jeudi 4 décembre 2008

Le tram et moi...

... une grande histoire d'amour.


Vous constaterez que la photo n'a pas été prise hier, parce qu'hier, il faisait un temps de m...
D'ailleurs, c'est parce qu'il faisait un temps pourri que j'ai pris le tram. Il en faut beaucoup pour me décourager. J'ai l'habitude de prendre mon vélo. J'ai un super poncho, qui me vaut parfois quelques émotions, mais là, il pleuvait trop. J'ai commencé par être coincée dans les bouchons. Ni une, ni deux, je sors mon GPS. Oui, parce qu'il faut savoir que j'ai un sens de l'orientation proche du -10. C'est le cas de beaucoup de femmes, mais moi, je dois être parmi les pires. Heureusement, quelqu'un a eu l'idée géniale d'inventer le Global Positioning System. Je me lance donc dans des petites rues pour échapper aux bouchons et pour rejoindre une station de tramway. Je me gare. Le tram arrive rapidement. même pas besoin de poireauter sous mon parapluie. Je monte. Même pas besoin de pousser. C'est respirable. Je ne m'assoies pas. Il ne faut pas pousser non plus. Mais il n'est pas bondé.
J'arrive à Pey-Berland, pour ceux qui connaissent. En bonne feignasse, je prends le tram de la ligne d'à côté juste pour un arrêt, rue Vital Carles. J'arrive au boulot. J'ai mis plus de temps qu'en vélo, mais je suis presque réconciliée avec les transports en commun.

C'était sans compter sur le trajet du retour.

Je rejoins ma station de tram. Je suis guillerette. Je ne fais pas ma feignasse. Je monte. Et là, c'est le drame. Je me retrouve coincée entre mon parapluie et mon sac à main. Une grosse dame, malodorante me colle. Je joue du coude pour la faire reculer. Ben non. Elle colle toujours. Ça pue tellement que je monte mon écharpe jusque sur mon nez. J'hésite même à respirer par la bouche. J'ai peur que ça me pollue l'intérieur. Je m'appuie contre les strapontins, relevés, parce que je suis disciplinée moi. Quand il y a du monde, je ne m'assoie pas. Contrairement à ces 4 jeunes, en pleine santé, qui sont vautrés sur les strapontins, sans se soucier de tous les gens qui sont debout et qui sont s'agglutinent contre les portes. Donc, appuyée contre les strapontins, je commence à taper un SMS.
Et là, je sens que quelque chose tente un passage entre mes jambes. Je sursaute. Un gros chien mouillé et puant essaie de passer. Je le repousse.
Sa maîtresse s'offusque et me dit :
- "Ce n'est pas méchant. Sa place, c'est sous les strapontins, c'est pour ça."
- "Oui, et ben il n'est pas obligé de me passer entre les jambes."

J'aime beaucoup les animaux. En général je ne suis pas du genre prude, mais là, j'étais en jupe et cette intrusion m'a un peu surprise.

N'en pouvant plus, je suis descendue un arrêt avant le mien. J'ai préféré marcher un moment plutôt que de respirer cet air nauséabond et plutôt que de rester coller à tous ces gens que je ne connais pas. Beurk !
J'ai bien failli mourir une ou deux fois en glissant sur les grosses feuilles d'érables tombées sur le trottoir, qui, une fois détrempées, deviennent pires que des peaux de banane. Mais je me sentais libre de mes mouvements.

Donc.

Définitivement.

Je déteste les transports en commun.

5 commentaires:

Laurène a dit…

tu verrais les transports en commun ici, c'est pas mal non plus !!!

Anonyme a dit…

Moi, j'ai résolu le problème des transports en commun, je circule en scoot !!!

Anonyme a dit…

... je crois que tu ne pourrais jamais supporter Paris alors. Les épisodes dramatiques : c'est tous les jours !! ms quand y'a pas le choix, bah faut faire avec.

Anonyme a dit…

la joie des transports en commun... quelle horreur !

C'est pas facile ! a dit…

@ laurene : je viens de lire ton périple ! En effet, rien à voir.

@ mamzellescarlett : J'y ai pensé mais c'est idiot, mais en scoot, j'ai peur.

@ tam : je crois aussi que je ne pourrais pas supporter Paris... ou plutôt les transports parisiens.

@ léna : tu l'as dit !