vendredi 25 septembre 2009

Je vais être égoïste

J'ai lu un truc super gentil sur moi, écrit par La Papote. Et ça fait tellement de bien que je reprends ces mots :

"...l'immense plaisir de rencontrer une belle personne ! Physiquement, c'est clair, mais intellectuellement et moralement aussi ! La nana simple, dynamique avec du caractère mais douce quand même, avec un sourire qui donne envie de sourire..."

Whaouhhhh !!
C'est de moi qu'on parle là !!! La Papote, en vraie, elle est telle qu'elle est sur son blog. Je la lis depuis un certain temps maintenant, et j'ai l'impression de la connaître. Et après quelques "papotages", je ne suis pas déçue. Elle est bien telle que je l'imagine. Comme je lui ai dit, je trouve sa façon d'écrire très sympa. Quelques fois, je vais sur des blogs dont les sujets abordés sont intéressants mais que je ne prends pas forcément plaisir à lire à cause du style un peu lourdingue. Du coup, je zappe. La Papote fait partie de mes blogs favoris. Et finalement, ces paroles sont aussi sympa à écouter que ses écrits à lire. Elle est très rigolote et très vivante. Elle est généreuse. Elle sait rire de ses déconvenues... (Ce que je ne sais pas toujours faire.). Elle est très cool quoi !
Ma Papote, on arrête de se jeter des fleurs et quand tu veux on remet ça !!!
Elle au moins, elle sait me faire du bien (en tout bien tout honneur bien sûr ;-) Ce soir, vu mon état d'esprit, quand je lis que je suis une belle personne, et bien ça me fait du bien.
Pour résumer, ce soir, j'en ai assez de ne pas être plus égoïste.
Bosser comme une malade sans aucune reconnaissance, courir partout, au-delà de mes longues heures de boulot pour trouver le pantalon de danse, le ramener parce qu'il ne va pas, dénicher les chaussons de danse, faire les courses, courir après le blouson rouge introuvable pour le cycliste, (finalement ce sera le noir), les réunions au collège, les cours de danse, de théâtre qui finissent tard et les repas qui eux ne doivent pas être prêts trop tard parce que sinon ceux qui ont fait du sport dans la journée deviennent grincheux, les devoirs, les leçons à réviser, les documents à signer, les RDV chez les médecins pour les certificats médicaux, l'orthodontiste à reprogrammer pour réinstaller les vis en titane qui n'ont pas tenu la première fois, les analyses de sangs mensuelles, les jeux vidéos qui me prennent la tête et ce n'est même pas moi qui joue, les chamailleries et les "arrêêêêêête !" ou les "t'es chiant !!", les rabâchages de "lave toi les dents, lave toi les mains", passer derrière tout le monde pour nettoyer, ranger...

ET QUI FAIT QUOI POUR MOI ????

Après 39 ans (ben oui, j'ai 39 ans), je vais encore être celle à qui on offre un "bon pour un cadeau", presque 4 mois après la date de son anniversaire, alors que tous les autres auront des paquets à ouvrir. Parce qu'à elle, on ne sait jamais quoi lui offrir.
Hier soir, je me suis enfuie de la cuisine avant la fin du repas. Je sais que la cuisine n'aura pas été rangée. Et je me suis interdit d'y aller parce que je sais que je n'aurais pas pu faire autrement que de nettoyer. Et pour être sûre de ne pas être tentée de le faire ce matin avant d'aller bosser, je n'ai pas pris de petit déjeuner. Je suis sortie de la salle de bain et je suis montée directement dans ma voiture.
Je crois que je vais me mettre en grève. En grève de tout.
Il faut que j'apprenne à être égoïste moi aussi. J'ai un modèle du genre à la maison, je sais comment m'y prendre, mais c'est tellement loin de mon tempérament habituel !

dimanche 20 septembre 2009

Week-end à Hossegor

Une soirée bien arrosée samedi à Hossegor pour les 40 ans de Nath. Arrosée dans tous les sens du terme : pluie et champagne étaient au RDV.
Tous les amis de Nath (ou presque) étaient également là. Environ 35 personnes l'ont applaudie quand elle a soufflé ses bougies.



Pour résumer tout ce que je pourrais dire sur Nath, c'est que c'est une femme qui sait ce qu'elle veut. Je l'admire beaucoup pour ça.

La soirée s'est terminée vers 4h30 du matin. Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas couchée aussi tard.



