Ma vie en l'air

Dimanche a été une journée en famille. Un bon repas... pas très léger...


Quand tout le monde fut parti, nous avons squatté le canapé pour 3 films successifs. Et si c'est possible !!

Le premier, la version longue du Roi Lion.


Je suis une inconditionnelle. Est-ce que vous savez que Le Roi Lion est le seul dessin animé Disney à ne pas faire apparaître le moindre être humain ? Il est sorti en 1994, mais je ne m'en lasse pas.
Je ne vous ferais pas l'affront de vous raconter l'histoire !
Par contre, savez-vous que le Roi Lion est le plus gros succès d'animation de tous les temps avec 783,4 millions de dollars de recettes engrangés à travers le monde. Ça en fait le onzième plus gros succès de l'histoire du septième art, tous genres confondus.
Apparemment, je ne suis pas la seule à aimer...

Ensuite, nous avons regardé "Ma vie en l'air", réalisé par Rémy Bezançon sortie en 2005.




En dehors du fait que j'ADORE Vincent Elbaz, j'ai également adoré ce film. Il est plein d'humour et de tendresse. Facile à regarder. Un agréable moment. Une musique sympa signée Sinclair. Des acteurs intéressants : Vincent Elbaz donc, Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Elsa Kikoïne...
Vincent Elbaz est touchant dans ce film. Il est drôle, fragile, séduisant... craquant quoi !


L'histoire : Yann Kerbec (Vincent Elbaz) est instructeur dans une compagnie aérienne. C'est à dire qu'il évalue la capacité des pilotes sur les simulateurs de vols dans des conditions extrêmes. Mais il a un problème : il a peur de l'avion, une peur panique. C'est ce qui l'a empêché de suivre la femme de sa vie à l'autre bout du monde.
C'est le premier long métrage de Rémi Bezançon. Pas mal ! J'attends le prochain.


Et comme on n'avait pas encore envie d'aller se coucher... on s'est fait "Closer ou entre adultes consentants", un film de Mike Nichols de 2005.



Alors là... grosse déception.

Un ménage à quatre plutôt décevant... malgré de bons acteurs : Clive Owen, Julia Roberts, Jude Law et Natalie Portman.
Le résumé : Larry (Clive Owen), médecin, aime Anna (Julia Roberts), photographe, qui le trompe avec Dan. Alice (Natalie Portman), stripteaseuse, aime Dan (Jude Law), écrivain et manipulateur, mais le trompe quand même avec Larry.
Au bout du compte, tout le monde souffre.


Pendant un bon moment on y croit. On a hésité à arrêter avant la fin, mais non. On se disait qu'il allait se passer quelque chose. On a insisté pour voir où le réalisateur Mike Nichols voulait en venir. Finalement, ce film est stérile. Les dialogues sont souvent très crus, presque trop.
Je me suis ennuyée.

Don Quichotte

Jeudi midi, au boulot, la réunion a été remplacée par notre repas de fin d'année. Nous avons déjeuner "Chez Thibeaud" à Bordeaux.
A peine assis, à peine avions nous trempé les lèvres dans notre cocktail qui nous attendait sur la table, que le serveur apportait l'entrée.
A peine l'entrée terminée, certains même, n'avaient pas encore terminé leurs assiettes que le serveur a débarrassé. Visiblement, il avait très envie de débaucher. Mais nous, on avait le temps. Il était de mèche avec le chef ou quoi ? Il lui avait demandé de nous speeder pour avoir le temps de nous faire la réunion ?? Non. Le chef n'a pas été le dernier à s'amuser pendant ce repas... tout en gardant malgré tout une certaine distance due à son rôle de chef.



Et vendredi soir, je suis allée avec ma Brindille assister au dernier spectacle proposé par le chorégraphe Charles Jude "Don Quichotte" d'après Marius Petipa.
Je suis arrivée en courant devant le grand théâtre à 18h30 pour faire la queue et échanger mes invitation contre des places. ah oui, j'oubliais de le dire, c'est un gentil client, musicien dans l'orchestre de l'opéra national de Bordeaux, qui m'a donné les places.
Quand je suis arrivée au grand théâtre, il y avait déjà beaucoup de monde qui attendait.



