mardi 11 novembre 2008

Hyper active ?

(Je vous préviens, ce texte est super chiant. Vous ne viendrez pas vous plaindre !)

Dimanche, l'Homme avait une randonnée VTT.
Un dimanche peinarde !
Seule avec mes enfants, je comptais prolonger mon agréable moment de la veille en me prélassant, en me faisant "cocooner"...

Ils en avaient décidé autrement.

Ça a commencé par la Brindille. Elle a vidé la totalité de sa bibliothèque par terre pour pouvoir la déplacer. Et du coup, on a aussi déplacé le bureau, le lit...
Et le Minimoy, plus pragmatique, a fait le plan de sa chambre sur une feuille à carreaux, et il a déplacé ses meubles virtuellement avant de se décider.
Finalement, toute l'organisation de leur chambre a été bouleversée.

"Maman, ces livres, je ne les veux plus."
"Maman, ça c'est pour les bébés ça, je n'en veux plus."
"Maman, ça tu peux le ranger ailleurs s'il te plaît."
"Maman, il est mieux là le pouf ou là ?"
"Et mon miroir, je le mets où ?"
"Tu peux faire un trou dans le mur pour que déplace mon cadre ?"

etc...

J'ai donc passé la journée à déplacer des meubles, à conseiller, à ranger, et à mettre des bouquins en vente. Ma boutique est .

Bon, lundi, je me repose alors.

8h30 : j'accompagne la Brindille à l'école. Le Minimoy va prendre son bus.
8h45 : ménage à fond
10h30 : RDV avec la prof d'anglais du Minimoy.
11h30 : retour à la maison. Fin du ménage et déjeuner... seule devant ma soupe... et devant "La petite maison dans la prairie". Je les connais par coeur, mais je ne m'en lasse pas.
13h45 : je vais récupérer le Minimoy qui a terminé ses cours.
14h00 : on fait les devoirs avec le Minimoy (la composition des mots, les suffixes, les préfixes, les triangles plats).
16h30 : je vais chercher la Brindille à l'école.
16h45 : les devoirs avec la Brindille ("Limerick, des gens excessivement polis" et comme dit Claude Roy "l'ennui avec les gens polis, c'est qu'ils n'en ont jamais fini, tout en saluts tout en courbettes, mais trop polis pour être honnêtes", et la table de 12)
18h30 : je commence le repas. J'ai fait du poulet à l'ananas. Les enfants ont adoré.
19h00 : j'accompagne la Brindille à la danse.
20h00 : je récupère la Brindille
20h15 : on passe à table.

Bon.

Je me reposerais demain.

Mardi, c'est le 11 novembre.
La Brindille fait partie du conseil municipal des enfants. Il était de son devoir de participer à la commémoration qui a eu lieu dans notre commune.

Elle a lu un texte, avec 2 de ses camarades.

C'était assez émouvant, je dois le dire.

Moins émouvant, direction mon hypermarché préféré, bondé de monde. Il fallait s'en douter, le mardi, c'est moins 10%. Et quand, en plus, ce mardi est férié, c'est bondé.

Retour à la maison.
Je me rue dans ma cuisine.
A midi, c'est tartiflette.

Et dans l'après-midi, si je faisais une petite sieste ? Et non. J'ai entrepris de vider, nettoyer et ranger mes placards de cuisine.
Ça m'a pris tout le reste de la journée.

Et ce soir, pour le dîner, je leur ai fait des feuilletés à la courgette. Le Minimoy a fait la grimace... mais il l'a mangé quand même.

Bon, c'est demain que je me repose alors ?? J'ai posé ma journée. Ça devrait être un peu plus cool.

Je ne cherche pas à forcer l'admiration. Loin de là. Je ne suis pas une super woman.
Mais ces périodes d'hyper activités, ces journées de rangement ou de ménage intempestif sont souvent liés à un mal-être.
Rien de grave.
Juste une baisse de moral.
Je ne suis même pas allée à mon cours de danse ce soir. Pas envie.
Je n'ai envie de rien.

Dès que le soleil sera de retour.
Dès que j'aurais perdu ces p.... de 4 kilos qui me pourrissent la vie.
Dès que je saurais ce que je veux.

Ça ira mieux...


samedi 8 novembre 2008

Douce journée


Ça ne m'arrive pas souvent, mais aujourd'hui, grâce à mes collègues préféré(e)s, j'ai passé un moment de cocooning bien agréable, un moment rien qu'à moi.

(pour les photos, j'ai fait dans le flou. Les autres proviennent du site Internet du lieu)

Ça a commencé par un déjeuner à "La vie en Rose" à Bordeaux, quartier des Chartrons.
C'était l'endroit qu'il fallait : cosy et décontracté. La déco toute rose donne l'impression qu'on déjeune chez une amie. On y a goûté des tartes, des cakes, des salades, des gâteaux et des glaces...