Le lendemain, après un café et un comprimé d'aspirine, une tourtière aux pommes carbonisée



(la cuisine ne fait par contre pas partie des qualités de Nath !), nous nous sommes baladés sur la promenade d'Hossegor et Capbreton.







J'ai passé un excellent week-end. J'y étais seule. La plupart des gens qui étaient là était en couple et moi j'étais seule. Pourquoi ? Parce que L'Homme n'aime pas ce genre de soirées. Il ne connaissait personne et a donc préféré ne pas venir.
J'ai regretté de ne pas former un couple "normal" et pouvoir partager ce genre de délires avec mon mari. Il n'a même pas voulu que je lui raconte. Il m'a dit qu'il se foutait de ce que j'avais pu faire avec MES amis. Ben oui, forcément. Des amis, lui, il n'en a pas. Ou alors, ça ne dure jamais très longtemps.
Nous n'avons aucune vie sociale.
Il y a plein de gens que j'aimerais voir plus mais ça n'intéresse pas l'Homme. Du coup, nous ne recevons jamais. On ne nous invite jamais.

Et après des week-end comme celui que je viens de passer, ça me pèse beaucoup.

mercredi 16 septembre 2009

Retrouvailles

Un jour de l'été 1989, j'avais 19 ans je crois, (je vous interdit de faire le calcul de mon âge aujourd'hui), je suis allée dans une discothèque avec deux copines Val et Mano. Elles étaient 2 copines de lycée puis de fac. Nous avions décidé de se faire cette soirée entre filles à l'occasion de mon anniversaire.

Ce même soir, deux garçons, Phil et Stéph, sont allés à une soirée qui s'est terminée en pugilat. Ils se sont esquivés et comme il était encore tôt, ils ont décidé d'aller en discothèque. Et devinez quoi ? Ils sont venus dans la même discothèque que nous, cette discothèque perdue dans la campagne, quelque part dans l'entre-deux-mers.

Quand ils sont entrés et qu'ils nous ont vues, ils se sont exclamés : "Cool, il y a les filles !".
Quand ils sont entrés et que nous les avons vus, nous nous sommes exclamées : "Merde, les garçons".
La plaie quoi ! Le binoclar et le premier de la classe. On s'en serait passé.

Et pourtant, c'est ce soir là que Val et Phil (le binoclar) se sont embrassés pour la première fois.

Quelques mois plus tard, je rencontrais mon mari d'aujourd'hui.
Nos vies se sont séparées.
Mano, Val et moi nous sommes perdues de vue.

Septembre 2009.
J'accepte d'être "amie" avec un collègue sur Facebook. Je le connais depuis 6 mois à peine.
Du coup, j'accède à sa liste d'amis.
Et là... je vois une "Val" dont le nom de famille ne m'est pas inconnu.
Quelques jours plus tard, mon collègue organise un déjeuner au restau.

C'est comme ça que j'ai revu, 20 ans plus tard, Val et Phil, mariés, parents de 2 beaux enfants.
Elle travaille à 300 mètres de mon lieu de travail actuel. J'aurais pu la croiser.
Mais non.
C'est par le biais d'un collègue que je connais depuis 6 mois que je revois des copains que je n'ai pas vus depuis 20 ans.
Le monde est tellement petit.
Phil était même au collège avec moi.
Et mon collège, il était tout petit et tout perdu dans la campagne.
Nous avons parlé de Stéph. Il est chercheur aux Etats-Unis. Je vous rappelle qu'il était le premier de la classe. Et Mano ? Elle s'est entichée d'un homme de 20 ans son aîné, plein aux as. Elle ne travaille pas et s'habille chez Prada. Non, je ne suis pas jalouse d'abord. H&M c'est vachement plus jeune comme style.

Bref.
Il y a encore plus fort que ces retrouvailles d'anciens combattants.
Et si !
En début d'année, je m'étais amusée à sélectionner quelques horoscopes pour l'année 2009.
Parmi ces prévisions, j'en avais noté une, mois par mois.
Et pour septembre, voici ce que ces prévisions annonçaient (promis, je n'ai changé aucun mot. Je n'ai fait qu'un "copier-coller").

"Septembre, vous retrouverez des personnes vous étant chères que vous n'aviez pas vues depuis un certain temps. Vous pourrez alors partager de grands moments de retrouvailles très agréables!"

C'est pas terrible ça ??????
Et je vous assure que ce n'est pas du bluffe. En général, quand je lis des horoscopes, j'ai plutôt tendance à ne croire que ce qui m'arrange, mais là...

