de remettre une couverture dans mon lit parce que j'ai froid la nuit.
Et puis les jours raccourcissent. Bientôt, quand mon réveil sonnera, il fera nuit.

Je n'ai pas vu passer l'été. Elles sont où mes vacances ??? Je n'ai pas fait un dixième de ce que je voulais faire cet été : invitations, peinture, jardinage, rangement...

Il va falloir ressortir les fringues d'hiver, les pantalons noirs... D'ailleurs, ça me fait penser que je ne rentre plus dans aucun.

Et dans moins de 2 mois, je change de job. J'étais en mission, pendant un congé maternité. Elle revient, je dois lui rendre son fauteuil.
Quand il y a des milliers de gens qui rêvent de changer de boulot, moi, je rêverai de garder le mien. C'est juste ! Qui plus est, j'attends qu'on me propose autre chose parce que je sais que mon poste s'arrête, mais je ne sais pas ce que je vais faire ensuite.

Je déteste cette période.

mardi 31 mars 2009

Retour à l'école

Lundi dernier, j'ai eu la chance d'accompagner ma Brindille et toute sa classe pour visiter les archives départementales de Bordeaux. Ma Brindille vous fait un exposé parfait .

Quand je suis arrivée dans le groupe, j'ai entendu des chuchotements :"C'est la maman de qui ?".
Les petites copines accourent pour me faire la bise, et pour montrer fièrement qu'elles me connaissent.

Me retrouver dans la classe où étudie ma fille, rencontrer les enfants qu'elle fréquente chaque jour, écouter la maîtresse qui l'aide à préparer son avenir, tout ça m'émeut toujours. J'ai l'impression de pénétrer dans son monde. J'en suis presque gênée. Elle, pas du tout. Je me fais toute petite. J'essaie de ne pas regarder qu'elle. Bizarrement, c'est très intimidant.
Je la vois évoluer auprès de ses copines, je vois les taquineries des garçons. Je la vois concentrée sur son travail, se tortillant une mèche de cheveux ou mordant son stylo pour réfléchir. Je la vois lever le doigt pour répondre. Je la vois se tromper et rougir, mais je la vois aussi donner la bonne réponse. Là, j'ai envie de dire : "C'est ma fille !!".

J'ai eu la chance de ne pas avoir dans mon groupe les enfants les plus difficiles. La maîtresse les a gardés avec elle. Elle les connaît bien.
Ils sont plutôt drôles et pas méchants ces jeunes garçons avec leurs longues mèches qui leur cachent les yeux, avec leurs pantalons portés très bas... Ils font surtout bien rire les filles.

Une petite fille de la classe m'a beaucoup touchée. Coline. Une petite fille solitaire, plutôt triste.
Elle monte dans le bus et s'assoie. Personne ne viendra s'asseoir à côté d'elle. Elle le sait. C'est comme ça.
Elle écoute les conversations animées autour d'elle. Elle sourit parfois en entendant les bêtises des autres enfants... ces autres enfants qui vivent leur vie d'écolier sans se soucier d'elle. Les garçons l'embêtent souvent. Ils lui tirent les cheveux. Ils se moquent de ses lunettes. Ils secouent le fauteuil du bus où elle est assise. Elle reste impassible. Elle ne réagit pas. Pas un sourire, pas une mimique d'agacement. Rien. Elle est habituée. Elle est blasée.
Elle m'a fait mal au cœur.
Quand j'ai demandé à ma brindille si elle n'avait pas une copine dans sa classe ? Elle m'a répondu que non, qu'elle était toujours toute seule.
Pourquoi ?
On ne sait pas. C'est comme ça. Personne ne l'aime. Il n'y a rien à faire, rien à dire. C'est comme ça.
Plusieurs fois, j'ai croisé son regard. Nous avons échangé un sourire.
J'avais envie d'aller la voir, d'aller lui dire que ce ne serait pas toujours comme ça... Mais qu'est-ce que j'en sais moi ?? Peu importe, j'avais quand même envie de lui dire, de la rassurer. Je me suis demandée si ses parents savaient que leur petite fille passe toutes les récréations toute seule dans un coin, attendant avec impatience que la cloche sonne pour retourner en classe, attendant avec impatience que ce soit l'heure de rentrer à la maison.
C'est triste quand même. A l'âge où tout ne devrait être que joie et insouciance.
Bien sûr, la gamine qui arrive maquillée (à 11 ans !) avec son petit short tout court, ses collants fins et ses bottes, avec ses mèches décolorées, elle, elle est beaucoup plus populaire. Mais pourquoi mériterait-elle plus d'être aimée que la petite Coline ? Parce qu'elle est plus dans le coup ? Parce qu'elle ne porte pas de lunettes ? Parce qu'elle est plus délurée ?
Je ne trouve pas ça juste.
Il y avait probablement quand j'étais à l'école une Coline dans ma classe. Je ne m'en souviens pas. Ses camarades ne se souviendront pas de Coline non plus. Plus tard, quand ils regarderont les photos de classe, ils se demanderont comment s'appelaient cette binoclarde et ce qu'elle a pu devenir... et puis ils passeront à autre chose.

mardi 27 janvier 2009

Rencontre parents-prof

Comme ça fait du bien d'entendre des louanges sur votre progéniture.
Aux dires des professeurs du Minimoy, il est agréable, toujours souriant, très ouvert.
Dans certaines matières, il est même moteur et ses questions permettent de faire avancer le cours. Pas peu fière la môman !!