...accompagnés d'un sirop délicieux de violette ou de melon (et pas de pêche de vigne pour Lilie).

J'ai adoré. Ce concept me tient vraiment à cœur. Si je devais un jour ouvrir un restaurant, c'est exactement ce que j'aurais envie de faire. Un jour... peut-être...

Après que Lilie ait tâché son pull, après avoir touché le ventre de MaSo pour sentir le petit Riton bouger, après que Biquette ait fait des pronostics sur sa prochaine mutation, après que Jo -dite Poupy (parce que Poupy, c'est bien elle ;-) ) ait hésité entre moelleux au chocolat-framboises ou glace croquante, j'ai pris la direction de la Villa Clémenceau.

La Villa Clémenceau, c'est LE spa.

C'est dans un hôtel particulier.

Un bel escalier en pierre et une très belle entrée.

Des couleurs sombres et chaudes éclairées par des bougies, une ambiance feutrée.
Une décoration luxueuse et chaleureuse.
Une douce musique. Le bruit de l'eau de la fontaine.
L'odeur des huiles essentielles et de l'encens.

La jeune femme qui m'accueille parle tout bas. Elle chuchote presque. Du coup, je lui réponds en chuchotant aussi.

Déjà dans la salle d'attente, on se sent déjà relaxée. L'odeur du thé chaud embaume la pièce.

Pas une parole plus élevée.
Pas une porte claquée.
Même la sonnette de l'entrée ou le téléphone se fondent dans l'ambiance.
Les jeunes femmes, toutes vêtues de noir, semblent se déplacer au ralenti. On n'entend pas leurs pas.

Quand elle vient me proposer les soins, elle s'accroupit pour se mettre à mon niveau, et elle chuchote elle aussi.

Je rentre dans une cabine. Les murs sont bruns là aussi.
Le jeune fille qui s'occupe de moi est très discrète. Elle ne parle que quand il le faut. Elle est douce. Par moment, dans l'obscurité, j'ai presque l'impression qu'elle n'est pas là.

Massage de la voûte plantaire.
Gommage exfoliant du corps à la poudre de noyaux d'olives. Ça a pas l'air comme ça, mais c'est super agréable.
Massage et enveloppement aux extraits naturels de plantes dans des serviettes chaudes.
Et le summum : le massage relaxant du cuir chevelu pendant la durée de l'enveloppement.

J'étais partagée entre l'envie de me laisser aller et de m'endormir doucement, ou de rester réveillée pour en profiter au maximum.

Et à la fin du soin, un retour sur terre en douceur, avec un thé ou un verre d'eau, un chocolat... et une petite enveloppe.

Il a dû vous saouler mon message, mais je suis encore dans l'ambiance...
Tiens, je vais aller me faire couler un bain avec des pétales de rose et des bougies.

Je vous remercie pour ce cadeau, mais ne m'en voulez pas, pendant tout le temps du soin, je n'ai absolument pas pensé à vous ;-)
Je planais.
D'ailleurs, je crois que je plane encore un peu ce soir...

vendredi 7 novembre 2008

Sa vie est tout à fait fascinante

Je suis fan de Pénélope Bagieu.

Et j'adore ses dessins.. sutout ceux-là.

Jugez par vous mêmes en cliquant !

jeudi 6 novembre 2008

C'est pas facile le vélo !

Y'a des fois où on préférerait être ailleurs !

Je suis partie comme tous les matins en voiture. Je dépose la Brindille à l'école et je file jusqu'à la caserne des pompiers près de laquelle je me gare habituellement.

Je déplie mon vélo (oui, j'ai un vélo pliant !).
Il a déraillé ! Ça commence !

Je remets la chaîne, armée de lingettes parfumées. Je ne vais pas arriver les doigts tout noirs au boulot. Je ne suis pas mécano dans la vie !

J'enfile mon poncho, parce que vous me croirez ou non, et ben il pleut !
Vous savez comment c'est un poncho ?


C'est large en bas et serré au cou... et la capuche, c'est comme le K-Way dont Dany Boon parle si bien : quand tu tournes la tête sur le côté, tu ne vois rien. Je ne vous raconte pas la dégaine que j'ai, accoutrée comme ça. Heureusement que je ne rencontre pas trop de clients en route...

Bref !

Je pédale gentiment. Je traverse le pont de pierre. Je regarde la Garonne. Je longe le miroir d'eau. J'arrive à l'endroit où je dois traverser. J'attends que le petit bonhomme du feu soit vert. Il est vert. Je remonte sur la selle. J'avance.