Et bizarrement, il y a plus d'invitations distribuées que de places.
Quand j'ai atteint le guichet, je faisais partie des dernières personnes qu'on laissait passer.
J'ai récupéré mes places et je suis allée rapidement chercher ma Brindille à la maison. Pas de tram, pas de bus (grève oblige !) et pas mal de circulation en ville. Il ne fallait donc pas traîner. Nous sommes arrivées 10 minutes avant que le spectacle ne débute.

Nous étions placées au paradis. Le paradis, au grand théâtre, n'a de bien que le nom, surtout quand on se retrouve au deuxième rang du paradis, sur un côté ! J'ai passé le spectacle, 2h35, debout. Il faisait très chaud là-haut.


Et de là-haut, on voyait bien le beau lustre et les peintures du plafond...


Ça ne nous a pas empêché d'apprécier le spectacle.

Ce ballet est gai et entraînant. On bat souvent la mesure au rythme des castagnettes, des tambourins et des éventails. Les décors sont très beaux, les costumes sont colorés.
L'histoire est tirée d'un court épisode de l'oeuvre de Cervantès "Le mariage de Ganache", et Charles Jude s'est inspiré de l'univers du peintre Dali.


Ce qui ressort de ce ballet : une chorégraphie dynamique, un mélange de classicisme et de danses de caractère, des farces et de l'humour. On rit, on tape des mains, on se prend au jeu.

Un des violons solo de l'ONBA monte même sur scène pour la danse tzigane nocturne du deuxième acte.

49 danseurs et danseuses sur scène. Parmi eux, le beau Igor Yebra. Mais aussi Emmanuelle Grizot. Elle est absolument superbe. Elle a rejoint le ballet de l'Opéra National de Bordeaux en 1992 en tant qu'étoile. On cherche souvent le fil qui la tire vers le ciel. Elle paraît si légère, si gracieuse.


Don Quichotte (Marc Emmanuel Zanoli) est très beau.

La direction musicale avait été confiée à Marco Balderi.

C'était superbe.

Les fêtes se préparent

Vous constatez à quel point j'ai peu de choses à raconter en ce moment...

La préparation des fêtes me rend toujours un peu triste. On s'interroge, on se consulte pour avoir les listes pour le Père-Noël des enfants. On en tient compte ou pas d'ailleurs.

A ce sujet, j'en profite pour pousser mon petit coup de gueule contre les grands magasins de jouets. J'ai constaté des écarts de prix considérables entre ces magasins et les grandes surfaces.
Par exemple, 56 euros la ferme Berchet et ses animaux... contre 39 euros dans mon hyper préféré ! Les boîtes de Playmobil 26,50 euros contre 20 dans mon hyper. C'est de l'arnaque !! Et pour ce prix, on n'a même pas le service en plus (sauf peut-être l'emballage des paquets.) Sur le site Playmobil (ben quoi ? la Fée Clochette est fan de Playmobil !) Donc, je disais, sur le site Playmobil et sur les brochures dans les boîtes de la même marque, ils indiquent que pour les accessoires ne se trouvant pas en magasin, des grandes enseignes peuvent les commander elles-mêmes. Ils donnent les adresses de ces magasins. J'en ai testé 2. "Ah non, nous ne pouvons pas commander des articles qui ne sont pas en magasin." Vous ne pouvez pas ? Ou vous n'avez pas envie de prendre les frais de port à votre charge ? Vus les prix que vous appliquez, ils sont déjà bien payés ces frais ! Du coup, j'ai commandé ce que je voulais directement aux Etats-Unis. Et na ! Bon, OK, je n'ai pas encore reçu mes jouets, mais je suis confiante.

Voilà ! Ça fait du bien.

