Une nouvelle visite chez le cardiologue. Je respire toujours aussi mal. J'avais l'impression que ça s'arrangeait mais non, alors que je n'ai pas fait d'effort et que je me suis pleinement reposée (Je t'assure maman !).
Mon mal a évolué, mais pas dans le bon sens. L'inflammation est plus importante. Le cardiologue fait la moue, une fois de plus. Par contre, les anomalies qui apparaissaient sur l'électrocardiogramme ont disparu.
Les résultats d'analyse sanguine sont là. Le problème n'est pas viral comme on le pensait. Non. Aucun virus. Juste un mal-être, du surmenage, du stress.
Je n'irais donc pas travailler la semaine prochaine. Je crois que depuis que je suis entrée dans le monde du travail, jamais ça ne m'était arrivé.
Je suis trop stressée, trop surmenée, trop malmenée et le corps a ses limites.
Certains sombreraient dans la dépression, moi, je "me provoque" des inflammations du péricarde bien visibles à l'échographie et donc pas imaginaires, des problèmes respiratoires et autres. Je vous passe le bel herpès qui me défigure et les cernes noires sous mes yeux qui me font ressembler à un cocker triste. Je n'ai rien contre les cockers que je trouve plutôt mignons d'habitude, mais quand c'est moi qui leur ressemble...
C'est un peu comme voiture en super état, sauf que la batterie est à plat.
A force de vouloir tout gérer, à force de prendre sur moi en permanence, à force de donner sans retour, à force d'essayer d'assumer pleinement cette vie qui n'est pas celle dont je rêvais, il fallait que ça arrive.
Et non ! Je ne suis pas Wonder-Woman.
Moi qui me croyais indestructible !
Je ne sais pas quelle est la solution, s'il y en a une. Un psy ? Je ne vois pas. Je n'ai jamais eu de difficultés à parler de mes soucis. J'ai ma Pomme à qui je me confie toujours (elle ne va pas beaucoup mieux que moi d'ailleurs), j'ai ma famille. Je ne crois pas qu'un psy changerait quoi que ce soit.
Et puis à contrario, je me dis que je ne suis pas à plaindre.
A moins de vivre sur Mars, tout le monde a entendu parler de tous ces gens qui n'ont pas d'endroit où dormir, qui doivent affronter le froid et la violence de la rue, la honte aussi pour certains. Beaucoup sont morts depuis le début de l'hiver. Et tous ces gens ou ces enfants qui sont gravement malades et pour qui on ne peut plus rien...
Je n'ai pas à me plaindre. J'ai tout pour être heureuse et pourtant, il me manque l'essentiel.
Et dire que je m'étais dit que jamais je me lamenterais jamais sur mon blog. Que ce n'était pas le lieu. Que je ne voulais pas risquer de saouler mes quelques lecteurs.
Je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Ce n'est pas dans mon tempérament. C'est mon corps qui a décidé de me faire payer le fait que je le malmène. Il faut que mon mental reprenne le dessus et que peut-être j'essaie de faire de ma vie ce que je veux qu'elle soit, que j'essaie d'être heureuse quoi !
Mon mal a évolué, mais pas dans le bon sens. L'inflammation est plus importante. Le cardiologue fait la moue, une fois de plus. Par contre, les anomalies qui apparaissaient sur l'électrocardiogramme ont disparu.
Les résultats d'analyse sanguine sont là. Le problème n'est pas viral comme on le pensait. Non. Aucun virus. Juste un mal-être, du surmenage, du stress.
Je n'irais donc pas travailler la semaine prochaine. Je crois que depuis que je suis entrée dans le monde du travail, jamais ça ne m'était arrivé.
Je suis trop stressée, trop surmenée, trop malmenée et le corps a ses limites.
Certains sombreraient dans la dépression, moi, je "me provoque" des inflammations du péricarde bien visibles à l'échographie et donc pas imaginaires, des problèmes respiratoires et autres. Je vous passe le bel herpès qui me défigure et les cernes noires sous mes yeux qui me font ressembler à un cocker triste. Je n'ai rien contre les cockers que je trouve plutôt mignons d'habitude, mais quand c'est moi qui leur ressemble...