Du coup, je fais un "copier-coller " des derniers mois de l'année. (Pour les non-gémeaux, vous vous en foutez certainement.)

"Octobre, un petit souci d'ordre sentimental devrait vous toucher plus que vous ne le pensiez. Réfléchissez bien et écoutez votre cœur."

Ah merde !

"Novembre, vous devriez retrouver votre énergie et en faire bon usage."

Ah quand même.

"Décembre, ce mois sera très agréable et vous devriez être récompensé pour vos efforts dans votre secteur professionnel !"

C'est en décembre que je vais être récompensée pour mes efforts professionnels ???
Et c'est en octobre que ma mission actuelle s'achève. Le 24 octobre plus exactement.
Affaire à suivre alors...
Promis, je vous tiens au courant.


lundi 7 septembre 2009

Je déteste cette période

Tous les enfants se sont réunis dans une grande salle.
Devant l'estrade, le principal, l'adjoint et quelques membres du corps enseignant.
Et au fond, entassés et bruyants, les parents.

Les garçons se serraient chaleureusement les mains. Les filles se serraient dans les bras joyeusement.
Ils étaient visiblement contents de se revoir après ces deux mois de vacances.

Il y avait aussi ceux qui ne connaissent encore personne : des nouveaux emménagés peut-être. Ou des enfants venant d'autres communes...

Ma Brindille est montée sur l'estrade à l'appel de son nom. j'ai bien vu qu'elle était très déçue de ne pas être dans la même classe que ses 2 copines. Elle les a regardé en partant. Je crois même qu'elle a essuyé une petite larme au coin de l'oeil.

Elle a suivi son professeur principal. On lui a donné les premiers livres, son emploi du temps, les noms de ses professeurs...

Et voilà.
La Brindille est en sixième.
Tout va bien maintenant. Elle s'est fait des copines dans sa classe. Elle est contente de son nouveau rythme de travail.

Le Minimoy est rentré en quatrième. Pour lui, c'est la routine.
Il a l'air content de ses profs.

Les premières lignes sur les cahiers tout neufs sont bien régulières. Les traits sont bien droit.

Je garde un fabuleux souvenir de mes années collège. J'espère qu'il en sera de même pour eux.
Cette année, ils sont tous les deux autonomes.
Ils partent seuls en bus. Ils reviennent seuls. Ils doivent s'atteler à leurs devoirs avant que nous arrivions.

Ce sont des grands maintenant.

A nouveau, nous devons reprendre le rythme de folie qui règle nos journées : il faut que les repas soient prêts assez tôt pour que les enfants ne se couchent pas tard. il va falloir courir pour les amener à leurs différentes activités extra-scolaires. Il va falloir vérifier les devoirs, faire réciter les leçons. Il va falloir jouer la rabat-joie pour les faire aller au lit de bonne heure, les faire se doucher et se laver les dents, pour limiter les accès à l'ordinateur et à la télé...

J'ai l'impression de couvrir la totalité des livres du collège. Je remplis chaque soir des documents différents : assurance scolaire, fédération des parents d'élèves, la grippe H1N1, le règlement intérieur du collège, demi-pension ou non, le transport scolaire, l'état des livres, la coopérative scolaire, la photo de classe... et j'en oublie.

En fait, je déteste cette période.
Il faut rajouter un pull le soir et je vais être obligée de remettre une couverture dans mon lit parce que j'ai froid la nuit.
Et puis les jours raccourcissent. Bientôt, quand mon réveil sonnera, il fera nuit.

Je n'ai pas vu passer l'été. Elles sont où mes vacances ??? Je n'ai pas fait un dixième de ce que je voulais faire cet été : invitations, peinture, jardinage, rangement...

Il va falloir ressortir les fringues d'hiver, les pantalons noirs... D'ailleurs, ça me fait penser que je ne rentre plus dans aucun.

Et dans moins de 2 mois, je change de job. J'étais en mission, pendant un congé maternité. Elle revient, je dois lui rendre son fauteuil.
Quand il y a des milliers de gens qui rêvent de changer de boulot, moi, je rêverai de garder le mien. C'est juste ! Qui plus est, j'attends qu'on me propose autre chose parce que je sais que mon poste s'arrête, mais je ne sais pas ce que je vais faire ensuite.

Je déteste cette période.

vendredi 4 septembre 2009

Babies

samedi 22 août 2009

Mon voisin


Quand on dit qu'on est cernés parfois...

