vendredi 22 octobre 2010

Encore des week-ends

On aime tous les week-ends, forcément.

Savez-vous que ce mois d'octobre comprend 5 vendredis, 5 samedis et 5 dimanches ?

Incroyable non ?

C'est d'autant plus incroyable que ça ne se produit que tous les 823 ans !

Et en plus, le dernier de ces week-ends va durer une heure de plus puisque le dimanche 31 octobre, à 3 heures du matin, il sera en fait 2 heures.

Trop cool le mois d'octobre 2010 !

mercredi 20 octobre 2010

Chien de faïence

Lundi, j'ai eu le plaisir de passer du temps avec ma copine Camille.

J'ai eu le plaisir de partager un déjeuner qu'elle nous avait préparé.
J'ai eu le plaisir de faire la connaissance de son petit neveu, né il y a quelques jours.


J'ai eu le plaisir de faire quelques boutiques et de me faire à l'idée une bonne fois pour toute que je ne peux plus m'habiller dans les mêmes enseignes que ma Brindille. Ce n'est vraiment plus de mon âge.
Et enfin j'ai eu le plaisir de reprendre le tram que je n'avais pas pris depuis longtemps.. aux heures de pointe.
Et là, c'est le drame !!

J'arrive à l'arrêt, je laisse partir le tram qui était en station.
Il est bondé. Même en forçant, je n'aurais pas pu monter. Le prochain étant prévu pour dans 14 minutes, je m'assoie.
Arrive alors un hurluberlu, qui n'avait vraisemblablement pas bu que de l'eau, et le voilà qui interpelle toutes les personnes présentes pour leur parler de choses diverses et variées qui n'intéressent que lui : il propose à une jeune chinoise assise à côté de moi de lui laisser sa place en France et d'aller vivre à sa place à elle en Chine, parce que les Chinois, ils sont trop forts et parce qu'en France, c'est trop la merde. D'ailleurs, il est Algérien, et il ne sait pas ce qu'il fout là. S'il pouvait, il repartirait. S'il pouvait, il construirait une arche comme Noé... parce que vous connaissez l'histoire de Noé et de son arche ? A l'époque, tout le monde le prenait pour un malade mental, mais en fait, il était super fort Noé ? D'ailleurs, peut-être qu'il était Chinois lui aussi ! Et donc, il repartirait bien en Algérie, si Dieu le voulait, parce qu'en France, c'est n'importe quoi et bientôt, on va guillotiner le roi, Nicolas Sarkozy. Et puis après, et bien ça n'ira même pas mieux, parce que quand les Français ont guillotiné le roi, en 1789 (celle là, il fallait qu'il la place !), et bien après, ça n'a pas été mieux du tout.
Et il interpellait les gens qui feignaient d'être plongés dans leur lecture ou d'être absorbés par la musique, les écouteurs sur les oreilles. C'est pratique les écouteurs. On peut faire croire qu'on est coupé du monde, même si ce n'est pas vrai.




Le tram qui est arrivé 14 minutes plus tard était encore une fois complètement bondé. Impossible de mettre un pied à l'intérieur. Je me rassoie. Et j'attends donc le prochain qui est prévu pour dans 4 minutes.
Et l'hurluberlu continue d'apostropher les personnes qui attendent, exaspérés par cet homme qui parle fort et qui se donne en spectacle.

Ce qui est drôle, c'est que les gens qui ne s'adressent en général jamais la parole, qui se regardent en chien de faïence* là, échangent des regards amusés, se sourient, et finissent même par se parler. Ils échangent sur le fait que cet homme est pénible, qu'il commence à devenir un peu lourd... et puis la conversation dévie sur "vous venez d'où ? Ça fait longtemps que vous êtes sur Bordeaux..." Les gens deviennent moins individualistes.

Je suis montée dans le tram, au forcing, parce qu'il était aussi bondé que les 2 précédents. Je me suis retrouvée coincée entre un poteau, une dame et ses courses et des étudiants en pleine planification de la manifestation prévue le lendemain. Ils étaient en grande forme, bien motivés et bien remontés. Et moi quasi asphyxiée, fermant les yeux toutes les fois qu'on me toussait dans le cou. Je ne me suis pas retournée de peur de ce que j'allais découvrir derrière moi.
Je haie cette proximité imposée avec des gens que je ne connais pas, qui ne sentent pas toujours très bon et qui me postillonnent dans les cheveux... parce que je vous garantie que dans ces moments là, vous êtes rarement collés contre Guillaume Canet ou Jude Law !