Ils disent de lui qu'il est gentil.
Qu'il est vif et qu'il comprend vite. Quelques fois même il comprend trop vite et il faut le freiner pour qu'il laisse aux autres le temps de participer. Ça, c'est en math. Il a de qui tenir : papi, mamie étaient profs de math, tonton G. l'est aujourd'hui.
Il participe bien à l'oral.
Il a fait des gros progrès depuis le début de l'année. Il est sur la bonne voie.

J'étais absolument ravie.

Du coup, la Brindille était un peu jalouse, elle qui ramène toujours des super notes. Elle s'est sentie un peu mise à l'écart. Je lui ai donc expliqué que ce soir, c'était la soirée de son frère., qu'il l'avait mérité. Je crois qu'elle l'a compris.

J'ai trouvé tous les professeurs que j'ai rencontrés ce soir très sympathiques. Une prof de math posée et très douce, une prof de français très juste et droite, une jeune prof de physiques dynamique, un prof de sport motivé et très sympathique, une prof d'anglais très british et attachante, un prof de SVT charmant. (Je veux bien les apprendre les leçons de SVT moi ;-)

Bref, trêve de plaisanterie, j'aurais des profs comme ça moi, et bien j'aurais envie d'aller au collège !!

lundi 1 décembre 2008

Il a de qui tenir !!

Bientôt auront lieu les conseils de classe.
En tant que représentants des parents d'élèves, je vais assister à celui du Minimoy, et à une autre classe de 5ème. Ben oui. Je me suis dévouée.

Pour permettre aux parents de m'informer des sujets qu'ils souhaitent que j'aborde, pour leur permettre d'expliquer certains faits concernant leurs enfants, j'ai fait passer un questionnaire à me retourner complété.

Parmi ceux que j'ai récupérés, il y en a un qui a retenu mon attention.

A la réponse : "Avez-vous des remarques à faire concernant la classe ?"

Et à la question "Votre enfant rencontre-t-il des difficultés ?", la réponse a été celle là :

Et pour ceux qui n'aurez pas bien vu...

Cet élève a de qui tenir !

samedi 29 novembre 2008

Méfiance et culpabilisation

- Maman, j'ai super mal au coccyx*.
- ...
- Ça fait un mois que j'ai mal mais je ne te l'ai pas dit à toi. Je l'ai dit à papa.
- Et tu as quoi comme cours en première heure ?
- gym !

Mon Minimoy a HORREUR de la gym. C'est un sport de filles. C'est nul de passer 2 heures à faire des galipettes...

- Tu vas y aller quand même et tu feras ce que tu peux.
- Je vais m'embêter à rester sur le bord pendant 2 heures parce que je ne pourrais RIEN faire. Et ce sera de TA faute.

Il est sorti prendre son bus en boudant, sans me dire au revoir.

Voilà comment il fait culpabiliser sa mère !
J'adore !

En fait, il est allé à la gym. Il a dit à son prof qu'il avait mal mais qu'il allait faire ce qu'il pourrait quand même. Et le prof a répondu : "C'est une très bonne attitude. Bravo." Et là, on dit surtout pas merci maman !!!

* merci Poupy pour l'orthographe de coccyx. Jamais je ne l'aurais écrit comme ça.

Et la Brindille, qui est partie ce matin avec ses petites chaussures toutes râpées sur le dessus, que toutes les autres mamans et toutes les maîtresses doivent penser que je suis une mère indigne et que je pourrais quand même lui acheter des chaussures neuves, voire des bottes fourrées par ce temps !!

Et le dernier look adopté par la Brindille, c'est une barrette qui tient 3 cheveux d'un côté, et une grosse mèche qui couvre l'œil de l'autre côté. J'ai horreur de ça. Je déteste quand elle me parle ne lui voir qu'un seul œil. Ça m'énerve et je suis systématiquement obligée de la couper avec un "sors tes cheveux de devant les yeux". Du coup, elle se vexe et ne termine jamais ce qu'elle était en train de me dire. C'est plus fort que moi. Même quand elle part bien coiffée le matin, les cheveux tirés, elle rentre le soir les cheveux dans les yeux parce qu'elle a viré chouchou et barrettes. Donc ce matin, elle me fait un bisou la mèche dans l'œil. Bien sûr je lui fais une remarque et bien sûr elle part en boudant.

Voilà comment elle fait culpabiliser sa mère !
J'adore !