Nous avons des voisins très sympa comme les M&M's, d'autres pas chiants comme Kiki, des futurs voisins très serviables... et des emmerdeurs.
Vous savez ces voisins qui tondent le dimanche après-midi, qui débroussaillent entre midi et deux ou font tourner leur bétonneuse jusqu'à 23 heures ? Vous voyez ce que je veux dire ?
C'est JB et Pamela.

En plus d'être "pas cool", ils ont un goût de chiottes. Leur maison est rose et bleu... un bleu Carrouf. La classe quoi !





Quand ils ont acheté cette maison, elle était habitée par un ermite, qui vivait tout nu, sans eau et sans électricité. Ceci dit, il n'était pas pénible. On ne l'entendait jamais. Quelquefois on l'apercevait qui prenait sa douche, sur sa terrasse, à l'eau de pluie. C'est tout. Il ne tondait jamais. Tant et si bien que son jardin était devenu un buisson de ronces et de mauvaises herbes.
Nos voisins actuels ont tout débroussaillé. Et ça a pris du temps... beaucoup de temps. Et une débroussailleuse... c'est bruyant.

Et ils ont fait brûler tous leurs déchets verts aussi... parce qu'ils ne doivent pas savoir que les déchetteries ça existe.

Rapidement, ça a dégénéré. Nous avons commencé par déposer dans leur boîte aux lettres l'arrêté municipal qui rappelle la réglementation en matière de bruit et les horaires pendant lesquels on est autorisés à utiliser les tondeuses. Ils ne doivent pas savoir lire.

Ensuite, on leur a dit de vive voix.
Leur seule réponse : "Nous ne sommes pas en lotissement", sous-entendant que du coup, les voisins on s'en tape ! JB se défend systématiquement en nous rappelant qu'il travaille 6 jours sur 7, le pôvre ! Et que du coup, il ne peut tondre que le soir ou le dimanche. Et puis, il nous dit que c'est quand même plus agréable de voir de chez nous un joli parc et une jolie maison... qu'il commence par la repeindre alors sa maison ! Et puis qu'il déménage aussi comme ça, ça sera encore plus agréable.

Ensuite, nous avons appelé les gendarmes. Une fois. Deux fois.
Sans résultat puisque les gendarmes qui sont venus nous ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire. Je pensais qu'ils auraient pu lui mettre une amende au moins. Ben non. Éventuellement, ils pourraient intervenir s'il y a coups et blessures. Cool ! On est rassurés. Ceci dit, ça pourrait arriver rapidement. Les insultes fusent régulièrement. Les gestes "tendres", les menaces...

J'ai fini par y aller... avec les enfants parce que vues les menaces qu'il nous proférait, j'avais quand même un peu peur de m'en prendre une. J'ai essayé de discuter mais en vain : il travaille 6 jours sur 7. Il n'a pas le temps de s'occuper de son jardin la semaine. C'est pour ça qu'il le fait le week-end. Et puis, c'est un mauvais moment à passer. Quand tout sera propre, ce sera fini. Mais bien sûr !

Ils ont fait un agrandissement. Je leur ai demandé s'ils allaient repeindre (sous entendant vous allez repeindre toute la maison + l'extension d'une jolie couleur). Ils m'ont répondu que par chance, ils ont trouvé le même rose que la maison et les mêmes boiseries bleues que celles des fenêtres. Ils vont donc pouvoir repeindre l'extension de la même couleur. Parce que quand ils ont vu cette maison rose et bleue, ils ont tout de suite un coup de coeur. Ah ??!?

Maintenant, ils ont une piscine et un spa. On est très contents pour eux. Par contre, quand ils lancent le programme "bulles", un moteur se met en route. Il est caché dans un local ouvert, la porte donnant chez nous. Du coup, ça fait caisse de résonance et on a l'impression qu'il tond même quand il trempe dans ses bulles.

L'Homme a mis les mains en porte-voix pour se faire entendre et leur a demandé s'ils pouvaient fermer leur local. Et il a dit s'il vous plaît. JB a répondu qu'il attendait une porte d'ici quelques jours. L'Homme a rétorqué que peut-être il pourrait mettre un panneau de bois ou je ne sais quoi en attendant d'avoir sa porte. Et là, JB a répondu : "non, j'ai pas envie". Et il a dit "Et tiens !" et il a augmenté les bulles.

Et là je me suis dis que jamais ça ne cessera. Jamais on ne sera tranquille. Voire même, ça finira mal.