C'est un peu comme voiture en super état, sauf que la batterie est à plat.
A force de vouloir tout gérer, à force de prendre sur moi en permanence, à force de donner sans retour, à force d'essayer d'assumer pleinement cette vie qui n'est pas celle dont je rêvais, il fallait que ça arrive.
Et non ! Je ne suis pas Wonder-Woman.
Moi qui me croyais indestructible !
Je ne sais pas quelle est la solution, s'il y en a une. Un psy ? Je ne vois pas. Je n'ai jamais eu de difficultés à parler de mes soucis. J'ai ma Pomme à qui je me confie toujours (elle ne va pas beaucoup mieux que moi d'ailleurs), j'ai ma famille. Je ne crois pas qu'un psy changerait quoi que ce soit.
Et puis à contrario, je me dis que je ne suis pas à plaindre.
A moins de vivre sur Mars, tout le monde a entendu parler de tous ces gens qui n'ont pas d'endroit où dormir, qui doivent affronter le froid et la violence de la rue, la honte aussi pour certains. Beaucoup sont morts depuis le début de l'hiver. Et tous ces gens ou ces enfants qui sont gravement malades et pour qui on ne peut plus rien...
Je n'ai pas à me plaindre. J'ai tout pour être heureuse et pourtant, il me manque l'essentiel.
Et dire que je m'étais dit que jamais je me lamenterais jamais sur mon blog. Que ce n'était pas le lieu. Que je ne voulais pas risquer de saouler mes quelques lecteurs.
Je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Ce n'est pas dans mon tempérament. C'est mon corps qui a décidé de me faire payer le fait que je le malmène. Il faut que mon mental reprenne le dessus et que peut-être j'essaie de faire de ma vie ce que je veux qu'elle soit, que j'essaie d'être heureuse quoi !
9 commentaires:
Si t'as besoin de quoi que ce soit...
Courage, c'est pas evident de "ne rien faire" quand on ne l'a jamais fait avant...
Bises ;)
Ben ma Lou, grande remsie en question, à ce que je vois...
Mais je te comprend, on tire on tire, et un jour, c'est le coprs qui nous rappelle à l'ordre. J'ai connu ça, tiré sur la corde jusqu'à ce qu'elle lâche, alors aujourd'hui, j'ai décidé de laisser les gens dont c'est le métier de me dire ce que je dois faire, et je te prie de croire que c'est très agréable et très sécurisant.
Quand à changer de vie, et la mettre en accord avec ta conscience et tes désirs, ça me semble un bon début.
Le seul enseignement du psy qui m'a accompagné quelques temps est celui-ci : allez au devant de ses désir, ou en tout cas ne jamais les occulter...
Courage et mes veoux de rétablissement t'accompagnent. Et te reste toujours le blog pour vivre ta vraie vie rêvée, non?
Baisers à toi.
Ton corps vient de s'exprimer, c'est clair et ça mérite vraiment de l'écouter. Quand tu dis qu'il te manque l'essentiel, c'est peut-être par là qu'il faudrait commencer à creuser... à mon sens, il faut vraiment arrêter de vouloir être une femme parfaite, s'autoriser à lâcher prise, être faillible et surtout ne pas culpabiliser !!
Je ne te connais pas suffisamment (du tout ?) pour te conseiller quoi que ce soit...Ton corps exprime un mal-être et c'est un signal à prendre en compte. Deux choses m'ont frappée dans ta note, ce sont ces "à force" que tu répètes plusieurs fois dans le même paragraphe et cette "vie qui n'est pas celle dont je rêvais". Alors tu te forces à assumer cela et tu culpabilises de ne pas être heureuse alors que tu as des choses que d'autres n'ont pas (confort matériel, famille présente...). Mais ce que tu as n'enlève rien à personne et tu n'as pas à culpabiliser...Et oui, il te manque peut-être l'essentiel, comme tu le dis...qui te ferait lâcher prise, qui te permettrait de vivre simplement, sans..."forcer" (puisque le corps craque au bout d'un moment).