Sinon, je crois que je suis parano.
Hier soir, j'étais en train de plier mon satané vélo pour le rentrer dans mon tout petit coffre (d'où le vélo pliant !), j'étais aussi en train de casser mon feu arrière, quand une femme s'est approchée de moi. Et alors là, gros "psychotage" : elle veut me voler mon vélo ? Ou mon sac à main ? Ou peut-être même ma voiture ? Elle me dit qu'elle est en panne, qu'elle n'a plus aucune unité sur son portable. Est-ce que je peux lui prêter mon téléphone pour qu'elle appelle quelqu'un ? Et là, j'ai compris. Elle veut me voler mon téléphone portable. Elle sort le sien, qui est 10 fois mieux que ma vieille rougne, mais bon, il est peut-être factice pour faire illusion. Elle me montre le numéro de Barbara dans son répertoire. Je compose moi-même le numéro pour lui tendre mon portable le plus tard possible. Je lui tiendrais bien moi-même contre l'oreille, pour être sûre qu'elle ne parte pas en courant avec, mais bon. Ça va faire la fille qui se méfie. Je lui tends. Barbara décroche. Elle lui explique qu'elle est en panne. Lui demande de contacter Laetitia (probablement la baby-sitter). Il faut qu'elle reste un peu plus longtemps, même si elle est malade comme un chien. Et surtout, est-ce que Barbara peut passer prendre Julien pour son cours de batterie à 19h00. Bref. Elle raccroche. Me dit qu'elle a probablement laissé ces feux allumés ce matin, vu qu'il y avait du brouillard. Et du coup la batterie s'est déchargée. Et comme elle a une vieille voiture qui ne "bip" pas quand on oublie les phares... Je lui dis que je n'ai pas de pinces pour l'aider à redémarrer... et de toute façon, je n'aurais pas su où les brancher. Elle m'a dit qu'elle allait essayer de trouver quelqu'un qui en avait (des pinces). Je suis donc remontée dans ma voiture (qui "bip" elle !) et je suis allée chercher ma Brindille, qui avait perdu sa barrette et qui n'avait donc aucun œil de visible.

Tout ça pour dire qu'on entend tellement de choses qu'on devient complètement stressé et parano au moindre fait un peu inhabituel. Je me dis que j'aurais aimé que quelqu'un me prête son téléphone si j'avais été dans la même situation. Et j'aurais appelé l'Homme qui, même s'il n'est pas toujours gentil, serait venu à mon secours. Il aurait peut-être râlé un peu en me disant que j'aurais pu faire attention et ne pas laisser mes phares allumés, mais il serait venu.

Comme quoi... tout n'est pas perdu !

vendredi 26 septembre 2008

Le chauffeur


Je suis outrée par ce que j'ai entendu hier soir à ma réunion de parents d'élèves : ce bonhomme de 11 ans, en sixième, s'est trompé de bus pour rentrer chez lui. Quand il s'en est rendu compte, il l'a dit au chauffeur. Et ce gros connard (et je pèse mes mots) n'a rien trouvé de mieux que de le larguer à un arrêt de bus qui n'était pas le sien et lui disant de se débrouiller tout seul. A des kilomètres de chez lui. Sans téléphone portable.
Et c'est parce qu'il était en larmes que cette dame s'est arrêtée et l'a ramené chez lui.
Ce n'est pas facile de se retrouver en sixième. Ce n'est pas facile de prendre le bus tout seul pour rentrer à la maison. Et comme ça doit être traumatisant de s'apercevoir qu'on s'est trompé et de se faire engueuler en plus.
Ce chauffeur ne mérite pas de transporter nos enfants.
La maman du petit garçon a porté plainte contre lui. Le collège aussi.

mercredi 17 septembre 2008

Fédération des parents d'élèves

Je suis allée à l'assemblée Générale des parents d'élèves du collège de mon Minimoy. C'est une première pour moi.

Les personnes présentes venaient de tout milieu. On avait les mamans motivées et prêtes à tout pour la scolarité de leurs enfants se passent bien. On avait les énervées : celles qui trouvent que les cartables sont toujours trop lourds, que les profs sont toujours absents, que le collège est trop plein, que les repas ne sont pas assez copieux ni assez équilibrés... On avait les beaufs. Le bedonnant, vautré sur sa chaise, le jeans sous le ventre et le tee-shirt prêt à exploser qui ne comprend pas pourquoi les enfants n'ont pas des CDroms plutôt que des livres, qui ne comprend pas pourquoi le collège n'achète pas des nouveaux ordinateurs parce que ça coûte pas cher des ordinateurs maintenant. Et c'est lui qui a posé la pertinente question : "pourquoi qu'y a deux fédérations de parents d'élèves ?". La présidente a raconté rapidement l'historique de ses deux groupes. Mais il n'a pas été satisfait de la réponse et a bougonné quelque chose que personne n'a compris. Et le rougeot, vêtue de sa plus belle chemise hawaïenne, qui sort son palm dernier cri pour noter à grands coups de bip-bip la date de la prochaine assemblée. Tout le monde a déjà rangé stylo et agenda, qu'il demande encore l'heure de la réunion. Visiblement, il ne maîtrise pas encore très bien cette nouvelle technologie.