Quelques minutes plus tard, JB a appelé sur mon portable pour parler à l'Homme. Il nous a précisé qu'il avait 4000 m² de terrain, qu'il était donc en zone verte et que donc la réglementation ne s'appliquait pas à lui. Ah ? Le rapport avec les bulles ? J'ai entendu des insultes et ils ont raccroché. Voilà. La guerre a repris.

Le lendemain, JB rappelle sur mon portable.
Il me dit qu'il reste zen pour me préserver moi et les enfants parce qu'en temps normal, il n' a pas l'habitude de s'écraser.
Il n'a pas apprécié les insultes de l'Homme envers lui et sa chérie. Il ne comprend pas pourquoi l'Homme l'a traitée de "grosse toune". Je n'ai pas jugé utile de lui préciser qu'il l'avait traitée de "grosse pouf" et non pas de "grosse toune".
Ce que nous ne savions pas, c'est qu'après qu'ils aient raccroché, il est sorti sur sa terrasse et nous a hurlé des insultes. Il devait être ridicule. Nous n'avons absolument rien entendu. Je regrette de ne pas avoir filmé la scène du mec tout seul sur sa terrasse qui insulte les arbres.

Il ne comprend pas pourquoi autant de haine envers lui. Il ne comprend pas pourquoi l'Homme s'acharne. Et il ne comprend pas non plus que si des mecs pondent des réglementations, c'est pour qu'elles soient respectées.

Il m'a dit une fois de plus qu'il travaillait beaucoup, qu'il avait besoin de temps en temps de s'accorder un petit quart d'heure de détente dans son spa. Nous non. On rentre du boulot. Il fait 40° à l'ombre, et si on veut profiter de notre piscine, on doit le faire avec le bruit de son moteur à bulles. Et puis il a trimé pour avoir ce qu'il a aujourd'hui : sa maison, sa piscine. Il veut pouvoir en profiter maintenant. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'on nous l'a donnée à nous notre maison ??

Et puis lui, il a 4000 m² de terrain. Il est donc en zone verte. N'importe quoi ! La réglementation est la même pour tout le monde... et s'il était réellement en zone verte, et bien il vivrait dans un arbre... parce que zone verte, il me semble que ça veut dire non constructible.

Et puis nous aussi ne sommes pas irréprochables. (Ça, j'en suis convaincue.) Il entend notre chien aboyer. Notre chat va leur rendre visite alors qu'il est allergique. Et puis les enfants, quand ils jouent dans la piscine, ils font du bruit. Et lui, il n'a jamais rien dit. Il est cool en fait lui.

Et notre remorque qu'on laisse face à sa terrasse. OK, elle ne fait pas de bruit mais c'est une "nuisance esthétique". Moi je m'en fous, je ne la vois pas de ma terrasse.

Il me dit aussi : "Votre mari, il fait beaucoup de sport." Je lui ai demandé comment il le savait. Il me répond d'abord qu'il trouve qu'il est plutôt bien foutu pour sa quarantaine (léche-c... !). Il rajoute aussi, sur un ton mystérieux que quand on veut savoir des choses, il suffit de chercher un peu... Trop fort ! En fait, tu tapes le nom de l'Homme dans Google et tu obtiens tous ses exploits sportifs. Tu trouves aussi la société qu'il est en train de créer et aussi la société qui l'emploie...
J'ai essayé de taper dans Google le nom de mon cher voisin (à défaut de le taper tout court), rien ! C'est comme s'il n'existait pas.

Je lui ai dit que tout ces problèmes de voisinage commençaient à me peser et que la solution allait être radicale : nous allons construire un beau mur, bien haut et bien épais. Comme ça, nous ne nous verrons plus. Et nous l'entendrons plus (moins). Là, il a tiqué. Il faut dire qu'un mur lui couperait la vue (et nous, nous empêcherait de voir sa belle maison rose... mais ça, c'est moins grave). Et puis une piscine à débordement qui déborde sur un mur... c'est moins classe.

J'ai peut-être touché un point sensible avec mon mur.

Du coup, il me dit que si l'Homme accepte de s'excuser, il s'excusera aussi.

Ah ?

Il me reste à trouver un médiateur (à défaut d'un arbitre) parce que je ne crois pas à la réconciliation entre eux sans coups et blessures.

En attendant le mur... nous avons bien planté des bambous... mais pour l'instant, ils végètent.

mardi 18 août 2009

Le marin d'eau douce

Que ça fait longtemps !!