Je ne te raconterai pas mon parcours de vie ici et les bouleversements qui sont intervenus...mais j'ai vécu "en force" pendant très longtemps et mon corps l'a exprimé aussi de façon chronique sans que je décèle le mal que je me faisais. Un psy ? J'ai mon avis sur la question...mais je m'arrête là. Si tu as envie de discuter, tu peux me contacter. Je pense à toi et prends soin de toi.
et moi aussi je suis la, si tu veux plein d'histoires droles pour te changer les idees.
je pourrais commencer par la fois ou je suis allee dans une grotte (hier) remplie de chauves souris et ou j'ai glisse et suis tombe dans la merde de Guano ! Apres ca g pris un bus pour 10 heures de trajet et je pense que tout le monde a apprecie mon nouveau parfum !!!!
J'en ai d'autres si tu veux dans la serie : "je suis pas douee mais je me debrouille !!!"
allez fais moi un gros sourire maintenant...
Si tu crois qu'il te manque l'essentiel, alors va en causer à quelqu'un qui t'aidera à défaire la pelote emmêlée et à la rembobiner un peu mieux.
Je sais de quoi je parle.
En tout cas essaye. En général le fait de faire un pas pour soi, de s'occuper de soi, c'est déjà bien.
Bizarre quand même qu'il n'y ait aucune autre origine...Des maux de dos, de tête, de ventre, des malaises vagaux, et même des arthroses psychosomatiques, j'en avais entendu parlé, voire expérimenté, mais un truc au poumon, c'est la première fois ! tu veux faire ton intéressante hein ? Et dès que tu es d'attaque, on fait dinette. On se remontera le moral à plusieurs, le mien ne vole pas très haut non plus.
En attendant, tu vas recevoir un zoli collier cette semaine, qui t'aidera à te sentir jolie.
Grosse bise affectueuse.
@ kaki : Merci Kaki d'être là. Et tu as raison, je n'ai vraiment pas l'habitude de ne rien faire.
@ philemon : oui, grande remise en question. Merci pour tes voeux de rétablissement et oui, le blog est un parfait exutoire.
@ mamzellescarlett : mon corps ne me laisse plus le choix : je DOIS l'écouter. Et il faut que je me fasse une raison : je ne suis pas une femme parfaite.
@ Sixteene : c'est vrai. Je n'enlève rien à personne. Et je pense que je vais te demander l'avis que tu as sur la question du psy.
@ laurene : sister, je sais que tu es là pour moi. Et pas cool le Guano. (J'ai appris un nouveau mot... que je vais avoir du mal à replacer d'ailleurs). Et ça y est : j'ai souris.
@ miss rainette : il va vraiment falloir qu'on parle de trucs autour d'une dinette...
Merci pour le collier.
non de dieu ma Lou, je ne te connais pas forcément bien mais là pour le coup je suis certaine que c'est pas du flan ma bichette. Et moi qui ai déserté les blogs et le mien depuis quelques temps, je ne savais pas combien t'étais down.Tu l'as rêvée pas comme ça ta vie, rien que d'en être consciente moi je dis que c'est déjà bien même si pour l'instant ça ne règle rien.
Fais-toi peut être aider par un ou une dont c'est le boulot. Il ou elle t'aidera juste à démêler la pelote et mieux respirer.
Je t'embrasse ma Lou avec toute mon affection ma jolie, je pense à toi et je reviens vite te lire, pour sûr.
Isabelle
Et moi je suis également là si tu as besoin !!!
En ce qui me concerne, moi je te trouve parfaite !! Alors si certains te disent le contraire, dis leur le reste ;-))
Ecoute moi,
Dans ces quelques mots
J'ai envie de te dire
Tout l'amour que j'ai pour toi
Même si quelques fois
Nous nous disputons
Si notre difference d'âge
Nous améne à penser differemment
Je t'apprécie beaucoup
J'ai de la chance
De t'avoir pour soeur
Oui, je voulais te le dire
Ce n'est pas toujours facile
D'avouer ses sentiments
C'est pour cela que
Dans ces quelques mots
Tu comprendras que
Je t'aime énormement.
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