J'avais décidé de m'impliquer un peu dans la vie du collège, au côté de mon Minimoy. Du coup, j'assisterais à ses conseils de classe en tant que délégué des parents d'élèves, je suis la secrétaire du bureau, et j'assisterais aux conseils d'administration du collège. Ben oui, moi c'est tout ou rien.

vendredi 5 septembre 2008

Activités extra-scolaires

Difficile de choisir des activités extra-scolaires. Et encore plus au cours d'un forum où des représentants de toutes les activités sont représentées dans une même salle. Un brouhaha d'enfer, une cohue impressionnante...
Depuis la danse classique, moderne, le judo, le Tae Kwon Do, le Hap ki do, le Tai Chi Chuan, le théâtre, le football, le rugby, le basket-ball, la guitare, le piano, le tennis, le catéchisme, le dessin, le chant... Bref. Difficile de se décider. Et encore plus difficile de se décider quand les deux activités qui nous tiennent le plus à cœur sont le même jour à la même heure. C'est ce qui est arrivé à ma Brindille. Elle fait de la danse depuis qu'elle est toute petite. Et ma foi, je trouve qu'elle ne se débrouille pas si mal. Mais ça fait déjà quelques temps qu'elle me dit qu'elle a envie de faire du théâtre. Malheureusement, il lui a fallu faire un choix. Pour elle, ce sera donc Tae Kwon Do et Théâtre. Ça lui a déchiré le cœur d'aller dire à Pascale, notre ancienne prof de danse qu'elle ne reprendrait pas cette année. Tellement bien qu'elle a fondu en larmes. Pascale l'a rassurée en lui disant que si elle avait envie d'essayer le théâtre, il fallait qu'elle le fasse. Et aussi qu'elle pourrait revenir quand elle voudrait.

Quant à mon Minimoy, comme il n'y avait pas de hand-ball, il a décidé de continuer le tennis.

J'espère ne pas m'être trompée. J'espère que je ne les ai pas trop brusqués dans leur choix. Et j'espère que je ne les ai pas influencés dans leur choix, que ce sont bine LEUR choix.

mercredi 3 septembre 2008

La rentrée, ça, c'est fait !

Et voilà.
Hier la Brindille a repris la route de l'école avec son cartable de l'année dernière... à sa grande déception. Elle en aura un neuf l'année prochaine pour son entrée en sixième.
Et le Minimoy a dit qu'il l'aiderait à choisir pour ne pas qu'elle ait l'air aussi godiche que les filles de sixième qui arrive avec des cartables roses !

Elle a tenu à ce que je l'accompagne pour son premier jour. Mais dès qu'elle a eu retrouvé ses copines, elle m'a éjectée d'un gentil : "Tu peux y aller maman".
Elle n'a pas la maîtresse qu'elle voulait. La sienne est plutôt sévère. Moi, je dis tant mieux. Elle sera mieux préparée pour son entrée au collège.
Elle est avec toutes ses copines, ou presque.
Tout va bien.

On a acheté les fournitures scolaires. Et si elle n'a pas eu de nouveau cartable, elle s'est fait plaisir sur les classeurs.


Quant au Minimoy, il a souhaité que je l'accompagne ce matin au collège pour son entrée en cinquième, mais il a fallu que je ne me gare pas devant l'entrée. Il ne manquerait plus qu'on me voit !

Je l'ai récupéré à 12h30. Il a l'air content... même s'il n'a avec lui qu'un seul élève de sa classe de l'année dernière et même s'il a encore ce prof d'histoire qu'il aime si peu.
Il est plein de bonne résolution. On a parlé des heures de colle, il m'a promis qu'il serait sérieux et qu'il ferait de son mieux cette année. A suivre !

J'ai passé ma soirée à remplir toute la paperasse destinée aux parents, et à couvrir les livres.
Comme j'aimerais retourner à l'école. Comme j'aimerais écrire sur ces beaux cahiers tout neufs, ouvrir tous ces livres (qui eux ne sont pas neufs !). Je me souviens que quand j'étais petite, j'adorais les premiers jours d'école. Tout ça parce que j'adorais écrire les premières lignes sur mes cahiers de ma plus belle écriture. Et en cours d'année quelquefois, j'arrachais les dernières pages de mon cahier pour que la maîtresse m'en donne un tout neuf.

vendredi 16 novembre 2007

Speed prof-parents-rencontring

Je suis crevée ! Quand je dis crevée, le mot n'est pas encore assez fort. Tellement crevée que j'ai presque piqué un petit roupillon sur mon bureau.
Et ce soir, je suis allée faire mes courses. Il y a plein de choses qui me saoulent, mais alors les courses : c'est une horreur !! Et il n'y a rien qui m'énerve davantage que les gens qui téléphonent en plein milieu des rayons, le caddie en travers de l'allée. Je jouerais bien aux autos tamponneuses dans ces cas là. D'ailleurs, je donne régulièrement un petit coup sur le chariot, même quand ça passe, juste pour faire remarquer que ça m'énerve !

Hier soir, nous avons eu la rencontre parents professeurs au collège du Minimoy.

Nous avons rencontrés le prof de math à l'heure. Très sympa avec sa grande moustache, très décontracté. Il a été relativement bref : le Minimoy a des capacités. Il est intelligent et fait partie de ceux qui comprennent vite et bien dans la classe, mais ça ne suffit pas : il faut aussi prendre le temps de bien rédiger, de bien écrire et de bien lire les énoncés des exercices.
Bizarrement, nous ne sommes pas surpris.
Le Minimoy s'est engagé à s'appliquer davantage et à avoir entre 19 et 20 jusqu'à Noël ce qui est tout à fait à sa portée, dixit le prof.