Revenons-en maintenant aux préparatifs du réveillon. On se consulte pour savoir où on sera le 24 au soir, et le 25 décembre pour le déjeuner. On essaie de réunir la famille... sachant qu'il y a la famille paternelle, mais aussi la famille maternelle. Et comme on ne veut blesser personne... C'est pas facile ! Il faudrait pouvoir se dédoubler quelquefois !

En ce qui me concerne, étant donné que l'Homme n'est pas le bienvenu dans ma famille, ce sera sans lui. Ça ne lui manquera pas beaucoup d'ailleurs. Ça se fera un peu plus tard du coup.
Pour nous, ce sera un dîner le 24 au soir tous les quatre, tout près de notre beau sapin. Peut-être un DVD sympa en grignotant des cochonneries. Et dodo... non sans avoir déposé les paires de chaussons sous le sapin. On a arrêté le lait et les biscuits ! A 9 et 11 ans, ils n'y croient plus. Par contre, Ils s'appliquent à entretenir le mythe pour les petits cousins. Et ils sont plutôt fiers d'être passés dans le camp des adultes à cette occasion.

Le lendemain matin, comme par enchantement, les cadeaux seront sous le sapin. Et comme chaque année, on va se lever plus tôt qu'un jour férié ordinaire. On ouvrira les paquets. Sur les photos, on sera encore une fois en pyjama et robes de chambre, les cheveux ébouriffés.
J'espère juste que le dîner de la veille sera joyeux... plus joyeux que l'année dernière...

A midi, on retrouvera les parisiens dans la famille de l'Homme. Et plus tard, les Landais nous rejoindront. La Brindille et le Minimoy, le petit Poisson, la Luciole et la petite Ninette seront réunis autour du sapin. J'adore !

Pour le réveillon de la St Sylvestre...
On n'est pas fans des soirées organisées où on ne mange pas forcément très bien, où la musique n'est pas super et où on côtoie des gens qu'on ne connaît pas.
Du coup, on risque d'être seuls cette année. Nos quelques amis ont prévu des soirées de leur côté. La famille aussi.
Si nous sommes tous les 4 à la maison, j'ai peur d'être prise d'un gros coup de blues au douzième coup de minuit, à l'heure où tout le monde s'embrassera, en levant leurs coupes de champagne et en faisant voler confettis et serpentins. Quoi c'est ringard ?!? Non. Pour moi, le changement de l'année est un événement important, qui n'arrive qu'une fois par an (forcément !!) et qu'on se doit de fêter avec les gens qu'on aime. C'est une occasion de faire la fête et elles sont rares.

Pom pom pom pom...

Ça, c'est fait !

Maintenant, on attend le Père-Noël...

Voilà

Coup de blues.
Pas envie.
Voilà.

Clafoutis amandines, poires et chocolat

Ce soir, c'est recette !

Une excellente recette facile et rapide, dénichée sur le site de Laurence.



Ingrédients :
- 1 grosse boîte de poires au sirop
- 170 g de sucre cassonade
- 100 g de chocolat noir
- 100 g de poudre d'amandes
- 4 oeufs + 2 jaunes
- 6 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
- 2 cuillères à soupe d'amandes effilées
- 1 cuillère à soupe d'essence de vanille
- 2 cuillères à café bombées de maïzena
- sucre glace

Préparation :
Mélangez le sucre, la maïzena et la poudre d'amandes dans un grand saladier.
Ajoutez les oeufs, la crème fraîche et la vanille.
Mélangez à l'aide d'un fouet jusqu'à obtenir un mélange bien lisse.
Égouttez les poires au sirop et coupez-les en cubes.

Dans des ramequins individuels légèrement beurrés, mettez un lit de poires, dispersez quelques morceaux de chocolat noir et versez de la crème d'amandes par dessus.

Parsemez d'amandes effilées et enfournez à 180° (th. 6) pendant 25 minutes environ.

Avant de servir, saupoudrez de sucre glace et dégustez tiède pour un chocolat bien fondant.

Bon appétit.

C'est délicieux.