* Et juste pour ceux que ça intéresse, vous connaissez l'origine de l'expression "se regarder en chien de faïence" ?
Cette expression signifie "Se regarder avec hostilité, se dévisager avec méfiance."
La faïence est une ancienne technique pour recouvrir les poteries. À une époque où les gens se chauffaient encore au bois, il était d'usage d'orner la cheminée de babioles décoratives diverses.
Parmi ces décorations, on trouvait régulièrement des paires de chiens en faïence qui, posés l'un en face de l'autre, semblaient se regarder fixement avec animosité.

Voilà, vous vous coucherez moins bêtes ce soir ;-)

lundi 11 octobre 2010

Dîners entre amis

Un autre dîner entre filles.
On avait invité M. Picard. Vous le connaissez ?
Et pour le dessert, on avait demandé à Julie de nous faire une tarte.


Je vous présente Maya, petite boule de poils de 2 mois.


Le lendemain, soirée chez Camille, avec la "fille qui a vu le frigo de près" et nos conjoints respectifs.

Le rapport avec cette photo ? C'est juste que chez Camille, il y a des vaches.

Une bien jolie table...


...pour un excellent repas.




Et pour le fun, une nouvelle recette sur mon blog culinaire : panna cotta de chèvre avec des figues et du jambon de Bayonne.

mercredi 6 octobre 2010

Les ennuis commencent...

Mon ado est amoureux. Nous voilà bien !

Elle est la plus belle de sa classe, voire même du collège.
Bella est gentille avec lui en plus, mais il ne lui a rien dit et ne lui dira rien. Il est trop timide.

A la question :
- "Mais tu es sûr d'être amoureux ?".
- "Oui"
- "Est-ce que tu n'es pas attirée par Bella juste parce qu'elle est plus jolie que les autres ?"
- "Non, je suis sûr."
- "Comment sais-tu que tu es amoureux ?"
- "Je le sais, c'est tout."

Bon, ben d'accord alors.

dimanche 3 octobre 2010

Ce week-end...

Mon sphynx...


...se prélasse.



Soirée chez Miss Rainette avec La Papote.


mercredi 29 septembre 2010

Ambiance glaciale

Mon ado, 5 centimètres de plus que moi (sans compter les cheveux) n'est pas toujours facile.
Il est en crise en ce moment. Et dans ces cas là, il se renferme.
J'ai du mal à franchir la carapace. Le peu de mot qu'il arrive à sortir sont durs, très durs. J'essaie de le faire parler, de lui faire dire ce qui ne va pas, ce qu'il ressent... sans trop de succès.

Et avant le repas, il a fini par craquer. Je l'ai trouvé sanglotant sur son lit. Il s'est littéralement vidé.
Suite à une dispute avec son père, il lui en veut énormément. Je pense qu'il vit très mal la froideur qui règne entre eux et le manque de dialogue. C'est simple, ça fait 2 jours qu'ils ne se sont pas adressés la parole.

Et voir son enfant sangloter, pour une maman, c'est horrible.
Je me sens complétement impuissante : je ne peux pas aller à l'encontre de ce qu'a dit son père. Et je ne peux pas nier non plus que l'ado a cherché ce qui lui arrive. Pourtant, les voir tous les deux dans cet état me rend très malheureuse.
J'étais au bord des larmes pendant tout le repas en voyant les joues rouges, les yeux encore brillants de larmes et tout gonflés de mon pauvre ado. Et à côté de lui, l'Homme tout aussi attristé par cette situation mais tellement fier !

Avant de se coucher, l'Ado m'a demandé d'aller dans sa chambre.
Il voulait que je l'aide à apprendre une leçon d'histoire. Je ne suis même pas sûre qu'il avait à apprendre cette leçon. Je crois qu'il voulait simplement que je sois près de lui.
Et au cas où ça vous intéresserait, et bien c'est James Watt (et pas Luigi Volt comme il a essayé de me le faire croire) qui a inventé la machine à vapeur en 1769.

Tout ça pour dire que mes enfants ont extrêmement besoin que je sois près d'eux, avec eux, que je m'intéresse à eux. Je ne dois surtout pas reproduire ce que je ressens. Je dois leur montrer plus d'intérêt qu'on en montre à mon égard... mais ça, ça fera peut-être l'objet d'un autre article... ou pas !

dimanche 26 septembre 2010

Vilaine mesquinerie !

Ma Pomme a eu envie de rendre honneur à ses parents pour leur extrême générosité et pour tout ce qu'ils ont toujours fait pour elle ou pour tous les gens qui ont croisé leur route.

C'est très vrai qu'ils ont le cœur sur la main. Ce sont des gens simples, gentils et qui donneraient leur chemise.