A partir de là, les horaires sur le papier n'ont plus été très respectés.
Pour certains professeurs, la file d'attente était longue alors que d'autres erraient dans les couloirs à la recherche d'éventuels parents...
Il y a même une des professeurs, un peu vieille France et peut-être vieille fille aussi avec ses cheveux roux mi-longs et attachés de chaque côté avec 2 barrettes et sa jupe stricte en dessous du genou qui a grondé les parents qui ne venaient pas la voir alors que c'était SON heure : "Il est
20h, c'est MOI que vous DEVEZ voir maintenant !". Et les parents ont suivi, la tête basse, le fiston derrière, en tentant de se justifier...

Nous, on ne s'est pas contenté d'attendre. Le Minimoy allait de salle en salle pour essayer de trouver LE prof disponible auquel cas, nous aurions pu nous jeter sur lui. Ça ne s'est pas produit. On a donc respecté l'ordre. Et celui que nous aurions dû voir à 19h45, on l'a vu à 20h50 !

Le deuxième prof que nous avons rencontré est le prof de français.
J'appréhendais un peu et bien à tort.
Autant le démarrage a été difficile et elle était régulièrement obligée de rappeler le Minimoy à l'ordre pour qu'il se calme. Autant depuis 3 semaines, il est attentif, il participe même en classe et fait avancer le cours.

Je le lui ai fait part de mon inquiétude quant aux fautes d'orthographe que je peux voir dans les leçons du Minimoy. Pour elle, c'est un problème de génération. Les enfants d'aujourd'hui ont de sérieuses lacunes en orthographe mais aussi en vocabulaire. Elle nous a d'ailleurs raconté une anecdote qui lui est arrivée dans la semaine avec une classe de 3èmes. Ils avaient un texte à étudier. Un des élèves pensaient que "faubourg" était le nom d'un personnage. Et quand elle a demandé la définition de ce mot, aucun élève de la classe n'a pu répondre et aucun d'entre eux n'avait eu la curiosité de consulter un dictionnaire à la maison.
C'est quand même énorme !!
Bref, après quelques échanges avec cette prof très sympathique, nous avons rencontré le prof d'histoire-géographie. Un barbu grisonnant sympa. Jules est un bon élève mais il veut des fois aller trop vite et du coup il passe à côté de certaines choses.

Et enfin, la prof de sport, qui est aussi la prof principale.
Alors en sport, le Minimoy est assez dissipé. Il distrait ses copains et n'écoute pas les explications. Il s'est là aussi engagé à être plus attentif et plus calme.
Elle a expliqué à Jules comment "fonctionner" et comment travailler. Elle a aussi tenté de nous expliquer à nous aussi comment nous devions "fonctionner". L'Homme l'a rapidement arrêtée en lui disant que nous savions tout ça et que nous y travaillions déjà. (le i ce n'est pas une faute de frappe, c'est l'imparfait ; clin d'oeil à la prof de Français).

Résumé : Le Minimoy est un élève intelligent avec d'énormes capacités qu'il gâche parfois par un
comportement un peu perturbateur. Nous lui faisons confiance pour que de lui-même il redresse la barre maintenant que les choses sont dites.



J'ai appris au détour des conversations avec les profs qu'à la question : "Que veux-tu faire quand tu seras grand ?" il répond "photographe".
A suivre...

vendredi 2 novembre 2007

Ortho

Il paraît que Mon Minimoy a quelques difficultés en orthographe.



Non ?????

jeudi 25 octobre 2007

Vocabulaire


Ce matin dans la voiture, en emmenant la Brindille à l'école, France Gall chantait "Poupée de cire, Poupée de son" à la radio. Ben oui quoi, j'écoutais "Nostalgie" !!

" Je suis une poupée de cire, une poupée de son,
Mon cœur est gravé dans mes chansons
Poupée de cire, poupée de son

Suis-je meilleure, suis-je pire qu'une poupée de salon ?

Je vois la vie en rose bonbon

Poupée de cire, poupée de son.
Mes disques sont un miroir dans lequel chacun peut me voir.
Je suis partout à la fois..."

Et là, la Brindille me dit : "Elle est partout à la fois, elle a le don d'ubiquité".

_ blanc _

- Le quoi ?

- Le don d'ubiquité, c'est quand on est à plusieurs endroits en même temps. Je l'ai appris dans mes mots du jour. Et la maîtresse, quand on l'appelle de tous les côtés, elle nous répète souvent qu'elle n'a pas le don d'ubiquité.

- c'est bien de connaître un mot comme ça ma brindille.