ET LA, C'EST LE DRAME !

Mon poncho, large en bas, se prend dans un piquet. Vous les voyez les piquets à droite de la photo ? (photo qui n'est pas de moi mais qui a été récupérée sur le net, juste pour vous montrer le lieu du crime).


Donc, le poncho se prend dans le piquet. Et comme ils sont super solides les ponchos de chez Decath, ( les piquets aussi, mais ça vous vous en doutez !) et bien il ne se déchire pas.
Non, non, non.
Je suis arrêtée nette et je tombe sur le côté, comme une pauvre crêpe ! Et si je dis "crêpe", c'est pour ne pas dire comme une pauvre merde.
Et là, je peux vous dire que j'ai connu un très grand moment de solitude !
La main un peu égratignée, la hanche endolorie, je relève mon vélo. Je redresse le guidon, je remets la selle droite. Ben oui, parce qu'un vélo pliant, ça se plie, même quand on ne veut pas !
J'époussette mon pantalon parce que je vous rappelle qu'il pleut. Le trottoir que j'ai vu d'un peu près est humide.
Je remonte sur le vélo. Je reste digne, très digne.
Parce que si vous visualisez bien la situation : si j'ai traversé, c'est parce que le bonhomme est vert. Ça veut donc dire qu'il y plein de voitures arrêtées au feu rouge. Et si vous suivez, c'est l'heure de l'embauche. Ça veut donc dire qu'il y a PLEIN de voitures arrêtées au feu.
J'espère qu'aucun d'entre eux ne m'a filmée. Tiens, d'ailleurs, je vais aller taper "chute ridicule vélo gonzesse avec poncho" pour voir si quelqu'un a déjà mis la vidéo sur Internet.

Donc, je suis repartie. Digne. Sans regarder les voitures arrêtées. Au contraire, j'ai resserré le lien de ma capuche pour être sûre que personne ne me reconnaisse.
J'avais un peu de mal à pédaler, mais j'ai fait comme si....

Et ce soir, en repassant au même endroit, je me suis demandée s'il y avait certaines personnes qui étaient déjà là ce matin.

Bon. Il faut voir le bon côté des choses : ça m'a donné un sujet pour ce soir !

mercredi 5 novembre 2008

Loca quoi ?

Entendu au bureau :

Le client : je voudrais changer d'adresse. Je vis chez mon amie.

La conseillère : Elle est propriétaire ?

Le client : non, elle est locatrice.

** Le client en question est un ancien participant à une émission de télé réalité...

mardi 4 novembre 2008

Coté Créa

Pour toutes celles qui ont bavé devant mon superbe collier...
Quoi ? Vous ne vous souvenez pas ?
Je vous remets la photo.


Donc, si vous aimez ce collier, voici le blog de sa créatrice, Anne, ainsi que plein d'autres superbes bijoux. (Notez que sa sœur, Miss Rainette a passé beaucoup de temps pour que ce blog voit le jour).
Vous avez l'adresse mail de Anne pour les questions et les commandes. N'hésitez pas. Elle est super sympa.
Vous avez vu comme je pense à ceux qui sont à sec d'idées pour les fêtes de Noël ??


samedi 1 novembre 2008

Biscuits au potiron et aux pépites de chocolat

En cette période d'Halloween, voici une recette originale trouvée sur un "cuisine actuelle". J'ai un tout petit peu modifié les quantités.

Voici les ingrédients pour une vingtaine de biscuits :

- 350g de potiron cru
- 125g de beurre fondu
- 170g de sucre roux
- 2 œufs
- 300g de farine
- 1 sachet de levure
- 50g de raisins Corinthe
- (50g de raisins blonds) je n'en ai pas mis.
- 120g de pépites de chocolat
- 1/2 cc de cannelle
- 1 sachet de vanille en poudre


Mettre le four à chauffer à 180°.
Râpez le potiron et mettez le à égoutter dans une passoire.

Dans un saladier, mélangez le beurre et le sucre. Ajoutez les œufs, la vanille et la cannelle.
Mélangez jusqu'à obtenir une pâte homogène.

Pressez le potiron entre les mains pour en faire sortir l'eau. Ajoutez le à la préparation. Mélangez. Ajoutez la farine.

Une fois le tout bien mélangé, mettez les raisins et les pépites de chocolat.

Sur une plaque recouverte de papier cuisson, faites des petits tas de la taille d'une noix à l'aide d'une cuillère. Espacez les bien.
Enfournez pour 15 minutes.

A la sortie du four, mettez les biscuits sur une grille pour les faire refroidir.

Les bords sont croquants, l'intérieur est bien moelleux. C'est délicieux.