mercredi 29 octobre 2008

Un día en Barcelona

La Brindille, le Minimoy, l'Homme et moi même avons embarqué à bord de Léon.
Destination : la Côte d'or en Espagne (costa dorada).

On choisit de ne pas suivre les indications du GPS qui veut nous faire passer par Perpignan. Google nous a dit que c'était plus court en passant par Toulouse, Ax les Thermes, Bourg Madame et Puigcerda et enfin Tarragone. Vous vous en foutez certainement, mais c'est important pour la suite de mon histoire.

Après quelques heures de route, nous arrivons à l'un des campings que nous indiquait le guide. Un endroit perdu et mal indiqué. Une entrée sans prétention, qui ressemble à tous les campings qu'on connaît.
En descendant du camion, nous entendons la mer. Elle ne doit pas être très loin.
On est accueillis gentiment. On nous montre notre emplacement.
Et là, c'est le bonheur !
Le camping est à flan de falaise et notre emplacement donne sur la Méditerranée.

Voici la vue de notre emplacement. Vous voyez que je n'exagère pas !

Le même palmier, quand on fait quelques pas...

Balade sur la plage un peu plus tard.

Notre emplacement est au bout de la flèche.


Ce camping, c'est le camping Torre de la Mora, à Tarragone. Il y a très peu de monde à cette époque de l'année. Tout était parfait : notre emplacement, l'accueil, les sanitaires, si, si, même les sanitaires !

Lever de soleil sur notre campement...


Le lendemain matin, direction Barcelone, à 85 km du camping. Difficile de s'y retrouver dans cet enchevêtrement de routes et d'autoroutes. A ou AP ? Autovista et Autopista ? C'est quoi la différence ? Le GPS est paumé. Les panneaux de signalisation sont rares. Et quand on en trouve un, on ne sait pas ce qu'ils veulent dire.
Et quand on est enfin sur l'autoroute, on double un tracteur, puis un vélo ! C'est l'Espagne.

Il fait un temps splendide. Bermudas et Tee-shirts sont de sortie.

Barcelone.
Nous avons dû parcourir 7 ou 8 km à pied malgré la présence de vélibs à tous les coins de rue...

...et malgré les bus touristiques qui sillonnent les rues de la ville : 21 euros par personne. On croit rêver.

Nous nous sommes garés près de Montjuic.
Nous avons traversé des jardins et sommes arrivés près du bâtiment des douanes et près du musée maritime.

Allez, un peu de culture : Cette colonne est le Paseo de Colon. Ce monument a été érigé en hommage à Christophe Colomb. Elle domine le port. La colonne en fer mesure 50 mètres de haut. Au somment, le découvreur de l'Amérique montre la mer du doigt.

Voilà ce que ça donne quand l'Homme prend l'appareil photos

Nous sommes ensuite arrivés sur Las Ramblas.

C'est un boulevard de 2 km de long qui va du port jusqu'à la place de Catalunya. Outre les cafés, les restaurants, les kiosques fleuris...

On y voit aussi plein de personnages tous plus étranges les uns que les autres...


Des caricaturistes
Des personnages fleuris
Des anges plus ou moins jolis...
Des dames bien en chair

Des statues vivantes
Des personnages mystérieux

Des indésirables, pourtant bien mignon

Et ceux qui se préparent

La jolie fée violette qui se démaquille


On abandonne tous ces artistes et on reprend notre route.
On passe devnat le Museu arts decoratives


La façade baroque de l'église Betlem, construite entre 1681 et 1732 par les Jésuites.



Au bout de las Ramblas, la place Catalunya ou la Place de Catalogne, considérée comme le centre névralgique de Barcelone.
C'est la plaque tournante du trafic automobile, du métro et du train.

C'est aussi ici que se trouve les sièges des banques et des établissements financiers.

C'est sur cette place que je me suis offert un sac à main de grande marque ;-) à un black sur le trottoir. Ils ont une tactique pour échapper aux policiers. Ils étalent leur marchandise sur une couverture dont les 4 coins sont reliés par une corde. Et dès qu'un képi apparaît, ils tirent sur la corde et font un baluchon. Et deux temps trois mouvements, ils partent en courant, leur marchandise sur le dos.
Et moi je cautionne ça ! Bravo.

