jeudi 7 août 2008

Vacaciones en España - primer episodio

Voici le récit de notre périple avec Léon (notre camion, pour ceux qui n'auraient pas suivi).

La brindille, le Minimoy, l'Homme, Léon et moi-même sommes partis, direction l'Espagne.
Bounty aurait bien aimé venir avec nous... mais à quatre, c'était déjà pas mal !



Nous avons eu Léon mardi matin.
Nous avons récupéré les enfants mercredi.
Nous sommes partis mercredi soir.
Vous avez bien compté : ça faisait 2 jours pour que notre minibus 9 places deviennent un 6 places avec couchettes et kitchenette.
L'Homme a bien travaillé et moi aussi.
Nous avions prévu de partir vers 18h00... nous avons été prêts... à 21h30 !

Du coup, on a remplacé les tapas qu'on avait prévu de manger à San Sébastian par un hamburger de chez McDonald's.

Nous sommes arrivés à Saint Sébastien (San Sebastian en espagnol, Donastia en basque et officiellement Donastia-San sebastian.)


Ongi etorri Donostiara!

Nous sommes arrivés à 0h39, sous la pluie, sans savoir où se garer pour passer la nuit.
Et on a oublié le réchaud !
Ça commence bien.

On s'est donc installés, tant bien que mal, sur une aire de stationnement, près de l'Université, Paseo de Berio.
On s'est réveillé vers 8h30, calé entre 2 gros camping cars. On faisait tout petit.
Et youpi, le soleil brillait.

Comme on n'a pas de réchaud, on est allé prendre un petit déjeuner (desayuno) sur la plage de San Sebastian.
On l'a pris là...

Avec cette vue là...

Et sur la plage de San Seb., les oiseaux ne sont pas farouches.
Sur la table voisine...

Sur notre table...Et voilà !
Il paraît que San Seb. est la ville la plus touristique mais aussi la plus chère d'Espagne ! Ça commence à se confirmer : 2 euros la boule de pain !!

Nous avons goûté au sable de San Seb.



Nous sommes ensuite allés nous promener dans les rues de San Sebastian en vélo. Nous avons loupé la vieille ville ("Lo Viejo"). La prochaine fois, prévoir des plans détaillés de la ville...


La cathédrale de Saint Sébastien.




On a mangé là...

La gastronomie occupe une place très importante à San Sebastian, et notamment, les Pintxos (Tapas en Basque).
Nous en avons dégusté quelques uns dans ce restaurant. Délicieux.
Une tapa, c'est un amuse-bouche qui se mange froid ou chaud. C'est un plat traditionnel en miniature.

On dit que San Sebastian est la ville du monde avec un plus grand nombre d'étoiles Michelin par mètre carré. En effet, c'est la seule ville du monde, avec Paris, qui possède 3 restaurants avec trois étoiles, la qualification maximale.

On nous regardait d'un mauvais œil quand les enfants ont décidé de faire une bataille d'eau sur l'aire de stationnement des camping cars.


Il faut dire qu'il faisait 41° sur ce parking sans ombre.

Vers 15h00, nous allons faire des courses. Nous trouvons un centro comercial près de San Sebastian, mais il est fermé. Nous sommes jeudi 31 juillet. Pourquoi est-il fermé ? Je ne le saurais qu'en rentrant, en cherchant sur Internet.
Le 31 juillet, c'est la Saint Ignace de Loyala, fondateur de la Compagnie de Jésus, et c'est un jour férié... à Bilbao et San Sebastian seulement !! C'est pas de bol !
C'est donc à Irun que nous avons trouvé un supermarché.

Voilà, nous sommes parés pour repartir à l'aventure.
Direction le désert des Bardenas Reales de Navarra.


C'est un endroit étrange et superbe.
C'est entre Saragosse et Pampelune.
La route est toute droite. Elle longe des champs d'éoliennes.
On traverse des villages fantômes comme Valtierra ou Arguedas. Pas une âme qui vive. Beaucoup de maisons abandonnées.
On s'approche de la montagne.
Ça commence par des maisons troglodytes...

... nous n'avons pas résisté à l'envie de les visiter.


Un vrai décors de Western.

Les Bardenas sont le plus vaste désert Européen : 42 500 hectares, 40 à 45 km de long, 25 à 30 km de large. Il est dû à l'érosion fluviale et à la disparition des forêts qui couvraient cette région.
Cette zone est classée depuis 1999.


Ce territoire n'appartient à aucune municipalité : ce sont les 19 villages voisins qui l'administrent.

Il paraît que traditionnellement, à partir de septembre, les bergers viennent y faire paître leurs troupeaux... il y en a aussi en été... on en a vu un... à El Paso.










Derrière Léon, le point culminant du désert, le mont Prallon.


Nous aurions aimé passé la nuit dans ce désert, mais dès que le soleil a été couché, les mosquitos et le Bochorno ont eu raison de nous.
Les mosquitos, c'est facile à comprendre, mais vous n'imaginez pas à quel point ils sont féroces ces moustiques espagnols.
Quant au Bochorno, c'est un vent qui vient de la Méditerranée. Bochorno, ça veut dire chaleur. Vous saisissez ?
On est donc repartis. J'aurais pourtant adoré dormir là, même si je craignans quand même d'être attaquée par des bandits, comme au XIIIè siècle quand le roi Sancho Septimo avait fait ériger des fortifications dont il reste encore quelques ruines.

Il est 22h00, on sort du désert après un parcours très chaotique.
Il est 22h00 et il fait encore 30°.
Les villes que nous retraversons ne sont plus des villes fantômes. Devant les maisons, sur les trottoirs, au bord de la route, les Espagnols ont sorti des chaises et prennent le frais, si on peu parlait de fraîcheur quand il fait 30° dehors.

Nous avons installé notre campement au milieu d'exploitations agricoles.

On s'est posé près d'un champ de ça. Qui peut me dire ce que c'est ?

Le matin, ce sont les ronrons des machines agricoles qui nous ont réveillés.
Après le petit déjeuner, la toilette.
Et après la toilette, on fait sécher les serviettes...

Et la cabine de douche ;-)


On repart.
On traverse des villages.

Ladosa
Mendavia et son clocher habité.



2 commentaires:

Anonyme a dit…

lorsque nous sommes allés( au Bardenas)en V.T.T, on nous a dit qu'il s'agissait d'un (ancien?) polygone de tir de l'armée espagnole..Vrai, pas vrai, on n'a jamais su, alors nous avons déguerpi pour la sierra de Guara, plus escarpé et ses monastères transformés en gite d'étape souvent tenu par des français expatriés, ses parcours pédestres et les spots de rafting.Laparade, Bardenas, arrète de nous suivre....
Serge.

C'est pas facile ! a dit…

Mon cher Serge,
(plus facile à écrire qu'à dire !)

Je te confirme qu'il y a bien un polygone de tir dans ce désert.
Nous l'avons vu de nos yeux vu.
C'est là que l'aviation militaire espagnole s'entraîne à tirer sur des carcasses de chars ou d'avion.
Cette zone militaire de l'Otan devrait fermer en 2008, suite aux plaintes des riverains.