Du coup, nous étions nombreux à répondre présents à cette grande fête. Une quarantaine d'invités étaient là vendredi soir.
Ma pomme avait décoré de jolies tables et avaient préparé une multitude d'amuse-bouches pour l'apéritif.






C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai revu les oncles, tantes et cousins de ma Pomme. Ils me connaissent depuis que je suis toute petite, parce que ma Pomme, elle est un peu comme ma grande sœur (en taille, parce que je suis plus âgée qu'elle ;-)

Parmi les invités, il y a aussi les nouvelles pièces rapportées et parmi elles, il y a Carl, le chéri de la petite sœur de ma Pomme qui a fait parlé de lui !


A la fin de la soirée, on a rassemblé la vaisselle que nous laverions le lendemain.
On a également fait le tour des tables pour récupérer toutes les bouteilles entamées ou non.




Il était tard... ou plutôt tôt quand les derniers invités sont partis se coucher. La petite sœur de ma Pomme, conformément à sa réputation de pique-assiette a demandé à emporter tout un tas de bonnes choses : des amuse-bouches, des bouteilles de vin rouge, de rosé... Elle s'est largement servi surtout quand on compare au peu d'aide qu'elle a apporté pour la préparation de la soirée ou même pour le service pendant la fête.
Et non contents de tout ce qu'ils avaient pu emporter avec eux, Carl a trouvé le moyen de fuir en camouflant tant bien que mal dans son blouson, sous des vêtements, des bouteilles de soda supplémentaires. Pas de chance, ma Pomme l'a vu. Outrée par cette attitude, elle n'a rien dit, sur le coup, gênée à l'idée de lui mettre la honte devant les dernières personnes encore présentes.
Et pourtant, ça l'a perturbé pendant toute la nuit. Et encore le lendemain, elle était très en colère par cette attitude mesquine.
Sa tante et moi-même avons tenté de dédramatiser l'affaire en lui disant que c'était un paumé, que ça n'avait pas d'importance et qu'il fallait qu'elle laisse tomber plutôt que d'envoyer là sa sœur le texto incendiaire qu'elle avait écrit pendant la nuit.

Après avoir émergé samedi, je suis retournée à la salle pour donner un coup de main pour la vaisselle et le nettoyage.

Et le soir, complètement crevées, ma Pomme et moi avons passé une petite soirée avec nos filles respectives, à regarder rapidement les quelques 200 photos que j'avais pris pendant la soirée.
Et en voyant une des photos prises sur les verres sales et les bouteilles rassemblés sur une table, ça a été le déclic !

Au nombre des invités, on comptait également Roger et sa femme qui avaient fait pas moins de 1000 km pour assister à cette soirée. C'est chez eux que le père de ma Pomme passait ses vacances quand il était petit. Ils avaient amené avec eux 2 bouteilles d'alcool de mirabelles qu'ils ont offert au père et à l'oncle de Ma Pomme. Ils en raffolent.

En y réfléchissant, on s'est aperçues que nous n'avions pas récupéré ces deux bouteilles. Après un rapide coup de téléphone à l'oncle et au père de Ma Pomme, c'est devenu une certitude : les bouchons rouges qu'elle a aperçus dépassant du blouson de Carl n'étaient pas des bouchons de soda, mais les bouchons des 2 bouteilles de mirabelles. Et là, son sang n'a fait qu'un tour. Elle a appelé immédiatement sa sœur, lui a tout d'abord gentiment demandé si elle n'avait pas malencontreusement emporté les deux bouteilles de mirabelles. Elle a dit non. Ma Pomme lui a donc suggéré de poser la question à Carl. Il a tout d'abord nié puis a avoué. Il a tenté toutes les excuses les plus bidons : qu'il ne savait pas que c'était des cadeaux, qu'il ne savait pas ce que c'était que de l'alcool de mirabelles (il en avait quand même goûté pendant la soirée), que comme il y avait plein de bouteilles sur la table, il pensait que ce n'était pas grave, qu'il était trop ivre et qu'il ne se souvenait de rien...
A aucun moment, il n'a admis que quelque soit le liquide que contenaient ces bouteilles, son geste était lamentable, mesquin et pouvait être considéré comme du vol.

Ma Pomme, soulagée d'avoir enfin vidé son sac, a demandé à Carl de ramener la bouteille à son père et l'autre à son oncle. Il allait devoir s'en excuser auprès d'eux.

Ce garçon est vraiment un mec paumé, bardé de piercings qui vit au crochet de la petite sœur de Ma Pomme, parce que ce n'est pas son salaire qui lui permet de financer ses pétards. Le plus dommage, c'est qu'il déteint sur la petite sœur qui adopte elle aussi une attitude souvent désinvolte à l'égard de ses enfants, de sa famille, de sa vie...