Nous avons ensuite suivi le Passeig de Gracia.
En 1859, l'enceinte fortifiée de la vieille ville fut démolie. La ville du coup s'est agrandi. Ce quartier a été le lieu d'expression d'architectes d'art nouveau, déclinaison catalane du Modernisme.
Et parmi ces fabuleux monuments, l'un des 2 grands édifices dessinés par Antonio Gaudi : La Casa Batllo. Cette construction semble faite d'os et de crânes. Gaudi s'est inspiré des couleurs et des formes du monde aquatique.
Cette maison a été construite par Gaudi pour Joseph Batllo, un riche aristocrate, qui voulait une maison digne de sa classe sociale. Il vivait avec sa famille dans les deux premiers étages, et louait les appartements des étages supérieurs.

L'autre grande oeuvre de Gaudi, La Casa Mila ou La Perdrera. ("la carrière" en Catalan).

Cet immeuble a été construit pour Roger Segimon de Milà, épouse de Père Milà entre 1906 et 1910. Les promoteurs qualifient cette construction d'"horrible" et refusent de payer l'intégralité du salaire de Gaudi. L'architecte engage un procès contre les Milà et il gagne. Il versera les sommes récupérées à un couvent de religieux.

La Casa Milà est aujourd"hui un des monuments les plus visités de Barcelone.

Je n'ai pas vérifié mais il paraît qu'il n'y a pas 2 balcons identiques.

Ca vous saoule la visite de Barcelone ?
Je fais une pause pour parler des tenues vestimentaires des Espagnols.
Chaussettes montantes, bottes fourrées (il faisait 28° !), mini-jupes ou shorts et toque en fourrure (toujours par 28°).

Alors là, M. et Mme sont habillés pareil. Et on ne voit pas bien, mais M. a la mèche bien lissée !

Sinon, les Espagnoles sont souvent rondelettes. Il faut dire que dans des restaurants, on nous a servi les macarones (macaronis) en entrée. Suivent ensuite les frites et la viande. Comment voulez-vous qu'elles soient menues les filles ! Et les tortillas, les tapas, le jambon, le lomo et les fasts food...

Et puis très souvent, les Espagnoles, elles sont classes.


Allez, une image rigolote.
6 personnes sur un même banc et un clochard tout seul sur le sien. Il leur fait signe de venir pourtant...
Reprenons notre route.
Au bout du Passeig de Gracia, la place Joan Carles.

On poursuit par le RBLA Catalunya.

Perchoirs à pigeonsSous les arcades du marché de la Boqueria.

Un peu plus loin, un quartier un peu moins chic.

Un quartier un peu plus typé

La Rambla Del Raval et son gros chat

Tiens, l'Homme a repris l'appareil !

Tout près, San Pau del Camp

Et le long de notre route, beaucoup de pigeons, mais aussi des perruches, en liberté.

Le musée maritime

Alors, vous me croyez quand je vous dis qu'il faisait chaud ?

Une dernière balade sur le port avant de repartir

Eux, ce sont les 2 policiers qui ont fait fuir le black à qui j'ai acheté un porte-cartes pour aller avec mon sac à main. Ben ouais quoi !

Je vous ai bien saoulés avec mes commentaires à deux balles et mes photos j'espère.
Demain, je vous parle des émotions que nous avons eu les jours suivants.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un de mes rêves d'aller visiter cette magnifique ville et pouvoir la prendre en photo sous tous les angles!!!

dusportmaispasque a dit…

vous n'auriez pas raté "la sagrada familia" par hasard?

dusportmaispasque a dit…

Les photos sont absolument S-U-P-E-R-B-E-! et tu as raison de prêter l'objectif à l'Homme. Bravo pour le Puerto Olympico. Je regrette un peu le parc Gueld de l'homme à la salamandre (Gaudi) où ont été tourné quelques scénes de l'excellent ( "Auberge Espagnole")

C'est pas facile ! a dit…

@ bouh : Il y a de quoi faire niveau photos !

@ dusport... : On n'avait qu'une journée. On n'a pas eu le temps de tout faire. Et puis, ça nous fait un prétexte pour y retourner !

Mél a dit…

Bonjour,
Jai beaucoup apprécié votre récit concernant cette magnifique ville.
Je viens darriver à Barcelone et je me renseigne un peu sur les bons plans:)
Jai dailleurs trouvé un blog intéressant à ce propos , je vous laisse le découvrir quand vous aurez la temps:)
Barcelonablog.wodpress.com

Bonen continuation.
Mel.