Y'a des fois où on préférerait être ailleurs !
Je suis partie comme tous les matins en voiture. Je dépose la Brindille à l'école et je file jusqu'à la caserne des pompiers près de laquelle je me gare habituellement.
Je déplie mon vélo (oui, j'ai un vélo pliant !).
Il a déraillé ! Ça commence !
Je remets la chaîne, armée de lingettes parfumées. Je ne vais pas arriver les doigts tout noirs au boulot. Je ne suis pas mécano dans la vie !
J'enfile mon poncho, parce que vous me croirez ou non, et ben il pleut !
Vous savez comment c'est un poncho ?
C'est large en bas et serré au cou... et la capuche, c'est comme le K-Way dont Dany Boon parle si bien : quand tu tournes la tête sur le côté, tu ne vois rien. Je ne vous raconte pas la dégaine que j'ai, accoutrée comme ça. Heureusement que je ne rencontre pas trop de clients en route...
Bref !
Je pédale gentiment. Je traverse le pont de pierre. Je regarde la Garonne. Je longe le miroir d'eau. J'arrive à l'endroit où je dois traverser. J'attends que le petit bonhomme du feu soit vert. Il est vert. Je remonte sur la selle. J'avance.
ET LA, C'EST LE DRAME !
Mon poncho, large en bas, se prend dans un piquet. Vous les voyez les piquets à droite de la photo ? (photo qui n'est pas de moi mais qui a été récupérée sur le net, juste pour vous montrer le lieu du crime).
Donc, le poncho se prend dans le piquet. Et comme ils sont super solides les ponchos de chez Decath, ( les piquets aussi, mais ça vous vous en doutez !) et bien il ne se déchire pas.
Non, non, non.
Je suis arrêtée nette et je tombe sur le côté, comme une pauvre crêpe ! Et si je dis "crêpe", c'est pour ne pas dire comme une pauvre merde.
Et là, je peux vous dire que j'ai connu un très grand moment de solitude !
La main un peu égratignée, la hanche endolorie, je relève mon vélo. Je redresse le guidon, je remets la selle droite. Ben oui, parce qu'un vélo pliant, ça se plie, même quand on ne veut pas !
J'époussette mon pantalon parce que je vous rappelle qu'il pleut. Le trottoir que j'ai vu d'un peu près est humide.
Je remonte sur le vélo. Je reste digne, très digne.
Parce que si vous visualisez bien la situation : si j'ai traversé, c'est parce que le bonhomme est vert. Ça veut donc dire qu'il y plein de voitures arrêtées au feu rouge. Et si vous suivez, c'est l'heure de l'embauche. Ça veut donc dire qu'il y a PLEIN de voitures arrêtées au feu.
J'espère qu'aucun d'entre eux ne m'a filmée. Tiens, d'ailleurs, je vais aller taper "chute ridicule vélo gonzesse avec poncho" pour voir si quelqu'un a déjà mis la vidéo sur Internet.
Donc, je suis repartie. Digne. Sans regarder les voitures arrêtées. Au contraire, j'ai resserré le lien de ma capuche pour être sûre que personne ne me reconnaisse.
J'avais un peu de mal à pédaler, mais j'ai fait comme si....
Et ce soir, en repassant au même endroit, je me suis demandée s'il y avait certaines personnes qui étaient déjà là ce matin.
Bon. Il faut voir le bon côté des choses : ça m'a donné un sujet pour ce soir !
Je suis partie comme tous les matins en voiture. Je dépose la Brindille à l'école et je file jusqu'à la caserne des pompiers près de laquelle je me gare habituellement.
Je déplie mon vélo (oui, j'ai un vélo pliant !).
Il a déraillé ! Ça commence !
Je remets la chaîne, armée de lingettes parfumées. Je ne vais pas arriver les doigts tout noirs au boulot. Je ne suis pas mécano dans la vie !
J'enfile mon poncho, parce que vous me croirez ou non, et ben il pleut !
Vous savez comment c'est un poncho ?
C'est large en bas et serré au cou... et la capuche, c'est comme le K-Way dont Dany Boon parle si bien : quand tu tournes la tête sur le côté, tu ne vois rien. Je ne vous raconte pas la dégaine que j'ai, accoutrée comme ça. Heureusement que je ne rencontre pas trop de clients en route...
Bref !
Je pédale gentiment. Je traverse le pont de pierre. Je regarde la Garonne. Je longe le miroir d'eau. J'arrive à l'endroit où je dois traverser. J'attends que le petit bonhomme du feu soit vert. Il est vert. Je remonte sur la selle. J'avance.
ET LA, C'EST LE DRAME !
Mon poncho, large en bas, se prend dans un piquet. Vous les voyez les piquets à droite de la photo ? (photo qui n'est pas de moi mais qui a été récupérée sur le net, juste pour vous montrer le lieu du crime).
Donc, le poncho se prend dans le piquet. Et comme ils sont super solides les ponchos de chez Decath, ( les piquets aussi, mais ça vous vous en doutez !) et bien il ne se déchire pas.
Non, non, non.
Je suis arrêtée nette et je tombe sur le côté, comme une pauvre crêpe ! Et si je dis "crêpe", c'est pour ne pas dire comme une pauvre merde.
Et là, je peux vous dire que j'ai connu un très grand moment de solitude !
La main un peu égratignée, la hanche endolorie, je relève mon vélo. Je redresse le guidon, je remets la selle droite. Ben oui, parce qu'un vélo pliant, ça se plie, même quand on ne veut pas !
J'époussette mon pantalon parce que je vous rappelle qu'il pleut. Le trottoir que j'ai vu d'un peu près est humide.
Je remonte sur le vélo. Je reste digne, très digne.
Parce que si vous visualisez bien la situation : si j'ai traversé, c'est parce que le bonhomme est vert. Ça veut donc dire qu'il y plein de voitures arrêtées au feu rouge. Et si vous suivez, c'est l'heure de l'embauche. Ça veut donc dire qu'il y a PLEIN de voitures arrêtées au feu.
J'espère qu'aucun d'entre eux ne m'a filmée. Tiens, d'ailleurs, je vais aller taper "chute ridicule vélo gonzesse avec poncho" pour voir si quelqu'un a déjà mis la vidéo sur Internet.
Donc, je suis repartie. Digne. Sans regarder les voitures arrêtées. Au contraire, j'ai resserré le lien de ma capuche pour être sûre que personne ne me reconnaisse.
J'avais un peu de mal à pédaler, mais j'ai fait comme si....
Et ce soir, en repassant au même endroit, je me suis demandée s'il y avait certaines personnes qui étaient déjà là ce matin.
Bon. Il faut voir le bon côté des choses : ça m'a donné un sujet pour ce soir !
6 commentaires:
C'est pas drôle mais ça fait rire... Ok, je sors...pfff
sinon t'as le roller!
Mais decath ils te payent pour que tu portes leur poncho ?.... ok, je sors aussi ! :p
@ Kaki : Quand j'y pense, moi aussi j'en ris maintenant !
@ dusport... : t'es fou ! En rollers, c'est pire ! J'ai définitivement abandonné.
@ Notilus : non, pas encore, mais après ce qui m'est arrivé, ils pourraient !
Ce genre de galère est arrivé absolument à tout le monde, y compris aux automobilistes qui se poussaient du coude à la vue de ta chute... ceci dit lorsque c'est bénin il est vrai que c'est risible, mon truc à moi c'est d'être le premier à en rire ! Et, as tu publié ton billet dans VDM ???
Bleck
@ belck : oui, je l'ai posté chez VDM.
J'attends de voir s'il sera publié.
Enregistrer un commentaire