- Et tu sais ce que c'est un sismographe ?


mardi 23 octobre 2007

Tatie aux anges

Tatie était aux anges. Le Petit Poisson et Ninette sont venus passer le week-end à la maison avec leur maman, pendant que l'Homme est allé bricoler avec son frangin.
Le Petit Poisson a un peu plus de 2 ans et demi.
Ninette a bientôt 4 mois.
J'avais oublié le peu de temps qu'on a pour soi quand on a deux petits tout petit. Ça demande une disponibilité de tous les instants... même la nuit.
Bon, j'avoue. Je ne me suis pas levée.
Mais j'ai entendu les pleurs et je me suis souvenu à quel point cette période était épuisante.

Ce sont deux très beaux enfants. Le Petit Poisson est très attachant. Il parle beaucoup. Il est curieux. Il est malin.
J'ai adoré un moment en particulier. J'avais grondé la Brindille et je l'avais envoyée dans sa chambre. Un moment plus tard, je suis allée la voir dans sa chambre pour que nous parlions un peu. Elle s'est assise à côté de moi sur son lit et s'est serrée contre moi pour me faire un câlin. Le Petit Poisson est entré à ce moment là dans la chambre. Il a vu les yeux rougis de la Brindille et lui a demandé (en penchant la tête pour la voir par en-dessous) :
- Tu as pleuré ? tu es triste ?
Et quand il a compris que j'avais dû la gronder. Il s'est avancé vers moi, m'a caressé la joue du bout de son index et m'a dit :
- Tu n'es plus fâchée maintenant ?
C'était trop trop mignon.
En général, j'aime beaucoup les petits. Mais alors ce Petit Poisson me fait trop craquer !

Ninette, c'est différent. Elle est beaucoup plus petite. Elle est très jolie. Je pense que ça sera une très jolie petite brunette aux yeux bleus... comme sa tatie ;-)
En dehors de ses soucis de digestion qui la font souffrir, elle est adorable. Elle est gracieuse et attentive à ce qui se passe autour d'elle.
Et elle sent bon le bébé. J'adore cette odeur.

J'aime beaucoup ma belle-soeur. J'ai été un peu jalouse quand elle est arrivée dans la famille. J'avais l'impression qu'elle avait pris ma place et que je n'étais plus la belle-fille préférée.
Aujourd'hui, bizarrement, des événements ont fait qu'elle n'est pas la préférée, voire même, qu'elle est beaucoup moins appréciée. Ça me fait mal au coeur parce qu'elle en souffre et mon beau-frère aussi. Je ne crois pas être au courant de tout ce qui a conduit à une telle situation. Et à la limite, je dirais que ça ne me regarde pas.
Contrairement à moi qui me laisse plutôt imposer les choses, A., elle, sait les imposer.
Elle a des idées bien arrêtées notamment concernant l'éducation et l'hygiène de ses enfants. Je pense avoir été moins exigeante quand mes petits étaient des bébés... même si quelquefois je n'appréciais pas les conseils qu'on pouvait me donner. Je les interprétais plutôt comme des "toi tu ne sais pas faire, je vais t'expliquer comment ça marche des bébés". Elle, au contraire, a imposé ses choix. Peut-être que quelquefois, c'était trop. Mais c'était ses choix.

Je m'entends bien avec elle. Nous pouvons parler librement.
Je n'ai pas l'impression de l'avoir soulagée énormément ce week-end, mais j'étais très heureuse de l'accueillir.
On s'est occupé de nos enfants (enfin surtout elle des siens !).
On a papoté.
On a profité du soleil l'après-midi en fumant des cigarettes.
Et quand mes beaux-parents sont passés pour faire un bisous aux enfants, on a agi comme deux adolescentes prises en flagrant délit. on a caché le cendrier, les cigarettes. On s'est précipité sur des "freez haleine fraîche".
Je pense que mes beaux-parents ne sont pas dupes.
Pourquoi on n'assume pas ? Je ne sais pas. Peut-être parce qu'on sait que ce n'est pas bien de fumer et qu'on ne veut pas qu'on sache qu'on fait des choses pas bien pendant que les petits font la sieste.

C'était un week-end très sympa.

Voici quelques photos prises à la volée par le Minimoy illustrant nos activités de ces deux jours.

Ils sont super les jouets de mon grand cousin le Minimoy.


Le bain de Ninette.


Le bain du Petit Poisson.


Rémi et le doudou pour le dodo.


Le petit déjeuner

Et comme il faisait un peu frais au petit matin (et oui, pas de grasse mat. avec le Petit Poisson et la Ninette), une petite flambée.


Le soleil se lève sur le jardin et promet une belle journée aussi belle qu'hier.


Boonty reste peu avec nous. C'est peut-être un peu trop agité à son goût dans la maison.