J'ai pourtant plein plein plein de choses à vous raconter... Ben oui, ce n'est pas parce que je n'écris pas qu'il ne se passe rien dans ma life.
D'ailleurs, je crains que ce post soit un peu du genre "vrac". En même temps, rien ne vous oblige à le lire jusqu'au bout... ou alors, vous pouvez en lire quelques lignes, aller vaquer à vos occupations, revenir plus tard... Vous êtes libres finalement !


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Une journée en famille à Lacanau avec les M&M's et la Fée Clochette.

Matinée à l'océan.




L'après-midi, petite balade en voilier. Monsieur M&M's est un marin aguerri... en tout cas, c'est ce que nous croyions avant que le moteur tombe à l'eau au moment du démarrage. Je l'entends encore dire : "Merde, le moteur !" Et j'entends encore Mademoiselle M&M's s'écrier : "Mais qu'est-ce que tu attends ? Plonge ! Suis les bulles !".

Monsieur M&M's, il est super fort pourtant ! A "Question pour un Champion", il est capable de sortir "Jappeloup de Luze" quand on demande le nom d'un cheval de concours de saut d'obstacles, champions des jeux olympiques en 1988. Et Mademoiselle M&M's, elle peut te réciter toute l'histoire de Pinocchio en Espagnol... alors qu'elle ne parle même pas espagnol. Era una vez...

Monsieur M&M's a pris le temps d'enlever son tee-shirt, d'enlever ses chaussures... et accessoirement, il a aussi attendu que le moteur ne tourne plus, histoire de ne pas avoir la main broyée par l'hélice. Il a finalement hissé le moteur dégoulinant sur le quai.
Le nettoyage et le "séchage" a pris un certain temps. L'essence a été vidée et récupérée dans une bouteille. (Nous ne sommes pas des porcs quand même.)

Pendant ce temps, ma Fée Clochette, qui commençait à trouver le temps long affublée de son gilet, a trouvé la solution. Elle me dit :
"On n'a qu'à en prendre un autre ?"

Ben tiens, il y en a plein dans le port.



On a l'embarras du choix.

Finalement, nous n'y croyions pas beaucoup, et pourtant le moteur est reparti. Monsieur M&M's est vraiment un marin aguerri avec option plongée et mécanique !

Nous avons pu partir en balade.
Même si le soleil a oublié de nous accompagner, ça a été très sympa.






Nous avons terminé la soirée dans la jolie maison en bois familiale. Heureusement, Monsieur M&M's est plus fort en grillades qu'en démarrage de moteur ;-)


Histoire que nos voisins les M&M's puissent se moquer un petit peu de nous aussi. Je vais raconter l'épisode de notre retour à la maison.

Tout d'abord, quand nous sommes repartis de chez eux, en sortant de la résidence, j'ai oublié de tourner... nous avons donc fait un tour complet. Nous sommes repassés la maison des M&M's. Nous nous en sommes aperçus rapidement et nous n'avons fait qu'un tour !
Ça aurait pu durer longtemps...
Heureusement, les M&M's ne nous ont pas vus ;-)

La soirée n'était pas finie !

Nous arrivons à la maison. Et au moment d'ouvrir la porte d'entrée, pas de clé !
Il faut savoir que depuis quelques semaines, ma Pomme vit à la maison. Je lui ai laissé mon trousseau de clés. Mon Minimoy n'a pas pris les siennes. L'Homme non plus.
Ma Pomme n'est pas là ce soir.
Il est minuit passé.
Nous sommes dehors.

Le chat et le chien ont l'air d'apprécier cette compagnie nocturne, mais nous avons quand même envie d'aller nous coucher... ailleurs que dans le camion.
La seule solution qui s'offre à nous : le toit.
On récupère une échelle. Le Minimoy se dégonfle. C'est donc l'Homme qui va descendre dans les combles et passer par la trappe. Ensuite, bien sûr, il n'a pas couru assez vite pour débrancher l'alarme. Elle s'est mise à brailler, et dans la nuit, ça résonne.

Nous avons pu nous coucher dans nos lits.


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Parmi les grands évènements de ces derniers jours, il en est un incroyable. Nous nous étions fait à l'idée que jamais ça serait possible. Nous pensions que nous devrions nous faire une raison.
Et un jour, Ô miracle !
Mes parents ont l'ADSL et ont acheté un ordinateur portable.

Qui l'eut cru ?

Et le comble, c'est que des deux, je n'aurais pas cru que ce serait papa le plus accroc.