mercredi 13 août 2008

El Pais Vasco - ARNAGA

ARNAGA, c'est la maison d'Edmond Rostand, à Cambo Les Bains.
Edmond Rostand (1868 / 1918), c'est lui.


Auteur dramatique, il a été célèbre pour ses comédies, poèmes et ses drames héroïques : Cyrano de Bergerac, L'aiglon, Chantecler, les Musardises, les Romanesques, ....
Il est venu en 1900 pour soigner une pleurésie et il a décidé de s'installer à Cambo. Il choisit cette colline idéalement exposée pour y construire un impressionnante villa de style néo-basque avec de superbes jardins.


Arnaga, vient d'un ruisseau qui coule tout près de la maison, "l'Arraga". Edmond Rostand en a adouci les sonorités en remplaçant un "R" par un "N". Mais dit avec l'accent basque de notre guide, ça n'avait rien de très doux.











Nous l'avions déjà visitée il y a quelques années avec l'Homme, mais j'ai eu envie que les enfants la voit aussi. C'était aussi beau que dans mon souvenir. La Brindille s'émerveillait devant la beauté du jardin à la française.

...alors que je préfère le jardin de l'autre côté de la maison, celui à l'anglaise, moins carré, moins structuré, moins symétrique, plus mystérieux.







Le récit de notre guide sur la vie de Edmond Rostand nous donne l'impression d'un être imbu de sa personne et capricieux. Il ne devait pas être facile à vivre !

*********************

Espelette, petit village réputé pour ses olives... euh non, ses piments !! Ezpeletako biperra en basque.



Le chocolat au piment d'Espelette. Un régal.



Piment & compagnie...



Je sais tout ce qu'il y a à savoir sur le piment maintenant.





Mais quand même, ils sont un peu bizarre les gens à Espelette...







Après ce séjour "pimenté" à Espelette (Je sais, elle est hyper facile !), nous sommes repartis vers les environs de Mont de Marsan, pour faire une surprise à G., A, le petit Poisson et à Ninette. Nous nous disions que ça pourrait être rigolo de garer le camion et planter la tente dans le noir. Et à leur réveil, ils auraient découvert des squatteurs dans leur jardin.
C'est moi qui conduisait Léon.
Sur leur chemin, j'ai roulé tout doucement, tout doucement, à la lumière des veilleuse, sur leur chemin un peu cabossé. Le parcours du combattant. A l'approche de leur maison, c'est tout feu éteint que j'avançais. J'ai réussi à arrêter Léon, sans rentrer dans un arbre, tout en silence.
Je descends du camion, et là mon coude appuie sur le klaxon "poueeet". Crise de rire. Pour le silence, c'était raté !
Nous faisons le tour de la maison. Et là, re-crise de rire. Ils ne sont pas là. Tous les volets sont fermés.
Nous allons quand même profité de ce bel endroit, bien calme. Ce soir, pas besoin de tourner pour trouver une aire de repos. Et personne ne nous dérangera... excepté les chevreuils peut-être...

*******************

Nous avons passé ces premiers jours avec Léon tous les 4. J'en ai tiré quelques conclusions.
La première, c'est que ce n'est pas toujours facile de vivre les uns sur les autres. Il faut faire preuve de beaucoup de tolérance, et prendre souvent sur soi.

Deuxième conclusion, j'ai ressenti un sentiment de liberté : pas de maquillage, pas de miroir et surtout, pas de balance. J'ai un toc, à chaque fois que je passe devant, je monte sur ma balance. Et en général, je culpabilise. Plus j'avance en âge, et plus je fais une fixation sur mon poids. Et plus je prends vite. Et plus je perds difficilement.
Et le plus dur, c'est que j'adore cuisiner, j'adore manger, et que je suis excessivement gourmande. Je ne sais pas résister. Quand j'ai du chocolat ou quoi que ce soit d'autre que j'aime beaucoup, je n'ai absolument aucune volonté. C'est pas facile ! Donc pendant ces quelques jours, j'ai oublié ça. Je pourrais me débarrasser de ma balance me direz-vous ? Pas possible. J'en suis incapable.

Troisième conclusion : les gens sont des porcs. Je n'ai jamais autant fréquenté les aires de stationnement, et j'ai constaté que partout où on voulait aller, ce n'était que détritus en tout genre. Il est absolument impossible, aussi bien en France qu'en Espagne, de trouver un coin propre. Partout, c'est bouteilles en plastique, mouchoirs en papier, emballage de biscuits...
On a toujours veillé à ne rien laisser traîner. On a toujours laissé les endroits où on passait tout à fait nickel. Et je tiens à ce que mes enfants en fassent autant.
Mais vraiment, les gens sont des porcs.

1 commentaire:

sandrine a dit…

mais vous n'arrêtez pas !!!! merci de nous faire partager vos voyages, c'est chaque fois un vrai régal. je publierais ce soir le résumé de ma petite escapade de la semaine dernière. comme toi je fais le même constat (pour la balance aussi, mais c'est moins dramatique) les gens sont vraiment dégueulasses ! on a eu l'occasion d'arriver un matin sur la plage, très tôt. des personnes y avaient passé la nuit, autour d'eux une vraie déchetterie miniature ! c'est une honte, où est la police pour leur coller des PV ou du moins pour les obliger à tout déblayer ? les aires d'autoroutes, je n'en parle même pas, chaque fois que je m'arrête c'est comme si on jouait à la roulette russe. 9 fois sur 10 c'est immonde ! j'aimerais bien savoir comment les gens se comportent dans leurs propres toilettes....