Je suis 4 fois Tatie. Je suis très fière de mon petit neveu et des mes 3 petites nièces. Ce sont de beaux enfants et j'essaie d'en profiter au maximum. Je suis plus mature aujourd'hui. Je n'agis pas avec eux comme j'ai agi avec mes propres enfants. Je ne pense pas avoir été (être ?) une mauvaise mère mais il y a des choses qu'on réalise sur le tard, des erreurs qu'on ne referais pas.
C'est comme la philo. Quel est le rapport me direz-vous ? Et bien je pense qu'on aborde la philosophie en classe beaucoup trop tôt. En tout cas, en ce qui me concerne, je n'étais pas assez mûre pour philosopher.
Pourtant, il faut avoir eu des enfants pour savoir qu'on aurait pu faire autrement, que peut-être on a fait des erreurs, que peut-être...
J'adore mes enfants. Ils ne me rendent pas toujours la vie facile. Ils sont souvent un peu ingrats, un peu râleurs, un peu durs, un peu pas sympa ! Ce sont des enfants. Et je fais tout ce que je peux pour être juste, pour faire en sorte qu'ils avancent dans la vie en étant armés pour l'avenir. Et c'est pas facile !
Je pense qu'il faut que les parents soient heureux pour que leurs enfants le soient aussi.
(Pas vrai Ma Pomme ?)

Voilà.
C'était mon moment de "je me rassure comme je peux".

jeudi 27 septembre 2007

GGGggrrrrrrr !!!!


Y'a
des jours comme ça...
Bon, pour le job, c'est foutu.
"Ben oui, tu comprends, tu fais plein de crédits à tes clients. On a besoin de gens pour faire des crédits. Et même qu'il y a des petites agences dans lesquelles on a encore plus besoin de quelqu'un qui fait plein de crédits."
Ben voyons !!
Et ben si c'est pour faire la même chose ailleurs, je préfère rester là où je suis. Mes collègues sont sympa. On a un nouveau directeur avec qui ça devrait bien passer. Je suis en plein centre de Bordeaux avec plein de boutiques et plein de resto tout autour...
Et puis on sait ce qu'on perd...
Ça, c'est fait !

Et ce soir, il y avait un pot de départ au boulot.
H. nous quitte et rejoint sa Bretagne natale.
Il était sympa... mais bon, il ne faisait pas vraiment partie des piliers de l'agence.
On lui a fait un cadeau de départ. Après maintes et maintes délibérations, on a décidé de lui offrir un stylo (super original !!). Le monsieur du magasin de stylos, il nous a demandé : "il est plutôt du genre "raffiné", "sport" ou "classique" ? euh...."ringard" vous avez ???
Je suis méchante, je sais. Mais quand même. Il fait partie des gens qui proposent un beaujolais nouveau à un méga-super-gros client qu'il invite au resto. On est à Bordeaux quand même !
Et puis, vous n'avez pas vu ses vestes et ses cravates !
On a opté pour un truc qui brille. Ça a eu l'air de lui plaire.
C'est un breton. Donc, on lui a suggéré de nous faire des crêpes pour son départ. Vous avez déjà mangé du carton ? Et bien là, c'était pareil. Comme des crêpes vendues sous-vide, bon marché, et qui aurait passé 2 semaines à l'air libre. On avait mal à la mâchoire. Je n'exagère absolument pas. Il nous avait déjà fait un far breton dans le même goût. Etre Breton ça ne veut pas dire qu'on sait faire les crêpes hein !
Et le punch, il était bon. Mais un fond de verre pour chacun... Il a raison, il faut consommer avec modération...

Que je suis méchante. Mais ça doit être parce que je suis énervée.

Je savais que je ne l'aurais pas ce poste, mais de savoir en vrai que c'est non, ça énerve !

Ce soir, l'Homme est au resto avec ses potes.
Je suis passée faire deux ou trois courses avant de rentrer. Et pour faire plaisir à la Brindille et au Minimoy, je leur ai acheté leurs biscuits préférés pour le goûter, leurs yaourts préférés, leurs brioches préférées pour le petit déj et leurs jus de fruits préférés. Ils m'ont même demandé de leur acheter un bouquin à chacun. J'ai choisi DEUX bouquins pour chacun.
J'arrive à la maison.
Je papote avec eux 2 minutes.
Je les borde.
Je leur autorise la lecture de leurs nouveaux livres pendant une quinzaine de minutes.
Et là, c'est le drame !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je réalise que le lave-vaisselle n'a UNE FOIS DE PLUS pas été vidé.
La vaisselle de ce matin, les verres du goûter et la vaisselle de ce soir sont dans l'évier.
Le Minimoy, à la maison depuis 16h15 a dû passer 300 fois devant.
Ils l'ont ouvert, se sont rendu compte qu'il était plein, que la vaisselle à l'intérieur était toute propre et toute sèche, et ils ont refermé la porte.
Alors moi, j'ai essayé : la vaisselle elle ne s'est JAMAIS rangée toute seule dans les placards. Si si, je vous jure, j'ai attendu des fois plusieurs jours, la vaisselle n'a pas bougé.
Du coup, de colère, je suis rentrée dans leur chambre, j'ai repris les livres, j'ai éteint la lumière et voilà. C'est vrai quoi ! J'en ai marre de toujours donner, de toujours faire pour les autres et de ne jamais rien avoir en retour. Et c'est valable pour l'Homme aussi d'ailleurs. Il a eu de la chance de ne pas être là d'ailleurs.
C'est comme les bouteilles vides. Elles ne vont jamais toutes seules dans la caisse pour le verre.
C'est comme le linge sale. Il ne va jamais tout seul dans la panière.
C'est comme les rouleaux de PQ. Ils ne se changent jamais tous seuls.
C'est comme l'aspirateur. Il ne se passe jamais tout seul.
C'est comme les portes du placards à chaussures. Elles ne se ferment jamais toutes seules.
C'est comme...

