samedi 15 décembre 2007

Don Quichotte

Jeudi midi, au boulot, la réunion a été remplacée par notre repas de fin d'année. Nous avons déjeuner "Chez Thibeaud" à Bordeaux.
A peine assis, à peine avions nous trempé les lèvres dans notre cocktail qui nous attendait sur la table, que le serveur apportait l'entrée.
A peine l'entrée terminée, certains même, n'avaient pas encore terminé leurs assiettes que le serveur a débarrassé. Visiblement, il avait très envie de débaucher. Mais nous, on avait le temps. Il était de mèche avec le chef ou quoi ? Il lui avait demandé de nous speeder pour avoir le temps de nous faire la réunion ?? Non. Le chef n'a pas été le dernier à s'amuser pendant ce repas... tout en gardant malgré tout une certaine distance due à son rôle de chef.



Et vendredi soir, je suis allée avec ma Brindille assister au dernier spectacle proposé par le chorégraphe Charles Jude "Don Quichotte" d'après Marius Petipa.
Je suis arrivée en courant devant le grand théâtre à 18h30 pour faire la queue et échanger mes invitation contre des places. ah oui, j'oubliais de le dire, c'est un gentil client, musicien dans l'orchestre de l'opéra national de Bordeaux, qui m'a donné les places.
Quand je suis arrivée au grand théâtre, il y avait déjà beaucoup de monde qui attendait.



Et bizarrement, il y a plus d'invitations distribuées que de places.
Quand j'ai atteint le guichet, je faisais partie des dernières personnes qu'on laissait passer.
J'ai récupéré mes places et je suis allée rapidement chercher ma Brindille à la maison. Pas de tram, pas de bus (grève oblige !) et pas mal de circulation en ville. Il ne fallait donc pas traîner. Nous sommes arrivées 10 minutes avant que le spectacle ne débute.

Nous étions placées au paradis. Le paradis, au grand théâtre, n'a de bien que le nom, surtout quand on se retrouve au deuxième rang du paradis, sur un côté ! J'ai passé le spectacle, 2h35, debout. Il faisait très chaud là-haut.


Et de là-haut, on voyait bien le beau lustre et les peintures du plafond...


Ça ne nous a pas empêché d'apprécier le spectacle.

Ce ballet est gai et entraînant. On bat souvent la mesure au rythme des castagnettes, des tambourins et des éventails. Les décors sont très beaux, les costumes sont colorés.
L'histoire est tirée d'un court épisode de l'oeuvre de Cervantès "Le mariage de Ganache", et Charles Jude s'est inspiré de l'univers du peintre Dali.


Ce qui ressort de ce ballet : une chorégraphie dynamique, un mélange de classicisme et de danses de caractère, des farces et de l'humour. On rit, on tape des mains, on se prend au jeu.

Un des violons solo de l'ONBA monte même sur scène pour la danse tzigane nocturne du deuxième acte.

49 danseurs et danseuses sur scène. Parmi eux, le beau Igor Yebra. Mais aussi Emmanuelle Grizot. Elle est absolument superbe. Elle a rejoint le ballet de l'Opéra National de Bordeaux en 1992 en tant qu'étoile. On cherche souvent le fil qui la tire vers le ciel. Elle paraît si légère, si gracieuse.


Don Quichotte (Marc Emmanuel Zanoli) est très beau.

La direction musicale avait été confiée à Marco Balderi.

C'était superbe.


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