lundi 7 septembre 2009

Je déteste cette période

Tous les enfants se sont réunis dans une grande salle.
Devant l'estrade, le principal, l'adjoint et quelques membres du corps enseignant.
Et au fond, entassés et bruyants, les parents.

Les garçons se serraient chaleureusement les mains. Les filles se serraient dans les bras joyeusement.
Ils étaient visiblement contents de se revoir après ces deux mois de vacances.

Il y avait aussi ceux qui ne connaissent encore personne : des nouveaux emménagés peut-être. Ou des enfants venant d'autres communes...

Ma Brindille est montée sur l'estrade à l'appel de son nom. j'ai bien vu qu'elle était très déçue de ne pas être dans la même classe que ses 2 copines. Elle les a regardé en partant. Je crois même qu'elle a essuyé une petite larme au coin de l'oeil.

Elle a suivi son professeur principal. On lui a donné les premiers livres, son emploi du temps, les noms de ses professeurs...

Et voilà.
La Brindille est en sixième.
Tout va bien maintenant. Elle s'est fait des copines dans sa classe. Elle est contente de son nouveau rythme de travail.

Le Minimoy est rentré en quatrième. Pour lui, c'est la routine.
Il a l'air content de ses profs.

Les premières lignes sur les cahiers tout neufs sont bien régulières. Les traits sont bien droit.

Je garde un fabuleux souvenir de mes années collège. J'espère qu'il en sera de même pour eux.
Cette année, ils sont tous les deux autonomes.
Ils partent seuls en bus. Ils reviennent seuls. Ils doivent s'atteler à leurs devoirs avant que nous arrivions.

Ce sont des grands maintenant.

A nouveau, nous devons reprendre le rythme de folie qui règle nos journées : il faut que les repas soient prêts assez tôt pour que les enfants ne se couchent pas tard. il va falloir courir pour les amener à leurs différentes activités extra-scolaires. Il va falloir vérifier les devoirs, faire réciter les leçons. Il va falloir jouer la rabat-joie pour les faire aller au lit de bonne heure, les faire se doucher et se laver les dents, pour limiter les accès à l'ordinateur et à la télé...

J'ai l'impression de couvrir la totalité des livres du collège. Je remplis chaque soir des documents différents : assurance scolaire, fédération des parents d'élèves, la grippe H1N1, le règlement intérieur du collège, demi-pension ou non, le transport scolaire, l'état des livres, la coopérative scolaire, la photo de classe... et j'en oublie.

En fait, je déteste cette période.
Il faut rajouter un pull le soir et je vais être obligée de remettre une couverture dans mon lit parce que j'ai froid la nuit.
Et puis les jours raccourcissent. Bientôt, quand mon réveil sonnera, il fera nuit.

Je n'ai pas vu passer l'été. Elles sont où mes vacances ??? Je n'ai pas fait un dixième de ce que je voulais faire cet été : invitations, peinture, jardinage, rangement...

Il va falloir ressortir les fringues d'hiver, les pantalons noirs... D'ailleurs, ça me fait penser que je ne rentre plus dans aucun.

Et dans moins de 2 mois, je change de job. J'étais en mission, pendant un congé maternité. Elle revient, je dois lui rendre son fauteuil.
Quand il y a des milliers de gens qui rêvent de changer de boulot, moi, je rêverai de garder le mien. C'est juste ! Qui plus est, j'attends qu'on me propose autre chose parce que je sais que mon poste s'arrête, mais je ne sais pas ce que je vais faire ensuite.

Je déteste cette période.

4 commentaires:

La Papote a dit…

Bon, faut qu'on remédie à ce petit coup de moins bien !
La semaine prochaine, on déjeune ?

Philémon a dit…

Ben un coup de mou, Lou ?
Pense à ton voisin, ça va te redonner de l'énergie !
Sinon, y a toujours la solution de pousser ta collègue dans l'escalier. 6 mois d'arrêt, en plus elle pourra pouponner plus longtemps, tout bénef pour elle et pour toi...
Allez, on va te faire un programme sourire ;0°

C'est pas facile ! a dit…

@ La Papote : ok pour la semaine prochaine.

@ Philémon : non, pas un coup de mou... un coup de "pffffff, c'est la rentrée !". Pas mal l'idée de l'escalier. Je vais y penser.

bouh a dit…

Je déteste aussi cette période... avec aussi ces jours qui raccourcissent; le frais qui arrive :/