OK, j'arrête, mais j'en ai encore plein d'autres...

Et puis j'ai le nez tout rouge parce que je suis enrhumée et que je n'arrête pas de me moucher.

C'est pas facile !!!!

mercredi 19 septembre 2007

Voisins et tête de mule


Les travaux chez nos nouveaux voisins ont sérieusement commencé.


Pour nous, ce n'est pas trop dérangeant parce que c'est derrière notre maison. Par contre, nos autres voisins doivent bien en profiter !
C'est un entrepreneur qui construit sa propre maison. Nous sommes allés consulter les plans à la mairie parce qu'on n'avait pas envie de voir pousser un immeuble de 12 étages ou un bunker. Il semblerait que cette maison soit à la hauteur de l'environnement, très belle.
Nous avons discuté avec notre nouveau voisin. Il a l'air sympathique. Ils ont 2 enfants : un garçon de 12 ans et une fille de 15 ans. Peut-être un futur copain pour le Minimoy.

De l'autre côté, apparemment, les pyromanes ont emménagé hier soir dans leur nouvelle maison.



L'anecdote : cette maison était laissée à l'abandon depuis 5 ou 6 ans. Le propriétaire avait pété les plombs suite à une déception sentimentale, semble-t-il. Il a vécu là, sans eau, sans électricité, sans parler à personne. Les seules fois où on le voyait, c'est quand il prenait sa douche, en plein air, avec de l'eau de pluie ou qu'il passait ses journées, allongé sur son transat, au soleil, tout nu.


(vive le zoom numérique).
De temps en temps, il poussait des cris de rage, et lançait des insultes. La dernière fois que je l'ai vu, j'étais au bord de ma piscine et nous avons entendu un "elle fait chier cette conne !". Je l'ai un tout petit peu pris pour moi. La Brindille et le Minimoy n'ont pas bien compris pourquoi cet accès de colère... bref. Je pense qu'il a vraiment un problème ce monsieur. Heureusement, il est parti vivre loin, au Brésil d'après ce qui se dit...
Les nouveaux voisins... un couple sans enfants.
Les premières impressions ont un petit goût de sans-gène : des débroussailleuses et des tondeuses jusqu'à pas d'heure le samedi, le dimanche. Des feux de broussaille de plusieurs mètres de haut... qui continuent de nous enfumer même quand les pyromanes sont rentrés chez eux...
On verra bien mais le respect du voisinage n'a pas l'air d'être leur priorité. Je pensais que quand on arrivait quelque part, on commençait par se mettre bien avec les personnes étant déjà là ! On ne doit pas fonctionner de la même façon.

Il reste encore le terrain en contrebas. Il est vendu lui aussi. Les travaux n'y ont pas encore commencé mais ça ne saurait tarder.

***************

Ce soir, nous avons eu une discussion avec le Minimoy. Je lui avais demandé s'il avait bien appris sa leçon de S.V.T., il m'a répondu un oui catégorique. Mais quand l'Homme lui a posé quelques questions sur le sujet, en fait, il ne la savait pas bien du tout. L'Homme lui a fait remarquer qu'il nous avait menti en disant bien connaître sa leçon, mais qu'en plus, il risquait de se prendre une mauvaise note s'il y avait un contrôle. Il lui a dit tout ça sans s'énerver, dans hausser le ton, tranquillement.
Malgré ça, le Minimoy est parti vexé, et en passant devant la fenêtre ouverte de ma chambre pour aller prendre son bus, je l'ai entendu proférer un beau "connard" bien senti.
Il était évident que nous n'allions pas laisser passer ça.
Donc, ce soir, discussion !
L'Homme s'est excusé s'il avait été maladroit en lui faisant remarquer qu'il ne connaissait pas sa leçon. Et il lui a demandé de s'excuser aussi pour les insultes. Le Minimoy a refusé. Nous lui avons dit qu'il risquait une punition. Il a refusé encore.
Je suis allée le voir dans sa chambre en lui annonçant la punition : pas d'ordinateur, ni PSP, ni Nintendo DS, ni TV pendant une semaine et surtout il ne vient pas avec nous au match de rugby retransmis vendredi soir en plein air, suivi d'un mini-concert, où on devait rejoindre son copain L.
Après lui avoir annoncé la sanction, je lui ai dit qu'il pouvait encore aller s'excuser tout de suite. Il a refusé en me disant "je n'ai pas envie. Je ne m'excuserai jamais."
Mais quelle tête de mule quand même !!

Il a été en colère de voir que son papa lui avait "mis le nez dans son caca" comme il dit, en lui montrant que la leçon n'était pas sue. De colère il a proféré des insultes à notre encontre. Là encore, il a été pris en flagrant délit puisque nous l'avons entendu. Simplement en s'excusant, il pourrait oublier cet épisode et passer à autre chose, mais non. Buté, il refuse, fait sa tête de mule et se retrouve puni, tout seul.

(soupir)

C'est pas facile !!