dimanche 18 octobre 2009

Relativisons !

Finalement, le coup de l'orteil me vaudra un sursis de 2 semaines.
Le 10 novembre, je change de job.
Je n'en sais toujours pas plus sur la suite.

Cette semaine a été pleine de tristesse.

Mardi, je croise JM, un collègue de la RH, dans les couloirs. On se salue. Il est toujours très agréable.
Deux heures plus tard, il reçoit un coup de téléphone. Son père, un homme en pleine santé vient de mourir d'une crise cardiaque. Quelle nouvelle brutale !

Un autre collègue, un directeur d'agence. Son épouse est enceinte de 7 mois. Elle attend des jumeaux. Malheureusement, l'un des deux présente une malformation physique qui n'a vraisemblablement pas été détectée lors des précédentes échographies. Du coup, l'accouchement va être provoqué. Ils ne garderont que le bébé en bonne santé.
J'ai déjà été enceinte. J'ai déjà porté un enfant dans mon ventre. Cette situation doit être très traumatisante pour une maman.

Un autre collègue, quelqu'un que j'affectionne beaucoup, vient d'être mis à pied. Il a déconné. Je ne connais ni les faits précisément, ni les raisons de son dérapage, mais ce que je sais, c'est que j'ai été aussi affectée par la nouvelle que les membres de son équipe. C'est un coup dur. Il a dû avoir de grosses difficultés pour en arriver là. Et personne n'a rien vu, n'a rien soupçonné. Il n'en a parlé à personne. J'espère sincèrement pour lui et pour sa famille qu'il reprendra rapidement le dessus.

Les événements de cette semaine m'ont permis de relativiser.

Perdre un parent, perdre un enfant, perdre son job parce qu'on a perdu pied sont des vrais drames.
Mes petits problèmes, mes petits bobos, mes petites tracasseries ne sont rien.

Bon ben tout va bien alors !

3 commentaires:

La Papote a dit…

C'est vrai qu'on a du mal à apprécier notre chance au quotidien et qu'il faut ce genre d'évènement pour réaliser...
Pas facile pour aucun des trois !

Unknown a dit…

Fichtre, c'est l'hécatombe dans ta boite !
J'espère que ton nouveau boulot va te plonger dans quelque chose de motivant, et que tu en sauras plus très bientôt.

Philémon a dit…

Tiens, ça me fait penser aux deux derniers billets que j'ai posté...
OUi, il faut toujours relativiser, mais quand même savoir garder raison. Ce n'est pas parce que c'est pire ailleurs qu'il ne faut pas essayer d'améliorer chez soi. Mais de là à se plaindre, définitivement non.
Bises